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Premières poésies (Évanturel)/Ressemblance

La bibliothèque libre.
Augustin Côté et Cie (p. 163-164).



RESSEMBLANCE



MOI, je sais à qui tu ressembles,
Quand tu rouvres tes grands yeux bleus ;
Moi, je sais à qui tu ressembles,
Ma belle fée aux longs cheveux.


Tu ressembles à la Madone
Riant à l’angle du chemin ;
Tu ressembles à la Madone,
Avec ton rire de carmin.



Et puis, beaucoup à Notre-Dame,
À Notre-Dame aux sept douleurs ;
Et puis, beaucoup à Notre-Dame,
Quand tu rouvres tes yeux en pleurs.


Moi, je sais à qui tu ressembles,
Ma belle fée aux longs cheveux ;
Moi, je sais à qui tu ressembles,
Quand tu fermes tes grands yeux bleus.