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accessoires de l’exploitation.

deux petits paniers placés à fleur du bain, en y jetant les morceaux d’abord et y versant de l’eau ensuite.

Éviter de faire fondre à chaud ou d’augmenter la dose si le bois est sec. Dans ce cas, la durée de l’immersion serait prolongée.

Le bois est retiré de la citerne au bout de huit ou quinze jours de trempage, suivant sa porosité, et suivant aussi son état frais ou déjà sec, car le trempage doit être moins prolongé avec le bois vert qu’avec le bois coupé depuis plusieurs semaines, et à plus forte raison depuis plusieurs mois.

Une fois le trempage fini, faire sécher le bois à l’ombre pour qu’il ne se tourmente pas.

Le bois nouvellement coupé à la montée ou au déclin de la sève, écorcé, préparé et placé de suite debout dans le bain, sera imprégné, en raison de la capillarité. Opérer à l’ombre.

Le fer mis en contact avec le sulfate de cuivre, s’oxydant promptement doit être galvanisé.

Le bois n’a pas seul le privilège de bénéficier du sulfatage ; les tissus, la paille y participent. C’est un avantage pour les jardins, puisque nous pouvons imprégner de sulfate de cuivre les paillassons, les claies, les chaumes, les cordages, les toiles, etc., qui se détériorent vite aux injures du temps. Après une immersion de quelques jours dans la cuve, ils gagnent une prolongation de durée, en même temps qu’ils redoutent moins les attaques des animaux rongeurs.

L’emploi de paillassons est assez important dans une exploitation horticole pour nécessiter ce moyen de les conserver ; c’est encore un travail de morte-saison.