Page:Dubois - Tombouctou la mystérieuse, 1897.djvu/218

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
202
TOMBOUCTOU LA MYSTÉRIEUSE

leur affaire, croquent des noix de kola ou s’épouillent. Devant les remparts à l’est de la ville où la berge descend en pente plus douce, sur le port de commerce, les captifs chargent et déchargent les grandes barques arrivées ou en partance. De ci, de là, à travers la ville, l’on tombe sur de petits groupements de marchandes. Aux carrefours, l’on trouve des huttes basses en paille qui jurent à côté des grandes maisons, boutiques improvisées de commerçants de passage. Enfin, un peu partout dans les rues, des vendeurs isolés se tiennent

VENDEUSES DANS LES RUES.


devant leur demeure, ou même se contentent de laisser, sur le seuil de leur porte, leur marchandise, avec, en regard, un tas de cauris qui en indique le prix, car souvent ce vendeur est une ménagère qui vaque entre temps aux soins de son intérieur.