Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles/NotesVariantesTome3

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Auteurs du Moyen Âge
Recueil général et complet des fabliaux des XIIIe et XIVe siècles, Texte établi par Anatole de Montaiglon et Gaston RaynaudLibrairie des BibliophilesTome III (p. 289-434).

NOTES ET VARIANTES

DU TROISIÈME VOLUME


Les mots marqués de l’astérisque sont des corrections faites aux manuscrits.


LV. — Du Mantel mautaillié, p. 1.

A. — Paris, Bibl. nat., Mss. fr. 353, fol. 42 ro à 44 ro.

B. — Paris,» Bibl. nat.,» Mss. fr.» 837, fol. 27 ro à 31 ro.

C. — Paris,» Bibl. nat.,» Mss. fr.» 1593, fol. 111 vo à 115 vo.

D. — Bibl. de Berne, Mss. 354, fol. 93 vo à 100 vo.


Nous empruntons les variantes du ms. de Berne à la copie de la Bibliothèque nationale (coll. Moreau, 1720, Mouchet, 46).


Publié par M. F. Michel dans le vol. de F. Wolf, Ueber die Lais, 342-877, d’après B, avec les variantes de C et D, et traduit dans Legrand d’Aussy, éd. Renouard, I, 126-149.

Ce fabliau porte le titre de « Cort Mantel » dans A, C et D.


Vers 1 — D, Une aventure. — Le commencement de ce conte nous montre tout de suite que nous avons affaire à une histoire de la Table ronde, et les héros de cette épopée vont paraître chacun à leur tour dans le cours du récit.

2 — A, D, En la. — au bon roi. C, le roi.

4 — est, lisez ert. — A, D, Si con je l’ai trové escrite. C, Si con l’estoire nous devise.

5 — A, Vous en dirai. D, Vos conterai.

6 — « la » manque à D, ce qui fausse le vers.

9 — plus. A, C, si. — D, Nule si trés riches ne tint.

10 — vint. A, vindrent.

11 — D, Maint duc et maint prince et maint conte.

12 — le. A, vous. C, D, nous.

13 — ot. A, C, D, a.

14 — li jone. A, si errant. C, li vaillant. D, li novel.

16 — fu el. A, à son. — commandement. C, communement.

17 — auroit. A, ama. — C, Que cil qui aurait bele.

18 — A, Qu’il la maint. — C, La maint ou li par compaignie.

19 — iroie je. A, voi ge.

20 — De. C, D, Des. — vint. D, ot.

21 — A, N’en mentirai de conte dire.

22 — en fust griez. A, estoit fort. D, estoit grief. — C, Ne nus ne le porroit descrire.

23 — A, D, et la plus. — C, De plus bele ne de plus.

24 — n’en. A, C, ne. — D, La raine cui pas ne poise.

25 — A, que les a d’assemblées. C, qu’eles i sont alées.

26 — A, Sont en ses chambres menées (faux). C, D, Les a en ces chambres menées. — C ajoute :

Mout fu la reïne cortoise,
A elles joie et envoise.

27 — eles plus. A, faire plus. C, D, faire eles. Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/301 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/302 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/303 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/304 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/305 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/306 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/307 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/308 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/309 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/310 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/311 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/312 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/313 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/314 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/315 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/316 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/317 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/318 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/319 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/320 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/321 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/322 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/323 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/324 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/325 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/326 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/327 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/328 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/329 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/330 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/331 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/332 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/333


LVI. — De Grongnet et de Petit, p. 30.

A. — Paris, Bibl. de l’Arsen., Mss. B. L. F. 60, fol. 6 vo à 7 ro.

B. — Paris,» Bibl. nat., Mss. fr. 25545, fol. 19 vo à 20 ro.


Le ms. de l’Arsenal porte dans la nouvelle numérotation le no 3114.


Publié par M. Fr. Michel à la suite du Roman de la Violette, 321-327.


Vers 1 — peu est. B, n’est pas.

2 — Girbers. B, .I. clers. — M. Fr. Michel voit dans ce Girbert, dont le nom n’apparaît que dans un ms., Gibert de Montreuil, l’auteur du Roman de la Violette. Cette identification, sans être impossible, ne repose sur aucune preuve (Cf. Histoire littéraire, XVIII, 769 et XXIII, 92.)

3 — Car il. B, Et mout.

5 — B, Envieus, faillis.

6 — B, Nonpourquant ja fu li.

7 — Qu’il. B, Qui. — que ors. B, c’ores.

8 — B, En paroles, en diz.

10 — c’est. B, est.

12 — chascuns est mais. B, li siecles est.

13 — B, Dou bien si le tien et acrape.

14 — qu’il. B, qui.

15 — richesse. B, largesce.

16 — muez li grains em. B, li grains devenus.

17 — B, On lait la rose et queut l’ortie. — Le mot rose doit évidemment être mis à la place de « ronce », comme l’indique le vers 20.

18 — Ce vers, dans B, est placé avant le précédent.

19 — B, avarice à li.

21 — Ausi. B, Ensis. — sa mace. B, la nasse.

23 — bien. B, biau.

24 — tantost. B, tos tens.

25 — Qu’il. B, Qui. — ne. B, et.

26 — B, Pour ce ne.

27 — nul. B, à.

30 — Tantost. B, Si tost.

31 — B, Et je quier qui.

32 — je tout avant. B, tout premerain.

33 — B, .I. sergent qui fait laide frume.

37 — B, Groingnès est mes premerains mès.

38 — n’en sel. B, n’autre.

41 — Touz. B, Mout. — touz. B, mout.

43 — keus. B, cuens.

45 — molt. B, trop.

46 — B, Par le conseil Petit font.

49-52 — Ces vers manquent dans B.

54 — ruis. B, ris. — Après ce vers, B ajoute :

Petis est plains de mavaise ire,
Petis la cuisine nos livre.

56-75 — Ces vers manquent dans B.

67 — Le ms. A porte D’onnor : il faut corriger non pas « De onnor », mais Et d’onnor.

76 — tieus serjans. B, tel sergent.

78 — une gent les ont. B, ils ont .I. gent.

80 — Qu’il. B, Qui.

82 — met touz. B, a mis.

85-86 — Ces vers manquent dans B.

87 — les. B, le.

88 — biaus. A, biau. — deserrer. B, despiter.

89 — Biautez. B, Biaus dis.

90 Que. B, Car. — revelle. B, se melle.

91 — bien. B, ge.

93 — Esraigier. B, Essarter.

94 — Se. B, S’uns. — s’eüst. B, s’avoit.

96 — large, lisez larges. — B, Qu’il fu et.

98 — B, Et donnast à la povregent.

100 — B, Occire porroit.

102 — B, Et se tenist jolis.

103-105 — Ces vers manquent dans B.

106 — Et qu’il se. B, Et se. — Ce vers, dans B, est suivi de celui-ci :

Sachiez se il devenoit teus.

107-108 — Ces vers manquent dans B.

109 — B, En paroles, en dis, en fais.

111-112 — B :

Et Honors seroit ravescue,
El Largece qui est perdue.

Après ce vers B ajoute :

Et Charitez s’en est alée,
Envis iert jamais recouvrée,
Et Loiautés s’en est fouie,
Ne sai où ele est apouie,
Mais s’eles estient revenues,
Par aus serient ancor tenues
Maintes beles plenieres cors ;
A eux venroit chascuns le cors.

113 — B, Lors .I. clers partout.

114 — Partout. B, Entrer.

117 — B, Mout plus souvant.

118 — Après ce vers, B ajoute :

Qu’Avarice les a cuvers,
.I. pechiez qui tant est pervers,
Qui tout le mont a perverti
Et à son vouloir converti.

122 — B, Por ce dist. .I. clers.

123 — B, dou monde depart.

125 — ainçois la. B, car tout le.

126 — Gerbers. B, .I. clers.


LVII. — Du Chevalier a la robe vermeille, p. 35.

A. — Paris, Bibl. nat., Mss. fr. 837, fol. 128 ro à 129 vo.

B. — Paris,» Bibl. nat.,» Mss. fr.» 1593, fol. 149 ro à 150 vo.


Ce fabliau se retrouve aussi dans le ms. de la Bibliothèque de Pavie (13o E 5, fol. 85 vo à 87 vo), que M. A. Mussafia a analysé dans les Sitzungsberichte der k. Akademie der Wissenschaften (de Vienne), Phil.-Hist. Classe, LXIV, 545-618 ; mais, d’après M. Mussafia, le texte en est tellement corrompu qu’il est presque inutile d’en relever les variantes (p. 616).

Publié par Barbazan, II, 168 ; par Méon, III, 272-282 ; et traduit par Legrand d’Aussy, II, 328-334, sous le titre de « La robe d’escarlate ».


Vers 1 — Le comté de Dammartin en Brie, dont le comte le plus célèbre fut, au XVe siècle, Antoine de Chabannes, avait été apporté en dot à son mari par Marguerite de Nanteuil.

3-4 — B :

Une merveillouse aventure
C’uns chevaliers qui sanz laidure.

5 — ou païs. B, en peis tot.

13 — Avoir, lisez Avoit. — B, Pou avoit entre .II.

15 — erroit. B, aloit.

18 — Et. B, Mès.

19 — à. B, en. Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/338 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/339 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/340 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/341 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/342


LVIII. — De la Crote, p. 46.

A. — Paris, Bibl. nat., Mss. fr. 837, fol. 332 vo à 333 ro.

B. — Paris,» Bibl. nat.,» Mss. fr.» 1593, fol. 177.


Publié par Barbazan, I, 5 ; et par Méon, III, 35-37, sous le titre de « Li Fabliaus de la merde », qui ne se trouve que dans B.


Vers 10 — sist. B, fu.

13 — Apoingne. B, Empoingne.

15 — B, Dame, foi que vous me.

17 — B, Qu’est ce.

19 — ert. B, est.

21 — est. B, sot.

25 — B, Et la dame tot.

27-28 — Remplacés dans B :

Semblant fait qu’ele se desfrote.
S’a trové une masserote.

29 — estoit. B, ert. — d’un. B, que .I.

30 — le tire. B, la sache.

31 — soi le. B, li la.

33 — dist. B, fet.

34 — devoie. B, osoie.

36 — B, Que je tieng entre.

39 — Issi. B, Ainsi.

41 — puis le. B, et si.

42 — B, Par foi, » fet il, « je cuit. — Les vers qui viennent après sont déplacés dans B et se suivent dans cet ordre : 42, 49-50, 45-48, 43-44, 51.

49 — B, Por ce qu’ele est .I. petit.

50 — B, Par mon chief, c’est. — Fermer les guillemets après ce vers, et les rouvrir au commencement du vers 52.

53 — bouche. B, gole.

54 — B, La masche et mete.

56 — B, Par le sanc Dé.

59 — B, C’est merde de tot.

62 — B, Je vos doi.


LIX. — De Gauteron et de Marion, p. 49.

Publié par Barbazan, III, 126 ; par Méon, III, 489-440 ; et traduit par Legrand d’Aussy, I, 287.


Ce fabliau se trouve cité dans la pièce des Taboureurs, publiée par Ach. Jubinal (Jongleurs et Trouvères, 164).


LX. — De l’Anel, p. 51.

Publié par Barbazan, III, 123, et par Méon, III, 437-438.


Vers 43 — * premiers ; ms., premier.


Ce fabliau, dont Legrand d’Aussy parle (IV, 309) sans en donner ni analyse ni extrait, a été imité par Vergier (Contes, I, 229), sous le nom d’« Anneau de Merlin ». (Cf. Fauchet, Œuvres, 1610, fol. 584.) Nous le retrouvons aussi, mais beaucoup allongé, dans le recueil (Conte 32e, p. 51) intitulé : « Rousskia zavietnia skazki » (Contes secrets russes), qui, croyons-nous, n’a pas encore été signalé. Ce recueil forme un petit volume in-8o de vii-199 pages, imprimé sans lieu (Valaam ?) ni date (sans doute en Allemagne, dans ces dernières années. Nous en avons eu connaissance grâce à M. Aug. Teste, qui l’a traduit et qui se propose de le publier, si toutefois la crudité des expressions n’y met obstacle.

Nous avons retrouvé dans ces Contes plusieurs histoires parures dans nos deux premiers volumes, et dont nous donnons ici la liste avec renvois aux pages de notre édition et du recueil. C’est d’abord la Borgoise d’Orliens (I, 117 ; II, 291), que nous revoyons dans le Conte 77e (p. 198) ; Brunain, la vache au prestre (I, 132 ; II, 293), n’est autre que le Conte 49e (p. 109) ; et le Debat du C. et du C. (II, 133, 322) est un peu écourté dans le Conte 9e (p. 10). Nous signalerons désormais, en les rencontrant, les ressemblances des contes russes et de nos fabliaux.


