Douze douzains de dialogues ou Petites scènes amoureuses/8

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DIALOGUES
DES ENCULÉES

I

LA PROPOSITION

« Si tu étais bien gentil…

— Qu’est-ce que je ferai ?

— Regarde comment je me place.

— Tu veux foutre en levrette ?

— Non.

— Tu veux une minette par derrière ?

— Non.

— Ma langue au trou de ton cul ?

— Pas ta langue.

— Ma pine ?

— Tu es long à comprendre, tu sais.

— Ça va te faire mal.

— C’est mon affaire. Je te dis de m’enculer.

— Bien, bien… Ah ! que c’est dur.

— Écarte-moi les fesses… Pousse bien au milieu…

— Tiens… la tête y est déjà.

— Ah !… ha !… Branle-moi, dis, branle-moi…

— Attends donc que tout soit rentré !

— Oh ! pas si au fond… tu me déchires…

— Ouvre les cuisses pour que je te branle mieux.

— Ah !… que je jouis… remue, dis… Ah !… ah ! je le fais ! »

19 avril 1895.

II

PETITE SŒUR ENCULÉE

« D’abord, on n’encule pas sa sœur, et d’une !

— Qui est-ce qui dit ça ?

— Je ne sais pas ; mais c’est des vilaines manières. Quand on a une sœur, on se fait sucer la queue si elle est pucelle, et on l’enfile si elle est mariée ; mais on ne lui jouit pas dans le derrière.

— Allons, tourne tes fesses ; tu en meurs d’envie.

— Mon petit chien, tu ne me le feras pas, dis ?

— Non, je me gênerai ! Vrai ! ça n’est déjà pas assez que les putains vous le refusent, il faudrait encore discuter avec sa sœur ! Tourne tes fesses, je te dis, et tâche d’être complaisante, ou bien je ne couche plus avec toi.

— Tiens, les voilà, puisque tu es si brute.

— Pose la joue sur l’oreiller et écarte les fesses avec les deux mains.

— Mouille un peu, dis… oh ! il n’a pas mouillé !… oh ! arrête tu me crèves, cochon ! oh ! la ! la ! la ! la ! la ! ce que ça fait mal… Ne te remue pas, je t’en prie, je suis sûre que je saigne… Ha ! je te sens jouir, tant mieux… retire-toi, dis, maintenant. »

6 mars 1897.

III

LA DOSSIÈRE

« Eh bien ! qu’est-ce que vous attendez pour me foutre votre pine au cul ?

— J’attends que tu mouilles…

— Non, mais tu crois donc que tu prends un pucelage ? Mon cochon, si j’avais autant de pièces de cent sous comme j’ai reçu des queues dans mon moule à merde, je ne coucherais pas avec toi ce soir, sûr que non !

— Tu crois que ça pourra entrer ?

— Je te dis que je suis plus large derrière que devant ! Ça entrera comme dans ma bouche. Tiens !… là… le suis-je assez, enculée ?

— Il me semble.

— Tu sais, tu peux y aller. Fouille dedans comme dans un con. Je ne l’ai pas sensible. À la bonne heure, maintenant ! Tu me récures mon verre de lampe.

— Il est rudement sale, ton tuyau de vidange.

— Tiens, c’est vrai, j’allais chier quand je t’ai raccroché. Tu jouis, salaud. T’as fini ? Retire-toi, que je les foute au pot, mes épinards à la crème. »

18 juillet 1897.

IV

CARNET DE BAL

« Mademoiselle, daignerez-vous m’accorder votre prochain tour de cul ?

— Monsieur, tout de suite si vous voulez, il n’est pas retenu.

— Vous aimez l’enculade, mademoiselle ?

— Beaucoup, monsieur. C’est la danse la plus agréable, ne trouvez-vous pas ?

— Certes, quand on peut baiser des fesses comme les vôtres !

— Vous les trouvez jolies ? Et mon trou du cul ? Vous savez, je n’y mets pas de noir, c’est sa couleur naturelle. Un coup de langue, je vous prie.

— Oh ! mais vous êtes une artiste ! Cette position est sculpturale.

— Vous êtes trop bon… Nous commençons ?

— Voici… Je ne vous fais pas de mal.

— Au contraire… je suis déjà trempée.

