La vie dans le Fils.
Or, quel est le ressort, le mobile et le motif de presque toutes les actions ? Qu’est-ce qui porte l’homme (vous peut-être) à s’efforcer d’être aimable, de plaire, d’être agréable ? N’est-ce pas afin que « vous receviez la gloire l’un de l’autre ? » Cependant l’Écriture dit de ceux qui font ainsi : « Je vous connais et je sais que vous n’avez pas l’amour de Dieu en vous » (voyez Jean V, 41-44). Les actes de l’homme commencent et se terminent par un continuel effort d’élever le moi ; la mort du moi doit remplacer cela. Il est inutile de s’efforcer de corriger et d’améliorer le moi : il faut que le moi meure. La mort doit être inscrite sur toutes les actions, sur tous les efforts et les motifs de l’homme : il faut que l’homme apprenne son entière impuis-