LXI. — Du Prestre ki abevete, p. 54.

10 — * icele ; ms., ce.

23 — « i » manqué dans le ms.

46 — « bien » manque dans le ms.

60 — La syntaxe demanderait contrester. Ne peut-on lire le vers ainsi :

Que ne pot estre contresté ?

65 — « si » manque dans le ms.

81 — « Et » manque dans le ms.

82 — * ahans ; ms., hans.

84 — * encor ; ms., encore.


Nous retrouvons ce fabliau, jusqu’ici inédit, dans Boccace (Journ. VII, nouv. 9), et c’est là que La Fontaine l’a pris pour en faire la seconde histoire de sa Gageure des Trois Commères, le Poirier enchanté (Cf. Romania, III, 314). Dans la Germania (XXI, 385-399), M. Liebrecht a étudié ce conte dans toutes ses versions sans mentionner celle de La Fontaine.


LXII. — Du Prestre et des .II. Ribaus, p. 58.
[Lisez fol. 235 ro à 236 ro.]

Analysé par Legrand d’Aussy, III, 137-140.


Vers 40 — « Et » manque dans le ms.

44 — Troyes était le lieu de foires bien connues au moyen âge. C’est là que se passe une partie de l’action de Pleine Bourse de Sens (p. 89).

100 — Ce fabliau, ainsi que celui de S. Pierc et du Jougleor (Méon, III, 282-296), nous donne quelques détails sur le jeu de dés, dont la vogue fut si grande au moyen âge.

141 — * laisse ; ms., lassie.

181 — qu’ïl, lisez qu’il.

251 — L’orthographe de « tos », rimant à « dos », prouve qu’à l’époque du fabliau ce mot se prononçait comme aujourd’hui, sans faire sentir l’s.


LXIII. — Du Pescheor de Pont seur Saine, p. 68.

Il faut joindre au ms. de la Bibl. nat., que nous avons cité, le ms. 179 bis de la Bibl. de Genève, qui nous offre un long fragment (fol. 4 ro à 7 vo) de ce fabliau, dont nous devons la collation à l’obligeance de M. Ritter. Nous désignons ce ms. par B et celui de la Bibl. nat. par A.

Publié par Barbazan, III, 183 ; par Méon, III, 471-478, et donné en extrait par Legrand d’Aussy, IV, 312-314.


Vers 2 — B, D’on pecheour. — seur. B, sus. — « Pont seur Saine », aujourd’hui Pont-le-Roi, dans l’Aube.

3 — B, Qui esposa.

5 — B, Catre vaches et nuef berbis.

9 — son. B, sus.

10 — B, Ensy faysoit.

12-15 — Ces vers manquent à B.

16 — se. B, la.

20 — bone. B, longue.

22 — B, Voudroit estre sovant.

23 — jor. B, soer.

25 — B, Qu’il avoit lon et dur et gros.

26 — B, Au poin. — l’ot. B, l’a.

27 — B, Qui ne le sant.

29 — B, Perrin.

30 — B, ne que mon pere.

31 — B, Ne que ma mere.

33 — cil. B, il.

34 — B, Con tu m’en monstres le samblant.

35 — cuit. B, croy.

37 — B, Ains vous.

38 — B, Et me.

41 — B, Belle cote et biau.

43 — B, Se autre.

45 — « te » manque à B et fausse le vers.

46 — B, Tu m’ayroyes.

49 — si bien. B, ja tant.

51 — B, le guinimart.

52 — « que » manque à B. Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/348 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/349 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/350

194 — B, Elle l’acole et se le bayse.

195 — El. B, Puys.

197 — B, Elle s’escrie à aute.

199 — B, Messires a son vit trové. — Après ce vers s’arrête le ms. B, auquel il manque un feuillet.

208 — Gauvain, l’écuyer du roi Arthur, est ordinairement, dans les romans de la Table ronde, considéré comme le type du parfait chevalier. (Cf. le Mantel mautaillié.)


Nous retrouvons une imitation de ce conte dans l’histoire que raconte le bouffon dans le Xe chant du Mambriano de Francesco Bello, dit l’Aveugle de Ferrare. Quant à l’autre imitation que cite Legrand d’Aussy (Sedaine, Pièces fugitives, 138-141), elle n’est que bien lointaine.


LXIV. — Des .III. Meschines, p. 76.

Publié par Barbazan, III, 142, et par Méon, III, 446-451.


Vers 3 — « Brilli », que nous n’avons pu identifier, est certainement tout près de Rouen, comme le prouve la facilité avec laquelle une des meschines se rend à la grande ville et en revient.

15 — Ces noms de trouvères nous sont inconnus.

16 — « Buesemoncel ». Nous ne pouvons identifier ce nom de lieu, non plus que Brilli.

100 — * pissier ; ms., pissiez.


LXV. — De la Damoisele qui ne pooit oïr parler de foutre, p. 81.

A. — Paris, Bibl. nat., Mss. fr. 837, fol. 182 vo à 183 ro.

B. — Paris,» Bibl. nat.,» Mss. fr.» 1593, fol. 182 ro à 182 vo.


Publié par Barbazan, III, 160, et par Méon, III, 458-462.


Vers 7 — Qui, lisez Que.

21 — B, Et conterent.

23 — « li » manque à B, ce qui fausse le vers.

38 — fait, lisez fet.

40 — dist il. B, fet il.

44 — chanté. B, parlé.

46 — B, Si ont.

48 — ce. B, ge.

52 — ce est. B, c’est, qui fausse le vers.

56 — B, froté à .XII.

75 — adès en. B, dedenz.

77 — la. B, li.

82 — sor. B, sas.

88 — B, plus lonc .I. poi.

90 — haveüre. B, navreüre.

99 — B, Si[re].

103 — cil. B, il.

104 — le. B, la.

113 — B, botez, hortez.


L’idée principale de ce fabliau est la même que celle de la Dame qui aveine demandoit pour Morel, publiée dans notre premier volume, p. 318-329 (Cf. II, 308), de la Pucele qui abevra le polain, et du Porcelet, que nous publierons plus tard. Une autre version toute différente existe dans le ms. 354 de Berne, fol. 58 ro à 59 vo ; nous la donnerons prochainement. Les Contes secrets russes (voy. p. 334-335) nous offrent aussi la même idée dans le 15e conte, p. 22 ; dans le 36e, p. 65, et dans le 40e, p. 73. L’extrait donné par Legrand d’Aussy, IV, 315-317, est imité du ms. de Berne.


LXVI. — Du Faucon lanier, p. 86.

Cette pièce, inédite jusqu’ici, nous donne le sens primitif du mot lanier, tout d’abord appliqué seulement aux faucons.


LXVII. — De Pleine Bourse de sens, p. 88.

A. — Paris, Bibl. nat., Mss. fr. 887, fol. 68 vo à 70 vo.

B. — Paris,» Bibl. nat.,» Mss. fr.» 1593, fol. 125 vo à 128 ro.

C. — Bibl. de Pavie, Mss. 130 E 5, fol. 15 ro à 18 ro.


Nous empruntons les variantes du ms. C (Bibl. de Pavie) à M. A. Mussafia, Sitzungsberichte der k. Akademie der Wissenschaften (de Vienne), Phil.-Hist. Classe, LXIV, 555-557.

Publié par Barbazan, I, 61 ; par Méon, III, 38-53 ; par M. Al. Assier, dans la Bibliothèque de l’Amateur champenois, sous le titre de Ce qu’on apprenait aux foires de Troyes et de la Champagne au XIIIe siècle, 2e éd., 12-29 ; et traduit par Legrand d’Aussy, IV, 1-6.


Vers 4 — Ce vers manque à B.

5 — Li. C, Cil.

7 — B, C, Qu’il ert sages.

8 — avoit. B, si ot. C, s’avoit.

9 — que l’en. A, que on.

10 — B, « que » manque.

12 — seignor. C, mari.

14 — une amie. B, bele amie.

16 — B, C, Et ele le servi.

17 — A, Qui mout. C, Que mout. — le savoit. B, se vauït.

18 — dame. B, fame. — perçoivre. B, aperçoivre.

19 — vit. B, voit.

20 — de. C, plus. — B, Si ne se pot mie tenir.

21 — B, C, Que nou deïst. — C, « à » manque.

22 — B, « Biau sire, à mout grant. — grande. C, grant.

24-25 — Ces deux vers se lisent dans A :

Et il li dist : « Dame, por qoi ?
— Por qoi ? Or vous en prenez garde.

25 — or i. C, ne.

27 — honni. A, C, ocist.

29 — B, C, Car.

30 — A, Et chascuns dist. C, Et tout li mondes vous en het.

31 — A, Et sa vertuz et ses pooirs. C, Dieu et trestous ses pooirs.

32 — n’est. B, ne.

34 — s’en part. C, s’en va. — iriez et. B, coureciez et. C, courrouciez.

35 — Si. C, Et.

36 — B, Qui mout estoit et bon et bel. C, Qui fort estoit et noble et bel.

38 — est apelée. B, estoit apelez. — La ville de « Dysise, » aujourd’hui Decize, à quelques lieues de Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/355 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/356 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/357 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/358 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/359 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/360 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/361 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/362 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/363 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/364 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/365 devenue une ville de Provence. — Cf. aussi le Mercure galant, octobre 1654.


LXVIII. — Le Pet au Vilain, p. 103.

A. — Paris, Bibl. nat., Mss. fr. 837, fol. 315 ro.

B. — Paris,» Bibl. nat.,» Mss. fr.» 1593, fol. 71 vo à 72 ro.

C. — Paris,» Bibl. nat.,» Mss. fr.» 1635, fol. 63 ro à 63 vo.


Publié par Barbazan, I, 108 ; par Méon, III, 67-69 ; par Ach. Jubinal, Œuvres complètes de Rutebeuf, 2e éd., II, 86-90, et donné en extrait très-court par Legrand d’Aussy, II, 352-333, sous le titre de : l’Indigestion du vilain.


Vers 3 — charité. B, verité.

4 — pais. C, foi. — loiauté. B, charité. — A, Ne sens ne bien ne verité.

10 — cuit. B, croi.

26 — por voir. A, de voir.

27 — ert. B, C, est.

28 — ert. B, est.

29 — Ce vers et le suivant sont intervertis dans A.

31 — Que. C, Car.

32 — en. A, C, s’en.

36 — fus, lisez fu.

37 — la. C, sa.

38 — à. B, de, qui fausse le vers.

39 — en. A, C, il.

40 — Car si. A, C, S’or. — il est. A, si est. C, il iert.

46 — B, l’esloie.

47 — B, Que. — par. A, C, por.

49 — en. B, l’en.

51 — qu’il. B, qui.

52 — A, enporte.

57 — A, C, à vilain.

59 — B, à tel.

63 — A, C, A ce.

65 — B, entrer vilains.

68 — l’en. C, hom.

72 — la. B, sa.

74 — Le conte d’Audigier (Méon, IV, 217-233), parodie des chansons de gestes, était célèbre au moyen âge. Nous le voyons cité dans l’Aiol (vers 953 et 992, éd. J. Normand et G. Raynaud) et dans le Jeu de Marion et Robin (Adam de la Halle, éd. Coussemaker, 409-410).


Nous retrouvons à peu près l’idée de ce fabliau dans le 16e conte, p. 25, des Contes secrets russes (voy. p. 334-335)


LXIX. — De le Vescie a Prestre, p. 106.

Notre texte est établi d’après la copie de la Bibliothèque nationale (coll. Moreau, 1727 ; Mouchet, 52). Nous désignons par M cette copie, dans laquelle, comme aussi dans celle du fabliau no LXXI, nous avons essayé de régulariser certaines notations orthographiques (mut pour molt, eis pour ez, ki pour qui, etc.).

Publié par Méon, Nouveau Recueil, I, 80-90 ; par Renouard dans Legrand d’Aussy, IV, app. 18-21, et par M. Aug. Scheler dans les Trouvères belges, 214-224 ; analysé par Legrand d’Aussy, IV, 177-184.


Vers 4 — La présence dans ce fabliau de la ville d’Anvers nous prouve bien que le tiois auquel il est emprunté est simplement du néerlandais. Du reste, les formes dialectales de cette pièce appartiennent bien à la région française du nord.

8 — * amasser. M, amassier.

25 — * estovera. M, estovra.

32 — « et » manque dans M.

41 — Les jacobins étaient au moyen âge le sujet de mille satires qu’ils ne justifiaient que trop.