— Si j’osais, je prendrais la liberté de vous masturber légèrement.

— Merci, je le fais toujours moi-même. Ah ! vous jouissez, cher ami. Et moi, m’y voici. Vous êtes un enculeur exquis, je ne vous le cache pas… À bientôt. »

18 juillet 1897.

V

SOUS LE PONT

« Ssst ! chéri… Viens-tu t’amuser ?… Arrête un moment, tu me le feras par l’aut’ côté si t’aimes ça.

— Marche devant, je te suis.

Mettons-nous là, tiens, y a pas de flics. Merci, t’es bien gentil, mon chien. Prends ton temps, va, ne me fais pas mal, attends que je sois prête.

— Je ne trouve pas…

— Mais oui, tu te trompes, gros bêta, tu vas dans mon chat… Tâte plus haut, avec ton doigt… Là, le voilà, mon trou de cul… Je l’ai mouillé, tu sens ?… Va doucement… Ah ! p’tit salaud, tu y es, la tête a passé… L’sens-tu qu’tu y es ? Mets tes doigts dans mon chat… Quand je m’fais enculer, c’est pas du chiqué, tu vois… L’aimes-tu bien, mon trou du cul ? Il est pas bien serré, mais on y a chaud, pas vrai ? T’y bandes rudement dur, toujours.

— Tends bien le cul, nom de Dieu, je décharge.

— Jouis, petit cochon, jouis bien… Là !… Attends que je chie ton foutre par terre… Après j’t’essuierai ta queue dans ma ch’mise. T’as d’la merde plein. L’vois-tu, polisson, qu’tu m’as enculée ? »

VI

UN GOÛT DE FAMILLE

« Comment ? Toi aussi, petite sœur ?

— Tiens ! Pourquoi donc pas ? Tu te le permets bien.

— Ah ! moi !… d’abord j’ai trente ans, tu n’en as que dix-neuf… De ta part, ça me semble si drôle.

— Je suis mariée comme toi, j’ai deux trous comme…

— Mais oui, c’est entendu… Tu m’amuses, ma gosse, raconte un peu, comment t’y prends-tu ?

— Moque-toi de moi, je m’y prends très bien.

— À quatre pattes, et lui derrière ?

— Les premières fois, oui ; c’était plus commode. Mais maintenant tout se fait à la paresseuse, et par-devant, pour que nous nous embrassions sans nous retourner.

— Explique…

— Je m’étends sur le dos, les cuisses repliées sur moi, le petit trou en évidence. Il me le vaseline avec un doigt et puis il y met sa queue. Est-ce clair ?

— Grande sale !

— Ensuite nous nous laissons retomber sur le côté, il prend ma jambe droite sur son bras gauche et alors tout se passe comme dans votre derrière, madame ma sœur. »

VII

CHAMBRE DE PASSE

« C’est pour enculer ?

— Oui… tu veux bien ?

— Bon Dieu ! j’aurai donc toujours la guigne !

— Voyons, ma petite, qu’est-ce que tu as ?

— J’ai… J’ai que j’ai oublié mon pot de pommade sur ma table de nuit. Pas un jour sur cent que je l’emporte pas ! Quand j’ai vu ça, je voulais rentrer, pis je m’ai dit : “Quoi, ça sera bien de la malchance si je fais un client qui me retourne !” Et tu vois, v’là que tu me le demandes.

— N’aie pas peur, on mouillera. J’irai tout doucement.

— Oh ! ça n’empêche ! Tu sais, mon vieux, j’ai pas le trou du cul comme la bouche, il ne travaille pas autant. Tu veux pas une plume ? une belle plume en lenteur ?

— Non, je t’ai dit. Je veux ton derrière.

— Alors, écoute ici, j’ai un truc. Seulement, faut pas te dégoûter.

— Qu’est-ce que c’est ?

— Ben voilà… Quand j’étais gosseline, je faisais les pissotières ; et là, on n’a pas ce qu’il faut. Alors je me mouchais dans la patte sans mouchoir, je frottais la pine avec, et ça entrait. Voilà. Tu veux pas essayer, chéri ?

— T’as trouvé ça toute seule ?

— Non ; c’est maman qui m’a montré. »

VIII

PETITE BLANCHISSEUSE

« Bonjour, m’sieur, v’là vot’ linge.

