Page:Zola - Travail.djvu/92

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où les flammes incessantes où les flammes incessantesdévoraient des vies d’hommes.

Minuit sonna dans l’ombre, à une horloge lointaine. Et Luc alors reprit le pont, redescendit la route de Brias, pour rentrer à la Crêcherie, où son lit l’attendait. Comme il allait y arriver, un grande lueur éclaira brusquement le pays entier, les deux promontoires des monts Bleuses, les toits ensommeillés de la ville, jusqu’aux champs perdus de la Roumagne. C’était encore, à mi-côte, une coulée du haut fourneau, dont le profil noir apparut ainsi que dans un incendie. Et Luc, levant les yeux, eut de nouveau la sensation d’une rouge aurore, le lever d’astre promis à son rêve d’une humanité nouvelle.