43 — La rime défectueuse de ce vers pourrait être rectifiée en corrigeant : Cant aucuns desviiet ravoie.

44 — * en. M, on.

45 — * chés. M, chil.

48 — Ce vers manque dans M.

59 — * Ke ne. M, Ki ne.

97 — * vers. M, envers.

99 — * orfenines. M, orfenins.

104 — * si. M, se.

108 — * Naie, voir. M, Nai, voi.

120 — * puet. M, puet bien, qui fausse le vers.

122 — * Nos. M, No.

143 — * voroie mie. M, voroi mies.

164 — * promesse. M, premesse.

161 — * ont. M, sont.

171 — * flons. M, fions.

181 — * cors. M, cor.

188 — * serré la teste. M, ferré la reste, qui est sans aucun doute une faute de lecture (Cf. vers 178 et un exemple de cette locution dans Littré sous serrer).

207 — * dites. M, dite.

215 — * otriiet. M, orriiet.

219 — * ains ke li jors. M, ans ke li ors.

230 — * Encore. M, Encors.

237 — * vos. M, vo.

262 — « Dieus » manque dans M.

264 — * n’en. M, m’en.

266 — * malmener. M, malmené.

275 — * tieng. M, ting.

284 — * ke nus n’i amene. M, que nos ni amenes.

288 — * la voiés bien netoiie. M, vos la voiiés bien netoiiée.

319 — * Tieus. M, niex, faute de lecture du copiste.


Cette histoire, qui serait, dit-on, arrivée à Jean de Meung, le continuateur du Roman de la Rose (Hist. litt., XXIII, 158), a été imitée par l’auteur des Aventures d’Eulenspiegel ; on la retrouve aussi dans le Parangon des Nouvelles.


LXX. — De Celle qui se fist f…, p. 118.

A. — Paris, Bibl. nat., Mss. fr. 837, fol. 166 ro à 166 vo.

B. — Paris,» Bibl. nat.,» Mss. fr.» 1593, fol. 183 vo à 184 vo.

C. — Paris,» Bibl. nat.,» Mss. fr.» 2173, fol. 95 ro à 96 ro.

D. — Bibl. de Berne, Mss. 354, fol. 59 vo à 60 ro.


Nous empruntons les variantes du ms. de Berne à la copie de la Bibliothèque nationale (coll. Moreau, 1720 ; Mouchet, 46).


Publié par Barbazan, III, 167 ; par Méon, III, 462-466, et donné en extrait par Legrand d’Aussy, II, 328-329.

Le ms. A a pour titre : « De la dolente qui fu f… », et le ms. D : « De la dame qui fu f… sor la fosse de son mari ».


Vers 1 — A, Entrues que. C, Puisque la. D, Tandis con.

2 — A, De fables. D, De fabliaus. — A, D, et il me tient. C, et il m’en tient.

3 — C, D, un voir.

4 — petit. C, D, mout pou. — d’avoir. B, savoir.

6 — ert. C, fu.

7 — Le. A, B, Li. — Ce vers et les trois suivants se lisent ainsi dans C :

Mourut, faire li couvenoit,
Et sa fame qui mout l’amoit
En fu, de sa mort, mout iriée ;
Mès fame s’est lues atiriée…

8 — fu et. B, par fu. — et par fais. D, par sanblant.

10 — A, s’est tost atirie. D, est tantost atiriée.

11 — a, lisez à.

13 — ra. B, D, a.

15 — C, tant l’a. D, l’ot tant.

17 — C, D, De grant duel demener.

18 — B, Et sovent chetive se claime.

19-20 — Ces vers manquent à C ; 19-22 manquent à D.

22 — C, Qu’ainz. — C, duel gregnor. — C et D placent ici ces deux vers :

Ses poinz detort et tous ses dras,
Et si se paume à chacun pas.

Dans D, le premier vers se lit :

Ses poinz deront et tort ses dras.

24 — D, Lors.

25 — C, Et dementer et. D, Et demener et.

26 — de tordre, lisez detordre. — C, Nus ne l’em puet arieres traire. D, Que nus ne lo porroit retraire.

27 — C, Ançois. D, Et après. — « de » manque à D. Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/371 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/372 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/373

116 — C, Dame. — D, Que trop est de.

118 — trop poi. C, D, petit. — « trop » manque B.

119 — est ses. C, D, li est. — remuez. D, remeüz.

120 — A, si est dervès. C, il est dervés. D, s’est deceüz. — Après ce vers, D ajoute :

Que onques nus en la contrée
Ne vit nule si esprovée
Con ceste fu qui cest duel fist ;
Et après en joa et rist.
Ce fenist de la boene fame
Qui fu fotue, ce me sanble,
Sor la fosse de son mari :
Mal marier se fait ensi.
Ci vos en lairon sanz plus dire,
Des exanples est cist lo mire.


L’histoire de la Matrone d’Éphèse, d’origine sans doute milésienne, se retrouve dans toutes les littératures, depuis Pétrone jusqu’à La Fontaine. Aussi ne pouvons-nous mieux faire que de renvoyer, pour les différentes versions de ce conte, à l’article de M. d’Ancona sur les sources du Novellino (Romania, III, 175-176).


LXXI. — Des .III. Chevaliers et del Chainse, p. 123.

Notre texte est établi d’après la copie de la Bibliothèque nationale (coll. Moreau, 1727 ; Mouchet, 52), que nous désignons par M (Cf. notes du fabliau LXIX).

Publié par Méon, Nouveau Recueil, I, 91-103, et par M. Aug. Scheler dans les Trouvères belges, 162-174 ; traduit par Sainte-Palaye, Mémoires sur l’ancienne chevalerie, III, 138, et par Legrand d’Aussy, I, 235-242.


Vers 7 — * Anui. M, Anuit.

8 — * ches. M, chis.

34 — * icele. M, cele.

56 — * vo. M, vos. — aroie. M, aroi.

57 — * De mon. M, De moi.

58 — * si. M, se.

60 — « le » manque à M.

92 — * Fors. M, For.

118 — * Proëche. M, Pereche.

121 — * encuse. M, escuse.

143 — * chevalier. M, chevaliers.

149 — * nule. M, nul.

167 — * amur. M, amors.

168 — La copie a meure, qui est préférable à « neure », correction de M. Scheler.

172 — * coz tez. M, toz tez.

181 — * couste. M, coute.

190 — * S’en. M, Si en.

195 — * ke s’ensi. M, qu’ensi.

197 — * li seroit. M, ne li seroit.

205 — * son. M, à son.

218 — * à l’armer. M, alarmes.

219 — * chauces. M, chauce.

229 — * d’achier. M, d’achiet.

232 — * ja. M, et ja.

235 — * s’esmaie. M, s’enmaie.

244 — * mengier. M, mengiers.

259 et 334 — * Par. M, Por.

280 — * contralhiés. M, contalhiés. — Ce vers et le précédent ne riment pas, mais assonent.

301 — * sor tot, M, por tot.

310 — * Encor. M, Encors.

320 — * bachelers. M, bacheler.

336 — * Tant. M, Cant.

346 — * roial. M, loial.

353 — * Lors. M, Lor.

374 — La rime taisir prouve que l’r finale ne se prononçait pas. Peut-être faut-il lire, comme le propose M. Scheler : Ne mains parlier ne mains taisieu.

375 — * bacheliers. M, chevaliers.


LXXII. — Des .III. Chanoinesses de Couloingne, p. 137.

Le ms. de l’Arsenal porte dans la nouvelle numérotation le no 3525.


Publié par M. Aug. Scheler, Dits de Watriquet de Couvin, 373-379.


Vers 4 — * Qu’on ; ms., Von.

10-3 — Ces noms connus de villes du Hainaut servent assez à prouver la nationalité de l’auteur du fabliau, qui est de Couvin (évéché de Liége).

12 — riante, lisez mainte.

15 — Sans ajouter, lisez Sanz ajouster.

23 — M. Scheler, tout en constatant qu’à Cologne il a existé un canonicat de dames, ne veut voir ici qu’une fiction du poëte.

29 — leurs, lisez leur.

31 — * mout ; ms., mont.

55 — faisoit, lisez fesoit.

57 — * plains ; ms., plain.

63 — fu, lisez fui.

79 — Il faut voir dans le nom Raniquet une confusion de prononciation : les chanoinesses croient connaître le poëte, et ne se rappellent que confusément son nom, qu’elles estropient ; elles font ainsi Raniquet de Watriquet.

81 — Ne s’agit-il pas ici du château d’Arabloy, près de Gien, dont M. Pillon a écrit l’histoire dans les Mémoires de la Société archéologique de l’Orléanais, IV, 199-204 ?

82 — Ce comte de Blois est Gui de Blois.

83 — Dans le ms., ce vers est ainsi écrit : Et monseignor mesire Gauchier. Il s’agit du connétable.

93 — * qu’entre ; ms., que tre.

95 — voulons, lisez voulon.

102 — sans, lisez sanz.

104 — J’i, lisez G’i.

111 — le, lisez la.

118 — * Que ; ms., Ce.

123-4 — Le titre et le commencement de la chanson, que nous avons ici, ne se retrouvent nulle autre part.

130 — * En a l’une ; ms., L’une en a.

133 — comandement, lisez commandement.

140 — Supprimez l’s placée après les points.

146 — Supprimez « et ». — Le fabliau dont il est parlé ici ne nous est pas parvenu. Ce n’est certainement pas le Jugement des C… (Méon, III, 466-471).

157 — cele, lisez celle.

171 — La fin du vers est ici grattée, ainsi que les quelques mots des vers précédents que nous avons remplacés par des points.

178 — Vers gratté.

184 — Il manque ici tout un feuillet, à peu près 56 vers.

194 — rime, lisez crime.


Ce fabliau est précédé, dans le ms (fol. 84 vo), d’une grande miniature fond quadrillé rouge, bleu et or, avec une fleur de lis d’argent sur les carreaux bleus et rouges. Les trois chanoinesses, nues, sont dans trois tonneaux surmontés d’une sorte de dais à rideaux. Le poëte est assis ; il tient une coupe en forme de calice de la main droite, et un pilon de volaille ou un os de jambon de la gauche. Ce qu’il y a de singulier, c’est que la table, qui est couverte d’une nappe, et où l’on voit entre autres choses un couteau et un vase à deux anses, est une tabula au sens strict ; elle n’a pas de pieds et est posée sur les genoux du trouvère, dont la robe presque monacale est mi-partie à dextre de vert, et à senestre d’une couleur brun jaunâtre très-claire (Cf. la miniature de présentation et celle du fol. 144 vo).


LXXIII. — Des .III. Dames de Paris, p. 145.

Le ms. de l’Arsenal porte dans la nouvelle numérotation le no 3525.


Publié par M. Aug. Scheler, Dits de Watriquet de Couvin, 381-390.


Vers 3 — Les noms de ces trouvères ne nous sont pas autrement connus.

10-11 — Le jour de l’Épiphanie. — La légende raconte que les rois mages vinrent à Cologne. La cathédrale possède encore une chapelle qui leur est consacrée.

18 — Tous les noms de ce fabliau, qui s’appliquaient sans doute à des personnages de l’époque, ne nous disent rien aujourd’hui. La date (1320) est à remarquer.

22 — sans, lisez sanz.

42 — absous, lisez absouls.

47 — L’enseigne de taverne « des Maillez », que nous rencontrons ici, est à noter.

48 — * li ; ms., le.

94-96 — Ces trois vers sont le commencement d’une chanson qui ne nous est pas connue.

101 — * à ; ms., et.

108 — * est ; ms., sont.

113 — bon, lisez bons.

121 — Supprimez la virgule après « Manjue ».

122 — vous, lisez vins. — Le vin « d’Ervois » est sans doute le vin d’Arbois, cru bien connu du Jura.

123 — Vin de Saint-Émilion, aussi estimé au moyen âge que de nos jours (Cf. Méon, I, 153).

154 — De nos jours encore, les Highlanders portent la cotte courte.

159 — Sa chemise, lisez Son corset.

164 — Refrain que nous ne connaissons pas.

165 — leurs, lisez leur.

167 — * Dehors ; ms., Hors.

200 — * chetif baron ; ms., chetis barons.

201 — en, lisez em.

219 — * teste ; ms., testes.

234 — * odorent ; ms., odoient.

240 — Le ms. n’a pas « ne ».

256 — buche, lisez bouche.

269 — * out ; ms., ont.

276 — * mis ; ms., mist.

289 — * memoire ; ms., mimoire.