— Commence donc par trousser ta chemise avant de compter les miennes.

— Oh ! vous êtes toujours pressé ! Vous ne débandez donc jamais ? Je vous trouve toujours la queue en l’air. Regardez-moi ça comme elle est raide.

— Et toi, toujours le cul mouillé, il me semble ?

— Pardi, quand je monte ici, je sais ce que je vais faire, ça me fait venir l’eau à la moniche.

— Qu’est-ce que je vois ? un petit duvet ? Tu auras bientôt des poils, ma gamine.

— Oui, mais ça fait rien, je suis toujours honnête, ne me foutez pas la pine devant, vous savez, j’ai confiance en vous.

— Bon, bon, petite enculée, on fera comme d’habitude.

— Y a que vous qui me le faites, d’abord ; les autres clients, je les pompe et c’est tout. Avec un homme que je connais pas j’aurais trop peur, vous pensez. Quand on vous pousse la bite au cul, le pucelage il n’est pas loin.

— Comme si on pouvait te dépuceler ! Pendant tout le temps que je t’encule, tu t’empoignes les babines du con…

— C’est crainte que ça glisse, monsieur. »

IX

JEUNE FILLE EN PRIÈRE

« Je vous salue, Marie, pleine de grâce… Mon petit Jean, tu serais bien gentil si tu voulais ne pas tâter mon cul pendant que je récite mes prières du soir.

— Impossible. Tu es tellement en position. Ne t’arrête pas. Au contraire. Continue de prier et laisse-moi faire.

Je vous salue, Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous… Mouille ta queue, vilain, tu vas me faire du mal.

— Veux-tu bien rester les mains jointes et ne pas te tirer les fesses. Je saurai bien t’enculer sans ta collaboration.

— Petit cochon, tu m’excites, je ne peux plus prier.

Le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes.

Le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et le fruit de vos entrailles est béni… Ah ! petit salaud ! mais c’est que tu m’encules pour tout de bon. Le fruit de vos entrailles à moi, c’est ta queue… Ah ! cochon !…

— J’y suis. Ne t’en occupe pas. Continue donc de prier.

Sainte Marie, mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs… Ah !… Ah !… si tu me branles par-dessous…

— Tu mouilles comme une éponge et tu ne voudrais pas…

Priez pour nous, pauvres pécheurs… Ta queue va trop loin… Branle doucement… ça vient… Maintenant… et à l’heure… ha !… ha !… de notre mort… Je jouis !… ha !… ha !… Ainsi soit-il. »

X

LA GOUSSE ENCULÉE

« Ah ! oui ! pendant qu’elle me gousse ! Ça sera bon ! Mets-la-moi dans le cul !

— Tu es habituée ?

— Oui, mon loup. Moi je n’aime que deux choses : la langue des filles dans le chat, la queue des hommes dans le cul. Encule-moi, je vais jouir.

— Faut-il mouiller ?

— Mouille en crachant dessus… Dépêche-toi… Ne te trompe pas de trou.

— C’est là ?

— Mais oui, c’est là ! Pousse donc, cochon ! Pousse donc !

— J’y suis ?

— Ha !… là ! là !… Oui, tu y es !… Va plus vite, Albertine… Ha ! non, plus lentement, arrête… Je veux qu’il m’encule bien avant que je ne décharge.

— Jusqu’au fond ?

— Oui, jusqu’au fond… Que je sente tes couilles… Ah ! je les sens ! Albertine, fourre ta main dans mon chat… prends-lui la queue… branle-le… branle-le… Ah ! et ta langue que je sens toujours !

— Tiens ! saleté ! le sens-tu que je te pisse du foutre dans…

— Dans mon cul… oui, je le sens… Ah ! les salauds ! Bois mon jus, Albertine, je le fais… je le fais… »

XI

« Dis donc, mon petit, t’as fini de jouir ? Ben, tu sais ce qu’on fait quand on a fini d’enculer une fille. On lui sort la pine du cul. Si tes couilles sont vides, va te laver.

— Non, chérie. On est bien, dans ton cul ; c’est chaud. Laisse que je recommence.

— Deux coups sans déculer ? Ben, merde, qu’est-ce que je vas prendre comme élargissement. »