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Page:Zoloé et ses deux acolythes, 1800.djvu/91

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jeunesse, ce qu’il avait escamoté. Mais aujourd’hui, il ne lui reste plus de desirs à satisfaire, il est tout puissant ; il est riche, infiniment riche et avare. Ô si j’avais le malheur d’être sa femme, combien je me vengerais !

L’arrivée de Lauréda et plus encore une rumeur qui se répandit dans le salon fit taire la vieille sybille. Les regards se portaient sur la marquise qui entrait avec tout le cérémonial d’une dame de son importance. Zoloé était avec Volsange dans le fond de l’appartement, en train de confirmer les incrédules sur l’incartade attribuée à la marquise. Celle-ci lançait sur les spectateurs un regard hardi ; et ce ton décidé acheva de convaincre et d’indigner les plus indulgens. Gelna parut presqu’en même tems. Un motif diffé-