La miniature de ce fabliau (fol. 88 vo), à fond quadrillé, représente une table bien servie, et derrière, les trois dames debout et buvant. Elles ont de longues robes flottantes et de curieux bonnets à la phrygienne, dont la longue pointe dressée est recourbée en avant, et dont la queue étroite recouvre le cou et tombe sur le haut de la robe.


LXXIV. — Du Vilain Mire, p. 156.

A. — Paris, Bibl. nat., Mss. fr. 837, fol. 139 ro à 141 ro.

B. — Bibl. de Berne, Mss. 354, fol. 49 vo à 52 ro.


Nous empruntons les variantes du ms. de Berne à la copie de la Bibliothèque nationale (coll. Moreau, 1720, Mouchet, 46), qui a pour titre : « Do Mire de Brai. »

Publié par Barbazan, I, 1 ; par Méon, III, 1-13 ; par Renouard dans Legrand d’Aussy, III, app. 1-5 ; analysé par Legrand d’Aussy, III, 1-11.


Vers 1 — B, ert .I. vilains mout.

2-4 — B :

Qui trop avoit, mès mout fu chiches ;
.II. charrues ot et .VIII. bues
Qui totes erent à son hues.

5 — B, Et .II. jumenz et .II. roncins.

6 — B, et blez et vins.

8 — B, qu’il ne prenoit.

9 — B, ses amis.

10 — B, do pais.

11 — B, Tant qu’il lor dit qu’il.

12 — B, s’il la savoit.

16 — B, Qui estait viauz.

17 — B, Qui une fille avoit.

19-24 — Ces vers manquent à B.

25 — B, parlerent.

26 — B, Et au chevalier.

27 — por. B, à oes.

28-30 — Ces vers se lisent ainsi dans B :

Qui mout estoit riche et puissant :
Assez avoit or et argent.
Que vos diroie [je] en present ?

31 — B, Fu acordé lo.

32 — fu. B, ert.

33-36 — Ces vers sont remplacés dans B :

Ainz quanque li plot otroia,
Et li vilains moût se hasta.

37 — B, A l’ainz que il pot.

38 — B, Cele.

39 — « ele » manque à B.

41 — B, Con des noces.

42 — mie. B, une.

43 — B, Que.

45 — mie. B, pas.

47 — il ira à la. B, or ira à sa.

48 — B, Li prestres iert en mi.

49 — B, A cui il est toz jors foiriez.

52 — B, I ira tant hui.

54 — B, Si que jamès.

55 — B, N’elle lou prisera un pain.

56 — B, « Halas ! chaitiz, » dist.

59 — B, Forment se prist.

60 — B, il s’en porra.

61 — si, lisez se.

62 — B, Chascun matin, quant je movroie.

63-64 — B :

Pour aler fere mon labor,
El plorroit tot le lonc del jor.

65 — B, Et tant, cuit bien que qu’el plorroit.

66 — A, desvoieroit.

67 — B, Et au soir, quant je revendroie.

71 — à li. B, de li.

72 — B, Mès ainz auré.

74 — B, Et ele li va.

77 — B, Et fromache à mout.

80 — B, De la main qu’il ot.

81 — lez. B, en [mi].

83-84 — B, chevous et fous.

85 — B, L’a batue tot autresi.

86 — B, s’el l’eüst bien.

87-120 — Ces vers manquent à B.

121 — B, Puis si s’en va les.

122 — B, Et cele remest.

123 — dist. B, fet.

126 — B, Dieus ! fu ainz.

127 — B, Je cuit qu’il ne set que ce sont.

129 — B, Ne m’en donast il mie tant.

130 — B, Que qu’ele s’aloit.

131 — B, Estes vos .II. serjanz lo roi.

132 — blanc. B, bel.

133-140 — B :

Qui dedanz la meson entrerent
Et à disner li demanderent ;
Et el lor dona volentiers.
Puis lor a dit : « Biaus amis chiers,
Or me dites, se vos volez,
Don vos iestes, et que querez. »

141 — B, dist : « Dame, par ma foi.

143 — B, Qui nos envoie mirre.

145 — B, A que fere ?

146 — B, au roi, est si.

147 — Ce vers dans B est placé après 148 et ainsi écrit :

Il a passé .VIII. jors dès ier.

148 — B, Qu’el ne puet.

149 — B, Que.

151 — B, Li rois en est forment iriez.

152 — B, Se il la pert, jamès n’iert liez.

153-156 — B:

Saignor, ja ne vos esmaiez ;
Mès loin n’irez, ja ne quidiez ;
Je vos di bien que mon mari
Est bons mires, je vos afi.

157 — mecines. B, fisique.

158 — B, Et de mecine[s] et d’orine.

160 — vous. B, nos.

161 — B, De vos gaber, » fet el.

162 — B, Fors tant qu’il est de tel.

163 — B, Qu’il ne vialt dire nule.

164 — B, S’il n’est batuz avant mout bien.

165 — B, Cil responnent.

167 — B, et le troverons nos.

168 — B, Vos lou verroiz tot à estros.

170 — B, A un(s) ruissel qui laissus cort.

171 — B, Dejoste celle vieille.

173 — c’est. B, est.

175 — B, Fet ele, « ou je (faux).

177 — qu’ils, lisez qu’il. — B, que lou vilain ont.

180 — B, Qu’il viegne tost à lui.

183 — ceste. B, nule.

185 — B, s’ot li vilains.

186 — B, Par mautalant conmence à rire.

188 — B, Q’aluns. — ore. B, or ci.

189 — B, Dist l’uns à l’autre.

191 — B, Qu’il die ne bien ne voidie.

192 — delez. B, joste.

193 — B, Del poing l’autre.

194 — grant. B, cort.

195-208 — Ces vers sont remplacés dans B par les suivants :

L’ont à terre jus abatu.
Li vilains a bien conneü
Que lou plus bel n’est mie suen :
« Saignor, » fait il, « n’est mie boen ;
Por Dieu merci, laissiez m’ester.
— Or n’i a donc que del monter, »
Font il, « si en venez au roi. »
N’i quistrent autre palefroi,
Ainz monterent tot esranment
Lo vilain sor une jument.
Et quant venu furent à cort,
Li rois à l’encontre lo cort,
Qui desirranz ert durement
De la santé à son enfant ;
Demande lor qu’il ont trové.
L’uns des serjanz li a conté
Totes les teches au vilain ;
De quel folie il estoit plain.

209 et 224 — B, Li rois respont.

210 — d’itel. B, de tel.

211 — B, dès qu’issi est.

212 — B, Dist li serjanz, « vez moi tot prest.

214 — B, Con l’en li paiera.

216 — B, traiez vos ça.

217 — B, Si faites.

218 — Quar. B, Qui.

219-220 — Ces vers manquent à B.

221 — B, Certes, sire.

223 — B, Ne en maniere rien n’en soi.

228-230 — Ces vers sont remplacés dans B :

Sor les espaules, sor le dos,
Au roi a dit : « Sire, merci ;
Bon mire sui, jel vos afi. »
Li rois lor dit : « Or lou lessiez,
Mar i sera huimès tochiez. »

232 — B, Qui forment fu et.

234 — B, Conment garir il la porra.

235 — B, Car on. — que à. B, '’que.

236 — B, Li convendra il o morir.

237-244 — B :

« Las, » fet il, « se ele rioit,
O l’esfors que ele i metroit,
L’areste li voleroit fors,
Car el n’est pas dedenz lo cors.
Tel chose m’estuet fere et dire
Que je la puisse fere rire. »
Au roi a dit : « Sire, merci,
Faites nos estre en privé liu,
Et si n’i ait ja nule gent
Fors moi et li tant seulement.

245 — B, Puis si veroiz.

246 — B, Car se Dieu plest, bien.

247 — B, Li rois respont : « Mout volentiers. »

249 — B, Errant ont lou feu.

250 — l’ot. B, ot. — Après ce vers, B ajoute :

En la sale sont, ce me sanble,
Li mire et la meschine ensanble.

251 — B, La damoisele.

252 — siege. B, seoir. — mist. B, fist.

254 — B, Onques ses braies li laissa.

255 — B, Puis si s’est lés lou feu.

256 — B, Bien. — B, et [a]aisié.

258 — B, Et li sachiez.

259-260 — B :

Ne trovissiez .I. grateor
Que cist ne fu [il] mout mellor.

261 — B, Et quant la pucele lo voit.

262 — B, O lo grant mal que ele avoit.

264 — la. B, sa.

265 — B, delez lo foier.

267 — B, Se vest, et puis a pris.

268 — B, De la sale ist.

269 — B, Et voit lou roi, si li escrie.

272 — B, Li rois forment s’en (est) esjoï.

273 — B, « Certes, maistres, je vos di bien.

274 — Après ce vers, B ajoute :

Vos m’avez ma fille rendue :
Beneoiz soit vostre venue.

275 — B, Assez aurois joiaus.

276 — B, Li vilains dist eneslou pas.

277 — B, Je ne puis.

278 — B, En mon pais.

279 — B, Par Dieu, » dist li rois, « non ferez.

280 — B, et mon saignor serez.

281 — B, dist lo vilain.

282 — B, En ma meson.

283 — B, Car quant j’en parti au matin.

284 — B, Devoit en aler.

285 — B, ses serjanz.

286 — B, remaindra.

287-290 — Ces vers sont remplacés dans B :

Cil saillirent tot erranment,
Sel battirent si durement.

291 — B, Que li vilains prist.

292 — B, Je remanrai.

293 — à cort. B, del tot.

294 — B, Estancié l’ont del tot.

296 — B, Estre cuidoit fors de la trape.

297 — B, Ezvos.

298-302 — Remplacés dans B :

Dont il i ot, ce m’est avis,
.IIIIcx. o plus, ce me sanble.
Au roi vindrent trestot ensanble.
Chascun dist au vilain son estre ;
Li rois dist au vilain : « Bel mestre.

305-308 — Remplacés dans B :

Li vilains dist : « Por Dieu merci.
Trop en i a, jel vos afi.

309 — B, Us .II. serjanz.

310 — B, Chascuns d’aus saisi.

311 — B, mout trés bien s[av]ot.

313-316 — Remplacés dans B :

Quant li vilains venir les vit,
Grant paor et, au roi a dit :
« Sire, merci, je les garrai.
— Or tost, » dist li rois, « jel verrai.

319 — B, aluma un feu.

320 — B, Il meïsmes fu mestre keu.

321-323 — Remplacés dans B :

Les malades fist arengier ;
Au roi dist : « Je vos voil proier
Que vos descendez là à val.

324 — « Et » manque à B.

325 — B, Il l’otroia.

326 — lui. B, il.

328 — B, Di, va, par lou Dieu.

329 — B, Il a grant poinne en.

331 — Ce vers dans B est placé après le vers 332, qui se lit ainsi :

Fors qu’issi con je vos diré.

333-336 — B :

Et l’ardré trestot en .I. feu ;
Vos autres, i auroiz grant preu,
Car tuit de la podre bevrez.
Et erranment garis serez.

337 — B, Lors a l’uns.

338 — B, N’i ot si contret ne.

340 — B, Qu’il eüst graignor.

343 — B, De toz cels ies tu li plus vain.

344 — B, Mestre, merci.

345-348 — Ces vers manquent à B.

350 — B, Cil sailli sus, si a l’uis pris.

354 — B, Trop a el mestre jantil ome.

355 — B, disant.

357 — B, por nule rien.

358 — B, Que li mire [au] feu.

359 — B, Ainz s’en alerent.

360 — se il. B, s’il. — tuit. B, trestuit.

361 — B, a ce veü.

363 — B, En la sale entre, et dit.

364 — B, mout de cest estre.

366 — B, « Sire, » fait il.

368 — B, ne citoalt.

369 — B, « Mestres, » dist li rois, « or irez.

371 — B, Assez auroiz dras et deniers.

372 — B, et biaus somiers.

373-378 — Ces vers manquent à B.

379 — Ne. B, Et. — ledir. B, ferir.

380 — B, Que grant honte est de vos laidir.

382 — B, hom (à adopter) de mes .II. mains.

383-388 — Remplacés dans B :

Tot à vostre conmandement. »
De la sale ist, il et sa gent,
Puis est à son ostel venu,
Riche et manant ainz plus ne fu.

389 — B, N’onques plus n’ala à charue.

390 — B, Ne puis ne fu par lui.

392 — con. B, o.

394 — A, Fu bons mestres et. B, Fu il bons mire.


