Page:Diogène Laërce - Vies et doctrines des philosophes de l’Antiquité, trad. Zévort.djvu/184

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ne sera pas hors de propos de donner l’explication de quelques signes marginaux qui se rencontrent dans ses ouvrages : le X indique les locutions inusitées ou figurées, et en général les tours particuliers à Platon ; le double trait[1] désigne les opinions et les doctrines qui lui sont propres ; le X entre deux points est la marque des locutions élégantes[2] ; le double trait entre deux points indique les passages que quelques auteurs ont corrigés[3] ; les passages que l’on supprime à tort sont marqués d’un trait entre deux points[4] ; le sigma renversé entre deux points[5] désigne les passages à double sens et les transpositions de mots ; par la foudre[6] on indique la liaison des idées philosophiques ; par l’astérisque[7] l’accord des doctrines, et par le trait les passages à rejeter[8]. Tels sont les ouvrages de Platon et les signes qu’on y rencontre. Antigone de Caryste prétend, dans le traité sur Zénon, que dans les premiers temps de leur publication, ceux qui les possédaient ne les communiquaient que moyennant salaire.

Voici maintenant ses doctrines : il dit que l’âme est immortelle et passe successivement dans différents corps ; qu’elle a un principe arithmétique[9], et que le corps a un principe géométrique[10]. Il définit l’âme :

  1. *
  2. L’unité, ou l’idée.
  3. La longueur, élément du solide.