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UNE SECONDE MÈRE.

assez de cette vie-là, Monsieur, la coupe est pleine et elle déborde. Puisque vous ne voulez pas vous tenir tranquille comme les autres enfants, puisque vous avez toujours des inventions diaboliques, et que vous finiriez certainement par vous tuer, vous et votre petite sœur à qui vous faites partager vos inventions stupides et dangereuses, je vais vous mettre au collège. Dès ce soir, j’écris au directeur d’une pension très sévère, et, si vous ne vous y conduisez pas bien, je vous mettrai dans une maison de correction. »

Jacques se croit perdu. Il descend l’escalier avec son père qui a enfin lâché son oreille et qui le tient par le poignet. Ils entrent tous les deux dans la salle d’étude. Là, nouveau coup de théâtre ! M. de Brides s’arrête abasourdi, en voyant sa fille, aux trois quarts enfouie dans la cheminée au fond de laquelle on entend une petite voix étouffée crier hou ! hou ! hou ! hou ! hou ! hou !

M. de Brides.

Allons, bon, celle-là est devenue folle, certainement !