Ce fabliau, dont Molière dans son Médecin malgré lui a imité la première partie, qu’il avait sans doute empruntée à une farce italienne, Arlecchino medico volante, se retrouve dans la 10e et la 30e serée de Bouchet. La première partie existe dans la littérature populaire de la Russie, sans doute venant de notre fabliau (Cf. Hist. litt., XXIII, 197), et tout dernièrement le journal le Figaro (27 mai 1877) rééditait une version de ce pays. Le Pogge, dans ses Facéties, a fait revivre la seconde partie de l’histoire, celle où le médecin guérit les malades par la peur.


LXXV. — La Plantez, p. 170.

Notre texte est établi d’après la copie de la Bibliothèque nationale (coll. Moreau, 1720, Mouchet, 46), que nous désignons par M.


Publié par Méon, Nouveau Recueil, I, 338-342 ; par Renouard dans Legrand d’Aussy, I, app. 28-30 ; et par M. Paul Meyer, Recueil d’anciens textes, 350-352 ; traduit par Legrand d’Aussy, I, 337-339, sous le titre de « Le Bachelier normand ».


Vers 3 — Nous avons à choisir entre deux dates pour la prise d’Acre, 1191 par les chrétiens, et 1291 par les musulmans.

6 — * Dont. M, Don.

9 — * Ne à. M, N’a.

10 — * maaille. M, maille.

15 — * orgoillos. M, orgoilleus.

18 — * Trestote. M, Trestot.

26 et 114 — * Normanz. M, Normant.

28 — * remaint. M, remenoit.

29 — * Al. M, A.

32 et 44 — « li » manque à la copie.

39 — * lasté. M, lastel.

41 — * n’en. M, ne.

45 — * taverniers. M, tavernier.

46 — * « Espone », Épone, S.-et-O., arr. de Mantes.

77 — gaaigner, lisez gaaignier.

81 — iaux, lisez iauz.

105 — Normanz, lisez Normani.

110 — * C’ert. M, C’est. — Nous ne saurions identifier cet Henri, à la fois duc de Normandie, comte de Champagne et roi, en 1191 ou 1291.

123 — * Si ce est. M, Si c’est.

127 — * rient. M, dient.

130 — * fut. M, fu.

134 — * Qui a. M, Qui ait.


Imbert a remis ce conte en vers.


LXXVI. — Des Putains et des Lecheors, p. 175.

Notre texte est établi d’après la copie de la Bibliothèque nationale (coll. Moreau, 1720, Mouchet 46), que nous désignons par M.


Publié par Th. Wright, Anecdota literaria, 64-65, et traduit par Legrand d’Aussy, II, 357, sous le titre « des Catins et des Ménétriers ».


Vers 3 — * quanque il convit. M, quanqu’il convint.

6 — M, Clers et chevaliers laboranz.

13 — « et » manque à M.

21 — * De rien ne. M, Darrien que.

25 — La copie n’a pas les mots « Saint Piere, » mais seulement S.

30 — * hucent. M, huient.

35 — * abandoin. M, abandoi.

61 — * fors. M, for.


Ce conte a été souvent mis en vers, entre autres par Imbert et Gudin, II, 96-98.


LXXVII. — De l’Evesque qui beneï lo con, p. 178.

Notre texte est établi d’après la copie de la Bibliothèque nationale (coll. Moreau, 1720, Mouchet, 46), que nous désignons par M.


Publié par Th. Wright, Anecdota literaria, 68-73, et analysé par Legrand d’Aussy, III, 126-131, sous le titre de l’« Évesque qui bénit sa maîtresse. »


Vers 10 — « bien » manque à la copie.

11 — « Baiues », que le ms. lit Baies, est sans doute Bayeux en Normandie, bien que la rime ne concorde guère avec liues.

15 — M ajoute vo avant « nomer ».

21 — * avoque. M, avoc.

36 — * buverai. M, buvrai.

39 — M, Li prestes que il l’a trovée.

83 — * à l’evesque. M, à l’evesques.

90 — M ajoute je avant « n’i ».

99 — angevins, lisez engevins.

116 — * Ou por. M, Par.

128 — * que. M, qui.

134 — * ne me. M, vos ne me.

136 — fet, lisez fait.

137 — * dont… mestiers. M, don… mestier.

145 — l’o, lisez lo.

149 — respondre, lisez repondre.

157 — * et se ratapine. M, et atapine.

170 — * grande. M, grant.

173 — * Se. M, Si.

176 — « plus » manque à la copie.

184 — * adesiez. M, adessez.

187 — * Sel. M, Ses.

204 — * amen. M, aman.

221 — * doin. M, doi.

222 — * poivre. M, povre.


Bonaventure des Periers (nouv. 36) nous présente une nouvelle analogue à ce fabliau. Voyez aussi dans le Novellino (Romania, III, 175) et dans les Cento Novelle antiche (nov. 54). Imbert a imité ce conte, où les prescriptions du troisième concile de Latran sont loin d’être observées.


LXXVIII. — Du Vallet aus .XII. fames, p. 186.

A. — Paris, Bibl. nat., Mss. fr. 837, fol. 185 ro à 186 ro.

B. — Paris,» Bibl. nat.,» Mss. fr.» 1593, fol. 183 vo à 184 ro.

C. — Paris,» Bibl. nat.,» Mss. fr.» 25545, fol. 75 ro à 76 ro.


Publié par Barbazan, I, 233 ; par Méon, III, 148-153, et imité par Legrand d’Aussy, III, 333-336.


Vers 6 — A, bien et vout jurer. B, bien et veut jurer.

7 — C, Qu’il n’aura ja.

10 — C, cort tenu.

12 — C, Trop volentiers deïsse ho.

14 — B, Que mainte foiz m’a fet. C, Mais ele m’a fet tant.

15 — B, Si que.

17 — B, ce que.

18 — cis. B, li. C, cest.

19 — B, S’el.

24 — en. A, vous.

25 — C, fait cil, « je l’otroi.

26 — C, Mais une ne m’en fera rien.

27 — B et C intervertissent la fin de ce vers, « ont parlé », et celle du vers suivant, « l’ont mené ».

28 — parent. C, ami.

29 — C, Donné li ont.

32 — B, C, Du damoisel. — A, B, le couvenant.

33 — A, B, Qui dit que ja fame n’auroit.

37 — C, dedenz ses las.

38 — C, Qu’el. — C, tout laz.

39-42 — Ces vers manquent dans A et B.

43 — l’eut. C, eut.

45-58 — Ces vers manquent dans A et B.

58 — racuili, lisez racuilli.

61 — dist. C, fait. — qu’avez-vous, lisez qu’avez vous.

64 — A, B, Si viguereus.

66 — C, contenir.

69 — dist. C, fait.

70 — C, compagnie.

71-72 — Ces vers manquent à C.

73 — B, Car mon. C, Sait mon.

74 — C, Qu’ains. — A, B, ne fetes vo.

75 — me muir. B, ne puis. — C, Boyn, par les sains Dé(x), je ne puis.

76 — C, les cuirs.

77 — C, Je n’en puis mais laissier m’ester.

78 — adès. A, huimès.

80 — dist. C, fait. — Ce vers et le précédent sont intervertis dans C.

81 — B, C, Dites moi dont.

83 — C, Quant l’une.

84 — C, L’autre an.

85 — C, Lors i.

89 — B, Que ne vos poez removoir.

96 et 103 — dist. C, fait.

99 — voz noces. C, vostre honnor.

100 — C, Car j’ai si.

101 — B, j’en ai quis. C, et j’en ai.

102 — Ce vers manque à B.

103 — C, soit.

104 — C, .LX. — C, maintendroit.

105-106 — Ces vers manquent dans A et B.

107 — demora. C, furent mout.

109 — C, ne sai par.

111 — C, Droit en la vile où il.

113 — C, Les un(s) le jugent à noier.

114 — B, Et l’autre. — C, Et li autre[s] à escorchier.

115 — C, le juja à pendre.

116 — C, à ardoir en cendre.

117 — B, C, Adonc vint cil.

118 — B, Qui tot estoit pales. C, Qui si estoit megres.

119-120 — Ces vers manquent dans A et B.

122 — B, C, Qui sot avoir le cuer si gai.

123 — A, B, et leur dit einsi.

124 — Ce vers manque dans A et B.

126 — A, B, S’ert. — B, einsi. — suis, lisez sui. — A, B, honiz.

127-129 — Ces trois vers manquent dans A et B.

130 — A, B, Et en.

133 — cil. B, il.

134 — C, Neis la fame, aussis si.

136 — mieus. B, plus.

137-156 — Ces vers manquent dans A et B.

141 — * aussi. C, aussis.

147 — * Einsi. C, Einsis.


Cette histoire, qui peut servir de contre-partie à celle de la Dame qui servait .C. chevaliers (I, 294-300), se retrouve dans Eustache Deschamps et dans les Facéties de Bebel ; elle est du reste très-populaire, et elle existe dans un grand nombre de recueils de contes provinciaux, où elle passe pour spéciale à telle ou telle localité. L’archiprêtre de Hita, au XIVe siècle, a connu ce fabliau et l’a admis dans ses poésies sous le titre de : Ensiemplo del Garzon que queria casar con tres mugeres.


LXXIX. — De la Dame qui fit .III. tors entor le moustier, p. 192.

A. — Paris, Bibl. nat., Mss. fr. 837, fol. 305 vo à 306 vo.

B. — Paris,» Bibl. nat.,» Mss. fr.» 1593, fol. 61 vo à 62 vo.

C. — Paris,» Bibl. nat.,» Mss. fr.» 1635, fol. 14 vo à 15 vo.


Publié par Barbazan, I, 48 ; par Méon, III, 30-35 ; par Ach. Jubinal, Œuvres complètes de Rutebeuf, 2e éd., II, 105-112, et traduit par Legrand d’Aussy, II, 315-321.


Vers 1 — B, vorroit fame.

4 — A, C, Au deable.

8 — B, poine.

12 — B, fafelues.

15 — A, Issi.

21 — ele. A, cele.

26 — son. B, le.

28 — vint. B, vet. C, va.

31 — cuit. B, croi.

33 — * preste. A, B, C, prestre.

35 — B, Or est.

36 — C, Sire, n’est mi[e].

37 — ceste. A, cele.

41 — C, Bien. — B, d’ou.

42 — A, C, Le.

47 — B, Que. C, Qui.

51 — el. C, au.

52 — B, C, Que nus ne le.

55 — emplus. A, C, moilliez.

57 — B, le covient.

58 — B, sovient.

61 — .III. A, .V.

63 — « vous » manque à B.

68 — A, C, Vous avez.

74 — sa. B, la.

81 — « j’en » manque à B.

83 — A, Fet li vallès, « comme.

85 — que. A, qu’il. C, qu’el.

90 — les. B, ses.

92 — qu’il. B, que.

93 — C, Au.

94 — vient. C, vint. — B, Se li vint à mout.

96 — vostre. B, C, ta.

97 — « est » manque à B.

99 — cil. C, il. — B, a oï que fors.

118 — controuveant, lisez controuvant. B, je contant.

121 — C, putainz.

123 — B, D’où.

126 — et. B, ne.

127 — « et » manque à B.

128 — « vient » manque à B. — d’avoec. C, d’enchiez.

129 — C, Ensi.

130 — si. B, et.

131 — qu’el. B, que.

137 — Ce vers est le dernier de la page ; il ne peut donc pas porter le no 138, indiqué à côté du titre courant. La même erreur a eu lieu à la page suivante, ce qui fait que ce fabliau doit compter 170 et non 172 vers.

138 — fet. B, dit.

139 — « je » manque à B.

140 — B, boisdie.

143 — l’en. C, on.

150 — B, devroie.

153 — A, C, Dist.

161 — B, cest[e].

169 — A, B, Rutebuef.


Ce fabliau, imité par Imbert, se retrouve dans les Cent Nouvelles nouvelles.


LXXX. — Du Vilain au buffet, p. 199.

A. — Paris, Bibl. nat., Mss. fr. 837, fol. 275 vo à 277 ro.

B. — Paris,» Bibl. nat.,» Mss. fr.» 1553, fol. 505 ro à 506 ro.

C. — Paris,» Bibl. nat.,» Mss. fr.» 1593, fol. 118 vo à 120 vo.


Publié par Barbazan, II, 155 ; par Méon, III, 264-272, et imité par Legrand d’Aussy, II, 358-362.


Vers 1 — B, De biaus dis.

2 — * avoier. A, amoier. — C, avoie. — B, Me vaurai mout bien amoier.

3 — B, Et dire. — l’en. B, C, on.

4 — B, Et tant faire c’on.

5 — B, Car cil.

8 — A, B, Est au bien entendre.

9-10 — Ces vers manquent dans A et B.

11 — A, Et li fel envieus trahitres. B, Et li mauvais fel et traïtres.

12 — B, Est tout adiès dolans et tristres.

