La Mêlée symboliste/III/Éphémérides poétiques

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La Mêlée Symboliste : portraits et souvenirs
La Renaissance du Livre (III (1900-1910)p. 188-199).




ÉPHÉMÉRIDES POÉTIQUES [1]


1900-1910


1900 (suite). — Lucie Delarue-Mardrus : Occident.

Édouard Ducoté : Merveilles et Moralités.

Paul Fort : Les Idylles antiques. — L’Amour marin.

Charles Guérin : L’Éros funèbre.

Edmond Haraucourt : Le XIXe siècle, poème couronné par l’Académie française.

Francis Jammes : Le Deuil des primevères.

Charles Le Goffic : Le Bois dormant.

Touny-Lerys : Les Filles d’Eros.

Albert Mérat : Vers le Soir.

Louis Payen : A l’ambre du Portique.

Armand Praviel : Poèmes mystiques.

Robert Scheffer : Herméros.

Francis Viélé-Griffin : La légende ailée de Wieland le Forgeron. — Sainte Agnès.

Revues : Le Beffroi (Léon Bocquet). — L’Arc-en-ciel (Érasme Anger). — L’Atlantide (Edmond Rocher). — L’Œuvre et l’Image. — Cahiers mensuels de Mécislas Golberg. — La Revue phocéenne (A. Patrickios). — Le Balzac (nouvelle série). — La Grande France. — Gallia (Toulouse). — Revue franco-italienne.

1901. — Henri Allorge : Poèmes de ta Solitude. — L’Ame géométrique.

Léon Bocquet : Flandre.

Albert Boissière : Aquarelles d’âmes.

Paul Claudel : L’Arbre. — Tête d’or. — L’Échange. — La Ville. — Violaine.

André Dumas : Paysages.

André Fontainas : Le Jardin des îles claires.

Valère Gille : Le Coffret d’ébène.

Charles Guérin : Le Semeur de cendres.

René Ghil : Le Toit des hommes.

Joachim Gasquet : L’arbre et les vents.

Rémy de Gourmont : Simone, poème champêtre.

Francis Jammes : Le Triomphe de la vie.

Maurice Mæterlinck : Théâtre.

Maurice Magre : Le Poème de la Jeunesse.

Jean Moréas : Les Stances (livres III, IV, V, VI).

Charles Morice : Noa-Noa (prose et vers, en collaboration avec Gauguin).

Comtesse de Noailles : Le Cœur innombrable.

Florian-Parmentier : Nocturnes.

Adolphe Retté : Lumières tranquilles.

Albert Samain : Le Chariot d’or.

Paul Souchon : Nouvelles élévations poétiques.

Suarès : Airs.

R. de Souza : Les graines d’un jour.

Renée Vivien : Etudes et Préludes.

Revues : L’Occident (A. Mithouard). — Le Bloc (Clemenceau). — La Pie (Fernand Hauser). — La Revue Verlainienne (Hector Fleischmann et Léon Deubel). — Pallas (A. Patrickios). — Chimera (Varsovie). — La Revue du Bien (Marc Legrand). — L’Européen (Van der Vlugt). — — Le Penseur (Émile Blémont). — Messidor (Louis Payen). — La Province (Robert de la Villehervé, Le Havre). — Le Titan (Marius Labarre, Béziers). — Les Partisans (Paul Redonnel). — La Revue dorée (Jacques Duchange).

1902. — Roger Allard : La Féerie des Heures.

Saint-Georges de Bouhélier : Les Chants de vie ardente.

Léonce Depont : Pèlerinages.

Emile Despax : Au seuil de la lande.

Ch.-Théophile Féret : La Normandie exaltée.

André Fontainas : Le Frisson des îles.

Paul Fort : Paris sentimental.

Touny-Lerys : Chansons dolentes et indolentes.

Lucie Delarue-Mardrus : Ferveur.

René Ghil : Le Pantoun des Pantoun.

Valère Gille : La Corbeille d’octobre.

Robert d’Humières : Du désir aux Destinées.

Gustave Kahn : Odes de la Raison.

Albert Mockel : Clartés.

Comtesse de Noailles : L’Ombre des Jours.

Henri de Régnier : La Cité des eaux.

Roinard : La Mort du Rêve.

Paul Souchon : Elégies parisiennes.

Émile Verhæren : Les Forces tumultueuses.

Renée Vivien : Cendres et poussières.

P. Guitet-Vauquelin : L’Ame Nouvelle.

Revues : La Flamme (Roger Lauresky). — L’Effort (Robert de Miranda). — Minerva (Fontemoing).

1903. — Léon Deubel : Vers la Vie. — Sonnets intérieurs. — Léliancolies.

Théophile Féret : Anthologie des poètes normands.

Paul Fort : Les Hymnes de feu.

Tristan Klingsor : Scherazade.

Adolphe Lacuzon : Eternité.

Jules Laforgue : Œuvres complètes. Mélanges posthumes.

Léo Larguier : La Maison du Poète.

Sébastien-Charles Leconte : La Tentation de l’Homme.

André Mary : Symphonies pastorales.

Gabriel Nigond : Novembre.

Florian-Parmentier : Chevauchées épiques.

Georges Périn : Les Emois blottis.

A. Retté : Le Symbolisme.

Saint-Pol Roux : Anciennetés.

André Spire : La Cité présente.

Henry Spiess : Rimes d’audiences.

Valmy-Baysse : Le Temple.

Paul Verlaine : Œuvres posthumes.

Renée Vivien : Évocations.

