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l’intelligence dans l’écriture.

employés de commerce écrivent très vivement leurs lettres qui ne sont la plupart du temps que des formules ; mais sans aucune activité intellectuelle (Écriture monotone, aux lettres trop éloignées les unes des autres dans chaque mot), — sensibilité intellectuelle très faible (Écriture égale et d’un mouvement machinal : presque toutes les lettres sont liées sans qu’il y ait puissance de déduction), — simplicité intellectuelle douteuse ; insuffisance si l’on veut, mais finasserie. (Écriture simple, aux formes de convention ; paraphe bien compliqué ; mots filiformes), — modération. — C’est le calme intellectuel, la monotonie (lignes horizontales

Fig. 26. — M. Marey, un des esprits les plus fins, les plus ingénieux, les plus originaux qui se soient produits dans les sciences.

et égales, d’un mouvement tout automatique). — Distinction bien faible, terre à terre intellectuel (formes et disposition bonnes par l’habitude, mais sans originalité aucune, c’est assez peu distingué de nommer celui à qui on écrit ; cela est d’un usage devenu obligatoire pour la lettre d’affaires que l’on copie à la presse ; c’est mal porté dans une lettre où il est parlé d’affaires, c’est vrai, mais qui débute par « Cher Monsieur » et faisant mémoire de famille, se termine par « bonnes amitiés »), — imagination nulle. (Écriture monotone, sans vie, presque calligraphique), — réflexion sérieuse, pratique, bonne pour certaines choses, mais impuissante en dehors des habitudes. (Bonne ponctuation, exactitude et soins des détails ; mais manque de sobriété et surtout d’originalité. Encore une fois, c’est une écriture automatique). — Clarté d’esprit bonne pour son usage, très amplement suffisante (espacements communs bien observés ;