13 — le bien. C, les biens. — B, Dou bien quant il ot.

15-26 — Ces vers manquent à B.

16 — Oiez. C, Ha, Dieus !

18 — C, Dont .I. seul à estout ne vint.

22 — C, Qu[e] il art tot de duel.

24 — C, set conter.

26 — C, aprent (faux).

27 — fabliaus. B, romans.

28 — B, Qui. — A, en la meson d’un.

30 — A, Vilain. — B, et cuivert.

31 — maus vices. B, mais vises. C, malices.

32 — B, Je cuit qui ne fust. C, Et sachiez qu’il n’est.

34 — B, S’uns grans.

35 — B, molt estoit de put. — C, Tant estait plains.

37 — « bien » manque à C. — B, molt li pesoit.

38 — Et por .I. poi qu’il n’en ragoit.

39 — Ce vers manque à B.

40 — B, qui molt estoit preudon. — Ce vers et les huit suivants (40-48) sont placés dans B après le v. 54.

42 — se. B, C, s’an.

44 — Quar. B, Il. — voit. A, set.

45 — A, Qui reperier. — B, Qui laiens venist osteler.

46 — A, avoit .I. los tel. B, a un los itel.

47 — C, Car. — A, Que toz li mondes.

48 — C, dire oioit.

49 — B, C, Mès.

50 — et plains. B, dedens. — B, C, ses boiaus.

51 — de. B, le. C, du. Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/399 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/400 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/401 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/402 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/403 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/404


LXXXI. — Du Vilain qui conquist paradis par plait, p. 209.

A. — Paris, Bibl. nat., Mss. fr. 837, fol. 228 vo à 229 ro.

B. — Paris,» Bibl. nat.,» Mss. fr.» 19152, fol. 47 ro à 47 vo.

C. — Bibl. de Berne, Mss. 354, fol. 143 vo à 145 ro.


Nous empruntons les variantes du ms. de Berne à la copie de la Bibliothèque nationale (coll. Moreau, 1720 ; Moreau, 46).


Publié par Méon, IV, 114-119, et avec traduction par Eug. Crépet, Poëtes français, I, 239-247 ; traduit par Legrand d’Aussy, II, 238-242.


Vers 3 — A, C, d’un.

5 — A, C, Tele.

6 — A, « Qu[e] » manque.

8 — A, Quant li parti l’ame. C, Que l’ame se parti.

10 — A, Ne qui rien nule.

11 — « fu » manque à B. — C, est pooreuse.

12 — C, estait doteuse.

13 — A, Regarde à destre. C, Garde sor destre.

14 — A, C, S’a veü l’angle.

15 — A, Qui une ame porte.

16 — A, Cele part. C, Après lui. — A, C, a tenu sa voie.

17 — C, Tant seust l’ange, ce m’est avis. — Les vers 17-22 sont remplacés dans A :

Sains Pieres, qui gardoit l’entrée,
Avoit la porte desfermée ;
Et prist l’ame que l’angles porte.
Puis s’en retorne vers la porte.

19-22 — Ces vers sont remplacés dans C :

L’ame est après leanz entrée;
Saint Peres, qui gardoit l’entrée,
Reçut l’ame que range[s] (a)porte :
Après retorna vers la porte.

23 — A, Et vit l’ame. C, Si vit l’ame.

24 — C, li quel.

27 — A, saint Guilain. C, saint Germain.

29 — A, Ne vilains n’a riens. — C, Vilains ne doit pas ceianz estre.

31 — A, Dist li vilains. C, Fait li ame.

32 — A, C, Toz tans. — A, fustes vous durs que pierre.

33 — C, par saint Tomas l’apostre.

34 — C, Deus qui. — A, Qui vous establi par apostre.

35 — A, C, Petit i conquesta.

36 — A, Quant on trahi. C, Car tu traïs.

38 — A, Vous le. — C, Vos renoiastes par. — Ce vers est placé avant le v. 37 dans le ms. A.

39-40 — Ces vers sont remplacés dans A :

Et s’estiiez de sa compaingne,
Ceste maisons ne vous adaingne,
Ainz liet vous et vostre manoir :
N’en devez pas les clez avoir.

Dans C :

Que n’estoiez de sa conpeigne,
Ceste maisons ne vos adaigne,
Ainz est nus (sic) et notre menoir :
Vos ne devez les clés avoir.

41 — A, Alez hors o les desloiaus. C, Alez hors, alez, desloiaux.

42 — A, Mès. C, Que. Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/407 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/408 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/409 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/410 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/411

159 — A, Tort droit. — B, Droiz vaint avant et torz aorce.

160 — B, engien.


Ce fabliau, qui n’est pas un conte dévot, bien qu’il mette en jeu Dieu et les apôtres, fait sans doute allusion par le vers 146 à la parabole de Lazare et du mauvais riche (Luc, XVI). Il a été remis en vers par Imbert et par Gudin.


LXXXII. — Le Testament de l’Asne, p. 215.

Publié par Barbazan, I, 113 ; par Méon, III, 70-75 ; par Ach. Jubinal, Œuvres complètes de Rutebeuf, 2e éd., II, 78-85, et traduit par Legrand d’Aussy, III, 105-107.


Vers 2 — Il est à remarquer que dans ce fabliau, ainsi que dans le suivant, provenant du même ms., la notation de c pour s est assez fréquente.

12 — * nel ; ms., ne. — * oef ; ms., oes.

18 — * estable ; ms., metable.

28 — « bien » manque au ms.

77 — Le mot « Bédouin », employé à l’époque de ce fabliau, nous prouve qu’alors il avait déjà le sens extensif que le peuple lui donne aujourd’hui.

78 — « Baudoin » est le nom donné par tout le moyen âge au baudet. Chaque animal avait son surnom : l’ours s’appelait Bernart (de nos jours Martin), le moineau Drouineau, le goupil Renart (qui est resté), etc.

86 — * secueure; ms., secoure.


Ce récit, un des plus répandus dans la littérature populaire, doit certainement venir d’Orient, d’où Le Sage l’a fait passer dans son Gil Blas (liv. V, ch. I). Dans ce cas, il s’agit non d’un âne et d’un prêtre, mais d’un chien et d’un cadi. Quant à l’histoire des Mille et une Nuits dont parle Legrand d’Aussy, nous ne la connaissons pas. Les Contes secrets russes (voy. p. 334-335) nous offrent deux versions de ce conte (p. 104, conte 48e) : dans l’une, il s’agit d’un chien, et dans l’autre d’un bouc. Les autres imitations sont du reste nombreuses : Malespini (nov. 59), le Pogge et d’autres encore (Cf. Legrand d’Aussy, III, 107).


LXXXIII. — De Charlot le Juif, p. 222.

Publié par Barbazan, I, 140 ; par Méon, III, 87-91 ; par Ach. Jubinal, Œuvres complètes de Rutebeuf, 2e éd., II, 98-104, et donné en extrait par Legrand d’Aussy, III, 90-92.


Vers 12 — « Aviceinnes », sans doute Vincennes, demeure d’Alphonse de Poitiers (Cf. v. 17-18). — Peut-être faut-il lire que à Vincennes.

14 — Ce Guillaume, grand panetier d’Alphonse, était dans doute un des ennemis de Rutebeuf.

69 — Le Charlot dont il est ici question, et que Rutebeuf a mis en scène une autre fois encore (Desputoison de Challot et du Barbier, Œuvres…, II, 8-14), devait être un trouvère rival de l’auteur, qui ne trouve pas de meilleure insulte que de le traiter de juif (Cf. II, 12).

72 — * Cui ; ms., Qui.

126 — « Maistre Horri », auquel Rutebeuf fait encore allusion dans sa Complainte, est sans doute ce qu’Ach. Jubinal en a fait (I, 19). Les fosses d’aisance, et par suite les vidanges, étaient choses connues au moyen âge (Cf. A. Giry, Histoire de Saint-Omer, 262).


Nous retrouvons quelques ressemblances avec ce fabliau dans le conte 75e (p. 192) des Contes secrets russes (voy. p. 334-335). Il s’agit d’une mésaventure dans le genre de celle qui arrive à Guillaume.


LXXXIV. — Du Bouchier d’Abevile, p. 227.

A. — Paris, Bibl. nat., Mss. fr. 837, fol. 158 vo à 161 ro.

B. — Paris,» Bibl. nat.,» Mss. fr.» 2168, fol. 209 vo à 213 vo.

C. — Bibl. de Pavie, Mss. 130 E 5, fol. 50 ro à 53 vo.


Nous empruntons les variantes du ms. C (Bibl. de Pavie) à M. A. Mussafia, Sitzungsberichte der k. Akademie der Wissenschaften (de Vienne), Phil.-Hist. Classe, LXIV, 571-575.


Publié par Méon, IV, 1-19, et donné en extrait par Legrand d’Aussy, III, 288-291.


Vers 1 — C, Or entendez.

2 — C, Une mès.

3 — C, ci raconter.

6 — ele. C, qu’elle. — B, Sachiés qu’ele est enfin.

9-14 — Ces vers manquent à C.

10 — B, Mais cortois, sages.

16 — « Oisemont », Picardie, près d’Amiens.

18 — ne. B, n’i.

19 — C, Car trop trouva.

21 — B, Felons et. — C, Et cuvers et de pute.

26 — B, De to(r)st errer. — C, De bien errer sa voie atourne.

27 — B, C, Se cape. — sor. C, sus.

28 — B, C, Et près.

30 — « Bailleul » dans la Flandre française est souvent cité par les trouvères de cette région. Nous avons un fabliau qui porte le titre de « Vilain de Bailleul ».

31 — A, voies.

32 — B, C, il vespre fu. — C, et mout fist noir.

33 — C, Pense. — c’ui mais. A, soi plus.

34 — B, C, Mais… remanra.

35 — B, Molt. C, Qu’il. — B, C, redoute.

36 — C, Qu’il ne. — B, C’on ne li toille.

38 — B, En l’entrée.

39 — B, Vit. C, Ot.

40 — B, Si li demanda et. C, Il li demande et li. — B, C, dist tant.

42 — B, Nule riens où on puist. C, Riens nulle c’on puisse.

44 — C, Onques.

46 — B, C, Sire, par tous les sains du mont.

47 — A, mon baron. C, mes maris.

50 — B, .II. touniaus en a tous entiers.

51 — B, Qu’il amena de. C, Qu’il acheta à. — « Nogentel », en Brie.

52 — C, Touz temps.

53 — B, Alés avec lui ostel. C, Alez avec li l’ostel.

54 — B, C, g’irai.

55 — B, C, Fait li bouchiers. — C, Dieus vous consaut.

56 — B, C, et il vous. — B, consaut. C, [con]saut.

57-58 — Ces vers manquent à B et C.

60 — B, C, Qui molt avoit en li d’orguel.

61 — Cil. C, Il. — puis. B, se. C, si.

62 — que. B, se. — C, Sire, Dieus vous doint bone nuit.

66 — B, C, Foi que jou doi à saint. — B, Hebert. C, Lambert.

67 — nuit. A, ja.

68 — C, Querez qui.

70 — C, Querez à mont, querez à val.

71-74 — Ces vers manquent à C.

72 — B, Et sachiés vraiement por voir.

73 — cest. B, mon.

74 — i ont. B, ont cest.

75 — C, Que ce. — B, n’est [pas] droiture à prestre.

79 — B, Oie voir et. C, Oïl, sire.

80 — C, Alés vous ent.

81 — B, Ce m’est avis. — C, que c’est. — B, ramprosne.

82 — C, A ! sire, ainz seroit grant.

83 — B, Se huimais. C, S[e] umès.

84 — B, Car je n’en.

85 — B, Que je sai bien. C, Car je sai bien.

86 — B, C, Se de vo vin.

87 — B, C, Grasses et grés vos en saroie.

88 — B, Et volentiers l’acateroie. C, Et volentiers le poieré.

89 — B, Ausi bien vous venroit hurler. C, Rienz nule ne vous voeil couster.

90 — B, Dist li diens, « par saint Omer.

91 — B, Vo teste. — dure. B, C, bise.

93 — B, Ja ne gerrés.

95 — B, Fait li.

97 — ne. B, n’i.

98 — de grant. C, et de.

99 — B, Or oiés comment li avint.

100 — B, Si com hors.

102 — B, furent keü. C, cheü erent.

103 — C, tropel.

105 — B, Il salue le.

108 — B, C, se Dius.

109 — le. B, no. — C, Cui est cis avoirs ? — A no prestre.

110 — B, A foi de par Dieu. C, De par Damedieu.

111 — B, Or orrés.

112 — B, Tout.

