Page:Yver - Monsieur Dominique.djvu/220

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Le regret de tous était qu’on ne put trouver une place assez vaste pour que tout le monde s’y logeât à l’aise ; malheureusement, il fallait se séparer, se diviser en deux groupes, ce qui mettait M. de Lavoisière au désespoir.

— Donnez-moi un tout petit coin, disait-il, un tout petit coin, je m’en contenterai. Je ne suis pas gros, moi, mesdames et messieurs.

— Mais c’est impossible, un chat n’entrerait pas où nous serons tous…

— Eh bien ! je prendrai les enfants sur mes genoux… et l’on se pressera…, et l’on se tassera…

— Dix enfants ! et votre boîte ?

Il fut bien forcé, le pauvre savant, d’aller s’asseoir dans le compartiment voisin, avec le docteur et tous les garçons, sauf petit Bob, qui ne quittait pas sa mère.

M. Dominique resta avec sa sœur, les fillettes et son nègre.

— Morbleu ! s’écria soudain M. de Lavoisière en se levant tout droit, pendant que le train s’ébranlait !

— Oh ! que vous m’avez fait peur ! Qu’avezvous ? dit M. Sauvant.