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Le Betsimisarack aime avec passion la causerie, le chant et la danse. Pour ses danses souvent bizarres, sauvages et sans règles aucunes, l’inspiration le guide : mais je n’ai trouvé de caractère qu’à la danse du riz dont j’ai parlé plus haut. Sa musique est pauvre et ses instruments sont primitifs. C’est d’abord le bambou, qu’il frappe au moyen de baguettes et qu’il accompagne du battement des mains ; le dzé-dzé, machine monocorde d’un son monotone, et la valia, qui dans des mains habiles arrive à de jolis effets. (La valia est un bambou dont les fibres sont tout alentour séparées du bois et tendues au moyen de chevalets d’écorce ; c’est en somme une guitare circulaire, montant de notes assez basses aux notes les plus aiguës.)

Femme malgache et ses enfants (voy. p. 208).