113 — B, K’ains. — C, ne l’aperçut.

114 — Après ce vers, B ajoute :

Qui ne le vit ne mot n’en seut ;
Li bouchiers au plus tost qu’il peut.

Et C :

Ains ne le vit ne ne le sot,
Et le boucher plus tost qu’il pot.

117 — B, Au més le prestre en vient. C, S’en vet chiés le doien(s).

118 — fu fel. B, C, ert fiers.

119 — B intervertit à tort les mots « clorre » et « la porte ».

124 — B, demanda erranment.

127 — que cest. B, c’un seul.

128 — il. B, chieus.

129 — B, C, Sire, anuit.

130 — B, Car bien [en] voel estre.

131 — ne, B, ni.

132 — C, en soit mengié.

133 — por. B, mais.

134 — B, Caporté l’ai à grant. C, Aporté l’ai à grant.

136 — goulouse. C, couvoite.

138 — B, Ensi con moi en est. — « Dist » manque à C.

139 — Oïl. B, Oie. — C, « Certes, » fet il.

140 — C, Mès que vous y fussiez vous tiers.

141 — B, Si ariés. — C remplace ce vers et le suivant par quatre autres :

Vous herbergeré voirement :
S’aurez ostel à vo talent. »
Aine nus homs mieus ne se prova
Com li doiens celui fet a.

142 — B, C’ainz.

144 — B, C, de bon afaire.

150 — B, Ja Dieus de ses sains ieus. C, Que ja Dieus de ses ieus.

151 — B, C, Celui cui.

152 — B, C, Huimais. — B, seroie près du fu. C, se treront vers le fu.

153 — B, C, entrent.

154 — B, Là u li fus (faux).

156 — C, Regardé a et sus.

158 — tost. C, lues. — B, On li a tantost.

159 — tue. B, asome. C, escorce.

160 — C, Sus le banc a geté. — B, A .I. bauch ki fu là d’encoste.

161 — B, Pendi le pel. C, Puis prist la char.

162 — B, « Sire, » dist il. C, Puis dist : « Sire.

164 — C, est bien prouvez.

165 — C, Vez comme il est.

167 — B, Si loins. C, trop loing.

169-170 — C :

Metés l’espaule toute en rost,
Et s’en faites cuire plain pot.

171 — B, essiau.

173 — B, C, C’onques.

174 — cuire. B, rostir.

175 — C, Vez comme elle est crasse.

176 — saveur. C, sausse.

177 — B, vraiement.

178 — fetes. C, à vo.

180 — B, Donc faites tost. C, Or faites donc.

181 — C, n’i a que du laver.

185 — si fort. B, si fais. — C, jalous forment estoit.

186 — nuiz. B, fois.

189-194 — Il manque certainement un vers dans le ms. B, qui s’exprime ainsi :

A la table avoec le bouchier…
Quant il ont mengié à delit,
La dame fist parer .I. lit
Avec son oste bon et bel
De blans dras bué[s] de novel.

On lit dans C :

Avec son oste bien et bel
Et menja de maint bon morsel
Celle nuit avec le bouchier.
Et fet samblant que mout l’ait chier.
Quant orent mengié par delit,
La dame li fist fere .I. lit
De blans dras lavez de nouvel ;
Si li fist et tost et isnel.

197 — C, à ese. — Ce vers et le suivant sont remplacés dans B :

Que nos estes sire Davis
Soit aaisiés à son devis,
Si qu’il n’ait riens qui li desplaise,
Par lui avons esté bien aaise.

198 — C, Et qu’il.

199 — B, s’en vont.

202 — B, plus à aise ne fu.

203 — Bon. C, Bel. — biau. C, bon.

204 — B, Baissele.

205 — B, toi en cha, parole à mi.

206 — B, de moi ton ami.

207 — B, Tu i porras.

208 — B, Taisiés, que le(s) ne dites preu. — B ajoute ces deux vers :

Dieus ! com cist home sont vilain !
Laissieme em pais, est en vo main.

C remplace les vers 208-210 par les suivants :

Se tu veus souffrir de mon gieu.
— Taisiez vous, je n’en ai que faire.
— Par Dieu, il le convenra faire.

209 — Ja. B, Je.

210 — B, Par foi, il le te.

211 — B, Par covent ke je te dirai.

212 — B, Dites donques. C, Or dites donc.

213 — B, C, avec moi gesir.

214 — B, C, Faire mon bon. — C, plesir.

217 — B, C, Taisiés, onques. — B, mais ce me. C, ce ne me.

218 — B, C, Par Dieu, vos n’estes. — B, mie erites. C, pas herites.

220 — C, Dieus ! comme estes mal.

221 — B, com vos santés sos. — Ce vers et le suivant se lisent ainsi dans C :

Certes trop estes riotous :
Se no bon fesons, moi et vous.

223 — C, diriez à ma dame.

224 — B, C, se Dius ait pitié de m’ame.

225 — C, Ja à nulli.

226 — B, C, ne vous encuserai.

227 — C, elle agréanté.

228 — Après ce vers, C ajoute :

Et tantost s’en ala couchier
La meschine avec le bouchier.

230 — B, Puis se leva, si fist le fu. C, Au matin aluma le fu.

231 — B, Son harnas fait et. C, Son pot a pris, si.

232 — C, Adonques.

234 — B, dire. C, lire. — B, C, leur sautier.

235-238 — Remplacés dans C :

Et li bouchiers si s’est levez,
Si s’est vestuz et atornez.

236 — B, Et li bouchiers de.

238 — B, saisons et.

239 — C, Et est venuz.

240 — B, Vint à s’ostesse. C, Droit à la dame.

241 — C, Le loquet hauce.

242 — B, Le bele dame.

244 — B, estoit tout droit. — C, Devant son lit où il estoit.

245 — B, Lors s’esmerveille. C, Mout se mervelle.

249 — C, Et si.

250 — C, près du.

251 — B, Son chief mist seur. C, Met sa main sus.

252 — B, Puis.

253 — B, Si vit le. C, Et voit sa.

254 — B, Et se p. et se m. C, Et sa boutine et sa m.

255 — dist il. B, fait il.

256 — Saint Berthelemi et.

258 — C, Qu’avec tel fame.

259 — B, Ausi. — C, Si m’aït bien.

260 — C, en seroit.

262 — B, Que peüsse une nuit. C, Que peüsse avec vous.

264 — C, n’est pas.

266 — en sus. B, la hors.

267-268 — C :

Faites tost, alez hors, pour Dé :
Messire avera ja chanté.

268 — B, Molt.

269 — C, S’il.

271 — C, auriez honnie et.

274 — C, mouverai. C, me mouvré.

278 — B, orguellouse ne. C, ennuieuse ne.

279 — C, Ne l’ocesisse.

280 — B, Se de riens nule aloit grouchant. C, Mès ore oez mon convenant.

281 — Et. B, Mais.

282 — B, Me pel, amie. C, Ma pel, dame.

283 — plenté. C, foison.

284 — B, Je n’oseroie pour le gent.

285 — B, asi estout.

286 — C, « Que » manque.

287 — dist il. B, fait il.

288 — C, com soie ne vis.

290 — à. B, en.

291 — C, li a dit, tant.

294 — B, C, Tant qu’il en eut tout.

295 — B, Atant s’em part.

296 — C, Au moutier s’en vet.

297 — B, commenchie sa. — Ce vers et le suivant se lisent dans C :

Ot ja commencé son sermon
En une ne sai quel leçon.

298 — B, Ainques n’i fusi arestison.

299 — B, « il » manque. — Domne. B, Domine.

301 — B, grés vous en rent. — On lit pour ce vers et le suivant dans C :

Sire, » dist il, « noméement
De vostre ostel grâces vous rent.

302 — B, Herbergiet m’avés à talent.

303 — B, Et mout m’avez fait. — Ce vers et les deux suivants dans C :

Je me lo de vostre semblant ;
Si vous vœil dire maintenant
Et vous pri tant pour moi fachiez.

305 — B, Et proi que vos me fesissiés.

306 — C, Sire, me pel.

307 — C, Si m’avez.

308 — C, .X. livres.

309 — B, Ele est.

310 — C, prenez la por deus.

313 — C, Dist li prestres, « mout volentiers.

317 — B, Puis prist congié, si s’en ala.

318 — B, Li fame au prestre. C, La b[one] dame.

319 — ert. B, fu.

320 — B, Si se vesti d’une vert. C, Vestue ot une verde.

321 — C, Bien est. — B, [Mout] bien ploïe.

322 — B, Et si eut escorchiés ses. C, Escorchié ot mout bien les.

324 — B, Vair et.

325-326 — Ces vers manquent dans A et C.

327 — B, Li baissele sans plus. C, Et la meschine senz.

328 — C, Va.

330 — B, baissele, car.

332 — C, qu’en avés vous à fere.

334 — B, à escaufer.

336 — B, Quele pent chi hors de le voie. C, Ele seroit trop en la voie.

337 — B, C, Si fat.

338 — dist el. B, C, j’ai fait.

339 — C, que vous.

340 — C, Par foi.

343 — B, te main plus.

345 — C, Par Dieu, dame, que.

346 — C, Trestoute m’en entremetrai.

347 — C, Si en ferai com de.

348 — B, As tu dit que le pel est toie.

349 — B, je l’ai dit.

351 — B, Ou te noie en une. C, Ou voises en une.

352 — A, Certes, or ai je grant. C, Mout ai ore trés grant.

353 — C, Que tu.

355 — C, Va t’en. — B, Va, si aroie te maison.

356 — C, Dame, or dites vous.

357 — B, Quant.

358 — « seur » manque à C.

359 — B, S’iert ele mieue. — C, Si sera la piau toute moie.

360 — B, mon ostel, va te.

361 — C, N’ai plus.

362 — B, Car trop. — C, Car tu es trop foie et trop.

365 — B, Tant t’ai forment. C, Si t’ai je encueilli.

366 — C, Que par le col.

368 — C, J’atenderai que.

369 — B, Mesire, et puis. C, Et puis certes. — Ce vers et le suivant sont intervertis dans C.

371 — B, Vous clamerés, pute boufarde.

373 — B, dame, (vous) dites. C, voir, vous dites.

375 — B, du prestre(s) avés.

376 — B, passion, met le.

377 — B, Me pel.

379 — B, Par les nons Dieu. C, Par le cuer Dieu.

380 — C, La dame a prise. — A, quenoille.

381 — B, l’en fiert et cele.

383 — B, m’avés ore à tort.

384 — B, mout bien.

386 — B, C, mout fort.

388 — A, le prestre[s]. C, prestre en la.

389 — C, fet il, « Qui a ce. — Lisez ce ? » dist il.

390 — mesfet. C, forfet. — B, Sire, ma dame.

391 — B, Par Dieu, por noient ne fu mie. C, Certes pour noient n’est ce mie.

392 — B, Di me voir, si ne me ment mie. C, Di m’en le voir ne me ment mie.

393 — B, C, Certes, sire.

394 — C, Qui pendoit là dessus le fu.

395 — A, C, Sachiez que vous.

397 — nos. C, vos.

398 — C, Eüst ostel.

400 — B, C, voirement.

401 — B, jurée l’ai. C, jurer porai.

402 — C, gaaignie l’ai.

405 — culonée. A, enganée. — B, Que ses ostes l’ot enganée.

406 — sa. B, la. — C, Pour la pel qu’il li ot.

407 — C, Il fu.

408 — B, n’en ose. C, n’a osé.

413 — ma. B, no.

414 — « vos » manque à C.

416 — C, rendriez (trois syllabes).

417 — B, C, Que.

418 — B, voir vos.

419 — B, Quant.

420 — B, Et hounist li orde puslente.

421 — B, Ne je ne se qu’il avendra.

422 — Ja. B, Mais. — C, Mès que la pel moie sera.

423-424 — Ces vers manquent dans A et C.

425 — C, Elle est vostre ?

426 — Nostre. B, Nos. C, Vos. — no. C, ma.

427 — B, Sor no kuite et sor nos. C, Seur ma couite et sur mes.

428 — B, Et. — C, Maugré en ait sainte Richeus.

430 — B, C, Bele suer.

431 — C, Par la foy que me promeïstes.

432 — primes. B, premiers. — C, en cest hostel venistes.

434 — B, par saint Pierre l’apostre.

435 — C, Et la meschine.

436 — B, Ha ! sire. — C, Hé ! sire, ne l’en.

437 — ainçois. C, avant.

438 — B, C, fussiés vous.

440 — B, Alés ent hors de ma. C, Alez hors de nostre.

