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Stèles/Sœur équivoque

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G. Crès (p. 73-74).




SŒUR ÉQUIVOQUE


De quel nom te désigner, de quelle tendresse ? Sœur cadette non choisie, sage complice d’ignorances,

Te dirai-je mon amante ? Non point, tu ne le permettrais pas. Ma parente ? Ce lien pouvait exister entre nous. Mon aimée ? Toi ni moi ne savions aimer encore.



Sœur équivoque, et de quel sang inconnu ! — Maintenant, sois satisfaite : ni sœur ni amie ni maîtresse ni aimée, chère indécise d’autrefois,
Te voici désormais fixée, dénommée, par coutume et rite et sort (ayant perdu le nom de ta jeunesse,)

Sois satisfaite : te voici mariée. Tu es emplie de joie permise,

Tu es femme.