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Page:Zo d’Axa - De Mazas à Jerusalem.djvu/44

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DE MAZAS À JÉRUSALEM

de porte-monnaie ; mais encore que nulle organisation n’existait parmi nous — même au point de vue politique — les tribunaux nous frapperaient avec égale désinvolture.

Un seul point se plaçait en doute. Pour que l’opération réussît il semblait indispensable que les autres pays fissent à leurs nationaux réfractaires un analogue procès.

Eh bien, ce que la République française avait prémédité, la Hollande, l’Angleterre, l’Allemagne enfin eurent la pudeur de ne pas le vouloir. Les antiques monarchies ne cédèrent pas aux incitations d’une jeune république qui rêvait de reconstituer l’internationale en sens inverse. Il y eut des pourparlers échangés qui n’aboutirent point. La chasse à l’homme libre ne fut pas décrétée par toute l’Europe. Notre démocratie tombée sentit dès lors qu’elle ne pouvait pas faire pis que les pires autocrates.

Le gouvernement opportuniste hésita, perdit contenance, tel un chenapan mal aguerri — n’osa pas aller jusqu’au bout.

Il se dit, ce jour-là : Partie remise !