442 — Le scribe du ms. C, qui n’a certainement pas su que le « saint signe de Compiegne » était le suaire du Christ conservé à Compiègne, a introduit la leçon suivante : le saint seigneur.

443 — B, Dist li prestres. C, Dist li doiens.

444 — C, Bien voi que le haés.

445 — C, C’est pour ce qu’ele est.

448 — B, M’avainne et mon orge. C, M’avene, mon forment.

449 — C, et mon lart me prenés.

450 — B, Sire, com vous estes. — C, Certes, mout estes forssenés.

451 — B, Qui tant l’avés chaiens.

453 — C, Et fetes que à li contés.

454 — C, or escoutés.

457 — B, C, Dites moi ki.

458 — B, Nos otes. C, Mes ostes.

459 — Voir. A, Vois. — B, Et pour les boiaus. C, Oez pour le cors.

460 — B, jehui.

461 — C, Ançois que parust.

462 — C, com par estes.

463 — B, Qui si jurés escortement. C, Qui jurez si trés cruelment.

464 — B, C, Il prist congié. — B, mout belement. C, si doucement.

465 — B, C, A moi quant il s’en dut aler.

467 — adonc. C, sire. — B, Nenil. — Quant donc ? — Je me gisoie.

470 — B, Or convient. C, Il couvient. — C, esponde.

472 — B, sousprendre.

473 — B, Dame, à Dieu vous.

474 — C, Et s’en ala tout maintenant.

475 — B, C’ainc plus n’i fut ne plus n’i dist. C, Plus ne parla ne plus ne dist.

476 — B, Ne riens autre. C, N’autre chose.

478 — B, Mais vos i entechiés folie. C, Mès vos i pensés la folie.

479-488 — Ces vers manquent à B.

481 — C, La merci Dieu se tout bien non.

483 — Répété dans C.

484 — Ce vers manque à C.

485 — Ce vers, qui dans C est placé après le v. 486, se lit ainsi :

Que nule fois ne me remue.

491 — B, A peu ke ne te fier ou tue.

492 — B, Vraiement sai.

493 — B, Di va.

495 — B, C, Va t’ent, si vuide.

496 — B, Je juerrai sur. C, Je m’en iré à.

497 — deseur. C, sur sains. — On lit dans B, mais après le v. 498 :

Orendroit ce fournierai.

498 — C, Que jamès ne te maintenrai.

499 — B, Par ire s’est li prestre assis.

500 — B, Dolans et tristres et pensis. C, Touz corouciez et touz marris.

502 — B, Se li poise que ele.

504 — Mout. B, Si.

505 — B, En le cambre entre maintenant. C, En la chambre s’en entre atant.

506 — vient acourant. A, tout maintenant. C, de maintenant.

509 — B, Si ne. — Ce vers et le suivant se lisent dans C :

Grant aleüre est revenuz,
Touz courrouciez et esperdus.

511 — B, Gratant. — C, ses ongles.

512 — C, disoit s’oroison. — B, Li diens siet seur sen leson.

513 — B, Tous. — Ce vers et le suivant manquent à C.

514 — B, K’esçou, el non de vis maufés ?

515 — B, Ribaus mauvais. — Ce vers et le suivant se lisent dans C :

Atant entre li pastre en l’us :
« Qu’est ce ? mal soies tu venus !

518 — B, C, Tu deüsses.

519 — B, A peu ne te.

520 — C, j’ai perdu un.

521 — B, C, le plus bel de. — C, mon tropé.

522 — B, l’a atrapé. — C, Di va, où as tu donc esté ?

526 — C, Sire, pour Dieu.

527 — B, quant jou chaiens entrai.

528 — « i » manque à C.

530 — ni en chemin n’en voie. C, en chemin ne en voie.

531-534 — Ces vers manquent dans A et C.

535 — B, Si le. C, Qui le.

536 — B, Par le cuer bleu.

539 — B, Et qui m’amie.

540 — C, Et ma pel meïsme vendue.

541-544 — Ces vers manquent dans A.

542 — C, Qu’à bone eure.

543 — C, Onques ne m’en soi. — Ce vers et le suivant sont intervertis dans C.

545 — B, me fait.

546 — B, C, Counisteroies tu.

547 — B, Que dites vos, biau sire, avoi. C, Que dites vous, biau sire, à moi.

548 — B, Oïe si bien, se je le voi. C, Oïl mout bien, se je ta voi.

549-550 — C :

Il prent ........
Et la repince et la retaste.

552 — C, li paistres sa beste.

553 — B, « Ha la ! » ce dist. C, « Harou ! » ce dist.

554 — C, Par les yeus bleu.

555 — plus. C, mieus. — B, Le beste ou mont que plus.

556 — mon. B, no.

557-558 — Ces deux vers manquent dans A et C.

560 — B, Cha venés, dame.

561 — baissele. C, baiasse.

562 — B, Parlés à moi. — Ce vers et le précédent sont intervertis dans B.

563 — B, C, Parole à moi.

564 — B, sour cele. C, sur ceste.

566 — meschine. C, baiasse. — Ce vers manque à B, où il est remplacé par le suivant, placé avant le vers 563 :

Foi que doi vous que je molt aim.

568 — B, C, de m’ame.

569 — B, par droit estre.

571-576 — Ces vers manquent dans A et C.

578 — C, Vous qui cest conte oï avez.

579 — B, Vuistasses.

580 — B, Par amors et prie et commande. C, Et vous [en] prie et vous comande.

581 — C, le jugement.

582 — C, Chascuns en die son talent.

586 — C, Ou la baiasse pinprenesse.


Ce fabliau, qui offre une certaine analogie avec le conte de La Fontaine : A femme avare galant escroc, se retrouve dans un conte de Chaucer ; c’est aussi, à peu de chose près, le sujet de l’Anser venalis du Pogge, de la nouvelle XVIIIe des Cent Nouvelles nouvelles et d’une histoire de Boccace (journ. VIII, nouv. I) ; d’autres imitations existent encore.


LXXXV. — Le Sentier batu, p. 247.

Le ms. de l’Arsenal porte dans la nouvelle numérotation le no 3524.


Publié par Barbazan, à la suite de l’Ordene de Chevalerie, 168-177 ; par Méon, I, 100-105 ; par M. Aug. Scheler, Dits et Contes de Baudoin et de Jean de Condé, III, 299-303, et traduit par Legrand d’Aussy, III, 16-18.


Vers 17 — Athies est une petite ville du Vermandois, tout près de Péronne.

25 — Cf., sur le jeu du roy qui ne ment, Th. Wright, Anecdota literaria, 74. Il semble que ce soit un jeu dans le genre du jeu actuel des Proverbes.


Cette histoire a été remise en vers par Imbert, et nous ne connaissons pas d’imitation qui en ait été faite dans les littératures étrangères.


LXXXVI. — De Berangier au long cul, p. 252.

A. — Paris, Bibl. nat., Mss. fr. 19152, fol. 54 ro à 55 ro.

B. — Bibl. de Berne, Mss. 354, fol. 146 vo à 149 vo.


Nous empruntons les variantes du ms. de Berne à la copie de la Bibliothèque nationale (coll. Moreau, 1720, Mouchet, 46).


Traduit par Legrand d’Aussy, III, 207-213.


Vers 2 — B, Que je ai fait.

3 — B, passé a un.

4 — B, doi Deu et.

5 — g’en. B, l’an.

7 — oï. B, eu.

9 — B, Si tost que ne tarderai.

10 — B, Or oiez que je voil.

11 — A, Que li.

18 — B, Qui mout avoit et.

20 — B, Ot à monciaus.

24 — B, lo bon lignage.

25 — B, Que li. — Ce vers dans B est placé après le vers 26, qui se lit ainsi :

Et dechiet tot, et va à honte.

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290 — B, Ce est.

291 — B, feroit.

292 — B, cil ot.

293 — B, grant duel et.

294 — B, ne li osa dire.


La version de ce fabliau, ci-dessus imprimée, dont l’auteur est Guérin, était jusqu’ici inédite, bien qu’elle ait inspiré la traduction de Legrand d’Aussy. Nous réimprimerons, dans le prochain volume l’autre version, déjà éditée par Méon. Outre quelques imitations lointaines de cette histoire au moyen âge, nous trouvons dans les Contes secrets russes (voy. p. 334-335) la mention d’un moujik paresseux et battu par sa femme déguisée en soldat. Imbert a remis ce conte en vers.


LXXXVII. — De Frere Denise, p. 263.

A. — Paris, Bibl. nat., Mss. fr. 887, fol. 829 vo à 331 ro.

B. — Paris,» Bibl. nat.,» Mss. fr.» 1635, fol. 60 ro à 62 ro.


Publié par Barbazan, I, 122 ; par Méon, III, 76-86 ; par Ach. Jubinal, Œuvres complètes de Rutebeuf, 2e éd., 63-77, et donné en extrait par Legrand d’Aussy, III, 380-383.


Vers 3 — A, Et il en a les dras.

13 — A, A grant dolor.

17 — flabel. A, ditié.

19 — A, Que l’en.

26 — A, a fet.

29 — B, peires.

31 — A, s’entramerent.

32 — A, et la.

33 — laianz. A, iluec.

43 — A, comme nous.

45 — B, fussi.

54 — A, De bone.

57 — A, La reson.

65 — A, ordre bien.

69 — A, Atant li freres.

73 — A, Qu’à.

77 — B, estauceüre.

79 — A, à tel.

82 — A, plus faus.

83 — mist. A, met.

87 — A, de la.

90 — A, tient.

93 — A, refet. — A, au tel.

96 — A, ele.

100 — A, en qui.

103 — A, A la.

115 — A, que je.

116 — A, Et cil respont.

118 — A, Metre. — A, que il.

123 — ot. A, a.

124 — tiers. A, .III.

132 — n’i. A, ne.

134 — a. A, ot.

135 — B, estauciée.

139 — A, Bien sanbloit jone homme de chiere.

150 — s’i. A, se.

153 — à. A, de.

154 — A, O les autres.

156 — A, contient.

158 — Lisez à sa. — B lit Quanque ele.

161-168 — Ces vers manquent dans A.

177 — A, ot lessié.

178 — A, A cele.

179 — A, Qui volentiers la retenoit.

191 — A, vout.

192 — A, Quant l’en ot fet oster.

207 — A, d’apercevance.

213 — A, Et de respondi.

218 — A, Avoec li dant.

225 — m’en. A, me.

228 — A, esfroi.

229 — B, mierllz. — A, que.

232 — c’i. A, se.

235 — A, Que.

236 — A, Et puis.

237 — A, Que il la trest de chiés. — B, son peire.

238 — A, Et se li.

241 — A, devant son.

257 — A, ne bons ne genz.

258 — aus. B, au. — A, Vos desfendez aus hones genz.

260 — A, Vieles.

261 — A, Et deduis de menestrerez.

263 — A, Mena.

270 — B, adent.

275 — A, si le lieve.

276 — A, fet il.

278 — A, nous jusqu’à .C.

280 — A, ot.

289 — A, C’onques.

293 — B, seüz.

295 — A, Ainçois sera bien.

296 — A, au mieus de sa.

298 — A, qu’il fust.

301 — B, mies.

306 — A, El li.

309 — A, L’arest.

310 — A, pas qu’autre.

314 — sa. A, la.

321 — B, au.

323 — A, Qui .I. soir leenz.

325 — A, contant.


Les imitations de cette nouvelle sont assez nombreuses : Cent Nouvelles nouvelles (nouv. 32), Contes de la reine de Navarre (nouv. 31), La Fontaine (Les Cordeliers de Catalogne), l’Apologie pour Hérodote, etc. Legrand d’Aussy (III, 384) cite un passage du Journal de Paris sous Henri III, qui nous apprend qu’en 1577 le fait raconté par ce fabliau s’est passé en effet à Paris, et que la damoisele Denise de cette époque s’appelait alors frère Antoine.


LXXXVIII. — Des Braies au Cordelier, p. 275.

A. — Paris, Bibl. nat., Mss. fr. 837, fol. 154 vo à 156 ro.

B. — Paris,» Bibl. nat.,» Mss. fr.» 19152, fol. 120 vo à 122 ro.


Publié par Barbazan, II, 14, et par Méon, III, 169-180 ; traduit par Legrand d’Aussy, I, 343-349.


Vers 2 — B, A raconter une.

5 — A, Si con je truis en la matire. — Ce vers et le suivant sont intervertis dans A.

15 — « est » manque à B.

19 — A, Et mout.

20 — B, du clerc.

21 — A, bien et li.

23 — B, Cele se jut.

27 — B, Li dist .I. jor. Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/441 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/442 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/443 Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome III.djvu/444