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Page:Zevaco - Le boute-charge, 1888.djvu/75

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LE BOUTE-CHARGE

Mais les dragons, étendus sur le lit de camp, finissent par ronfler côte à côte. La bougie s’est éteinte en jetant une dernière lueur dans l’ombre envahissante.

Je ne pus fermer l’œil ; par un bizarre phénomène bien connu de ceux qui ont fréquenté la salle de police, il me semblait que la planche s’enfonçait littéralement dans mes chairs.

Lorsqu’on nous ouvrit, à l’aube, j’étais rompu ; mais je ne regrettais pas ma première nuit de clou.