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Page:Zevaco - Le boute-charge, 1888.djvu/17

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LE BOUTE-CHARGE

ferme dans le cadre blanc des écuries avec leurs nombreuses portes ouvertes d’où sortent de chaudes haleines, leurs fenêtres en demi-lune, la longue série des anneaux d’attache plantés au mur, la ceinture de pavés polis par le sabot des hommes et des chevaux. Au-dessus, les chambres laissent bâiller leurs fenêtres au rebord desquelles des vêtements sèchent au soleil.

À gauche, se dresse le manège, l’antre également redouté des recrues et des jeunes chevaux, la vaste salle d’études où l’homme apprend à la bête les principes de la discipline, l’art d’endiguer ses forces, de les réserver pour les faire couler à un but utile, où le jeune cavalier apprend, lui, à se familiariser avec cet être aux yeux expressifs qui deviendra son compagnon de souffrance ou de plaisir, de fatigue ou de gloire.

Que de fois, depuis, j’ai contemplé avec un respect involontaire ce sombre laboratoire que je considérais alors d’un œil indifférent !

À droite, voici les cantines autour desquelles