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travaux de d’entretien.

au delà de quelques centimètres, tant nous craignons de mutiler les jeunes racines.

Les ouvriers chargés des labourages d’entretien éviteront de froisser et de meurtrir le plant.

Pour commencer la besogne, il n’est pas nécessaire d’attendre que l’herbe pousse ; l’utilité de l’ameublissement passe avant la propreté. Les labours profiteront d’autant mieux à un terrain léger que la pluie les aura précédés, et d’autant mieux à un terrain frais qu’ils seront exécutés par un temps chaud.

La bineuse à main (fig. 12) a tous les avantages dans un terrain meuble, à plat.

Renouveler ces labours tous les ans ; le premier au printemps et le dernier à l’automne, ils auront un peu plus de profondeur que les autres. La fourche pourrait être employée pour les premiers ; la binette suffirait aux seconds. Par un temps pluvieux et à l’arrière-saison, un coup de râteau est indispensable au ramassage de l’herbe et à sa mise en tas dans la cour aux engrais.

Le labour à la charrue (fig. 13), avec le concours du cheval, de l’âne ou du mulet, est adopté dans les grandes cultures de pépinière ; l’instrument a des combinaisons de lames et de dents basées sur la nature du sol. Un animal doux, calme dans son allure, convient à la pépinière. :

[1.3.3]Arrosage de la pépinière. — En pépinière, arroser surtout au premier printemps qui suit la plantation ; s’il s’agissait d’une plantation tardive, dans un sol peu consistant, ajouter à l’eau du purin ou de l’engrais très soluble.

L’arrosage des semis se fait avec l’arrosoir « à la