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Wikisource:À la découverte de la Littérature Française/Parcours Littérature médiévale/Le Théâtre médiéval

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Le Théâtre médiéval


Le Miracle de Théophile


XIIIe siècle
Miracle
Rutebeuf
Le Miracle de Théophile est une pièce de théâtre écrite au XIIIe siècle par Rutebeuf, inspiré du recueil narratif des Miracles de Notre Dame, du clerc Gautier de Coincy.
Les Miracles de Théophile sont tirés de la vie de la Vierge, et de la vie de saint Théophile d’Adana. Théophile, un prêtre d’Asie Mineure, est dépouillé de ses biens par un évêque. Il vend alors son âme au diable pour récupérer ses biens. Sept ans plus tard, éprouvant des remords, il prie la Sainte-Vierge de récupérer le pacte maudit qu’il avait signé. Elle y parviendra.


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Le mystère de la passion


avant 1455
Mystère
Arnould Greban
Le Mystère de la passion compte 35 000 vers divisés en prologue et quatre journées ; il met en scène 224 personnages. Il part de l’évocation du péché originel qui condamne l’humanité ; puis des personnages allégoriques évoquant la promesse d’un Messie ; sont ensuite rappelés tous les épisodes de la vie du Christ ; les personnages allégoriques reviennent enfin et tirent la moralité de la pièce.

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L’Astrologue


1498
Sotie
Anonyme
Cette pièce nous montre ce qu’était la satire politique au début du règne de Louis XII.
Le prince des sots appelle ses suppôts et leur demande si le temps n’est pas venu de se réjouir. Les sots répondent que l’on n’est guère porté à la joie et qu’il convient plutôt de se lamenter  ; mais ils assurent que tout va changer ; qu’il ne faut pas se laisser influencer par les puissants de la Cour qui mériteraient d’être pendus. Un astrologue survient, il fera voir l’avenir tel qu’il est. L’astrologue, consulté, passe en revue toutes les constellations et trace à mots couverts un tableau assez triste de la situation de la France au début du nouveau règne. Il insiste tout d’abord sur le signe de Gemini, qui règne en la maison du haut dieu Mars (v. 57), et il voudrait le voir banni de notre climat…


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La farce du Cuvier


XVe siècle
farce
Anonyme
Un homme doit obéir à sa femme et à sa belle-mère, qui veulent lui imposer tous les travaux du logis. Elles lui donnent donc un « rôlet », liste des travaux qu'il aura à effectuer. Jacquinot aide sa femme pour un travail ménager au bord du cuvier, un grand baquet qui contient le linge sale. Sa femme bascule alors dans le cuvier. Tempêtant et suppliant son époux, elle est sur le point de mourir noyée. Jacquinot lui répond simplement que la sortir de l'eau ne fait pas partie de sa liste…


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La Farce de Maître Pathelin


XVe siècle
Farce
Anonyme
Maître Pathelin, avocat rusé, anciennement populaire mais désormais sans cause, décide de refaire sa garde-robe sans que cela lui coûte un sou. Il dupe et vole le drapier Guillaume Joceaulme ; Pathelin emporte une pièce de tissu et invite le marchand à venir se faire payer chez lui. Devant Guillaume, Pathelin et sa femme jouent la comédie du mourant et de la femme en pleurs, et Guillaume repart en courant.
Le berger Thibault l’Agnelet vient trouver Pathelin pour lui demander de le défendre dans un procès contre son maître, Guillaume Joceaulme, auquel il a égorgé des brebis. Pathelin propose une ruse à Thibault : qu’il se fasse passer pour un simple d’esprit, devant le Tribunal, et réponde à toutes les questions en bêlant comme un mouton. Mais Guillaume, le drapier, reconnaît Pathelin, et tente également de dénoncer son vol de draps devant le juge. Cependant, en accusant tour à tour Pathelin et Thibault, Guillaume s’emmêle dans ses paroles, et passe pour un imbécile (c’est alors que le juge, qui ne veut entendre parler que de l’histoire des moutons de Thibault, emploie l’expression célèbre « Revenons à nos moutons » ). À l’issue du procès, plaidé par Maître Pathelin, et gagné par le berger, Pathelin ne parviendra pas à se faire payer, car l’Agnelet, plus rusé que lui, répondra en bêlant à toutes les demandes de son défenseur. À malin, malin et demi.

Autres versions
Version en français moderne
Reproduction en fac-similé de l’édition de 1485
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Monologue du Franc Archier de Baignollet


XVe siècle
Monologue
Anonyme
Le Monologue du Franc Archier de Baignollet est parfois classé dans le genre des sermons joyeux. La thèse attribuant la paternité de ce texte à François Villon est aujourd’hui contestée.
Un Franc-Archer se promène dans la campagne aux alentours de Paris en se racontant ses exploits guerriers. Il est une première fois interrompu par le chant d’un coq, qui l’effraie un peu. Mais il reprend son chemin. Plus tard, il aperçoit un épouvantail de chènevière qu’il prend pour un gendarme le menaçant d’une arbalète. Il l’implore de ne pas le tuer, de le laisser aller son chemin, et au passage lui avoue que nul de ses exploits n’est vrai. Une fois qu’il a réalisé son erreur, il repart en regrettant bien son moment de faiblesse.


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À VENIR : (Voir page de discussion)

  1. Sermon joyeux
  2. Mystère
  3. moralité
  4. jeu (jeu de Robin et Marion)



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