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Correspondance 1812-1876, 4/1863/DXXXIV

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DXXXIV

À M. CHARLES PONCY, À TOULON


Nohant, 27 août 1863.


Mes pauvres enfants ! avoir tant travaillé et tant souffert pour rien ! Mais non, ce n’est pas pour rien, puisque vous avez adouci ses derniers jours et prolongé, autant que possible, son illusion et son espérance. Dieu vous en tiendra compte et elle aussi, dans un monde meilleur.

Pauvre femme si douce, si jeune encore et si belle de charme et de distinction naturelle ! Comme elle a langui et lutté ! Elle est mieux où elle est, n’en doutez pas. — Où que ce soit, elle vit et elle est en Dieu.

Chère Solange ! sois la consolation de ton pauvre père, et que ton père soit la tienne aussi. Nous vous aimons bien.