Viélé-Griffin : L’Amour sacré. — Sainte Julie.

Revues : Le Festin d’Ésope (Guillaume Apollinaire). — La Jeune Champagne (René Aubert). — L’Essor septentrional (Florian-Parmentier). — La Roulotte (Louis Moreau). — La Nouvelle Revue moderne (Toucas-Massillon). — Les Marges (Eugène Montfort).

1904. — Henri-Martin Barzun : Poème de l’adolescence.

Henry Bataille : Le Beau Voyage.

Marie Dauguet : Les Paroles du vent.

Léon Deubel : Sonnets d’Italie.

Charles Derennes : L’Enivrante Angoisse.

Édouard Dujardin : Le Délassement du guerrier.

René Ghil : En méthode à l’œuvre.

Fernand Gregh : Les Clartés humaines.

A. Foulon de Vaulx : L’Allée du silence.

Ferdinand Hérold : Le Cor fleuri.

Marie Krysinska : Intermèdes.

A. Lacuzon : La Foi nouvelle du poète et sa doctrine : l’Intégralisme.

O. Calemar de la Fayette : Le Rêve des jours.

Louis Le Cardonnel : Poèmes.

Sébastien-Charles Leconte : Le Sang de Méduse.

Van Lerberghe : La Chanson d’Ève.

Théodore Maurer : Princesse Avril.

Jeanne Catulle Mendès : Les Charmes.

A. Mercereau : Les Thuribulums affaissés.

J.-Antoine Nau : Hiers bleus.

Germain Nouveau : Savoir aimer.

André Rivoire : Le Chemin de l’Oubli.

Jules Romains : L’Ame des hommes.

Jean Royère : Les Eurythmies.

Saint-Pol Roux : De la Colombe au Corbeau par le Paon.

Ferdinand Séverin : La Solitude.

Paul Souchon : La Beauté de Paris.

Henry Spiess : Le Silence des Heures.

Laurent Tailhade : Poèmes aristophanesques.

Renée Vivien : La Vénus des Aveugles. — Les Kitharèdes. — Une femme m’apparut.

Émile Verhæren : Toute la Flandre. — Les Tendresses premières.

Tancrède de Visan : Paysages introspectifs, précédés d’un essai sur le Symbolisme.

Reues : La Revue des Idées (Édouard Dujardin). — La Vie (Mercereau). — Les Écrits pour l’Art (nouvelle série ; René Ghil, Jean Royère). — La Revue des Lettres (Marie d’Espie et Paul Yoki). — Le Feu (Émile Sicard). — Vox (Paul Maredy).

1905. — Roger Allard : La Divine Aventure.

Henri-Martin Barzun : Poème de l’Homme.

Paul Castiaux : Au long des terrasses.

Tristan Derème : Le Renard et le Corbeau.

Émile Despax : La Maison des Glycines.

Léon Deubel : La Lumière natale.

Auguste Dupouy : Partances.

René Ghil : Le Meilleur Devenir. — Le Geste ingénu.

Charles Guérin : L’Homme intérieur.

Fernand Gregh : L’Or des minutes.

Francis Jammes : Cahier de vers.

Florian-Parmentier : L’Impulsionnisme.

Louis Payen : Les Voiles blanches.

Ernest Raynaud : La Couronne des jours.

André Salmon : Poèmes.

Charles Vildrac : Poèmes.

Émile Verhæren : Les Heures d’après-midi.

Revues : Vers et Prose (Paul Fort). — Poesia (Marinetti). — La Revue immoraliste, devenue au deuxième numéro Les Lettres modernes (G. Apollinaire). — La Belgique artistique et littéraire. — La Revue impulsionniste (Fl.-Parmentier). — La Revue des Flandres (Parmentier, A. Croquez, Ch. Clarisse).

1906. — Barzun : Chant de l’idée.

Léon Bocquet : Les Cygnes noirs.

Abel Bonnard : Les Familiers.

Pierre de Bouchaud : La Poétique française.

Charles Derennes : La Tempête.

Léon Deubel : Poésies.

Fagus : Jeunes Fleurs.

André Fontainas : Cinq poèmes de John Keals (traduits de l’anglais).

Paul Fort : Coxomb ou l’Homme tout nu tombé du Paradis.

F. Viélé-Griffin : Plus loin.

Henri Hertz : Quelques vers.

Francis Jammes : L’Eglise habillée de feuilles. — Clairières dans le ciel.

Foulon de Vaulx : La Statue mutilée.

Adolphe Lacuzon : Nos colloques.

Léo Larguier : Les Isolements.

André Mary : Les Sentiers du Paradis.

Maurice Magre : Les Lèvres et le secret.

Théodore Maurer : Fleurs morvandelles.

Albert Mérat : Œuvres choisies.

O. W. Milosz : Les sept solitudes.

Jean Moréas : Les Stances (les six livres complets).

R. de Montesquiou : Les Paons.

Georges Périn : La Lisière blonde.

Cécile Périn : Vivre.

Adolphe Retté : Poésies (1897-1906).

Lionel des Rieux : La Belle Saison.

Henri de Régnier : La Sandale ailée.

Roinard : Sur l’avenue sans fin.

Albert Samain : Polyphème.

Théo Varlet : Le Dernier Satyre. — Notations.

Valmy-Baysse. — La Vie enchantée.

Verhæren. — La Multiple Splendeur.

Renée Vivien : A l’heure des mains jointes.

Sybil (Elsa Kœberlé) : Les Accords.

Revues : La Renaissance contemporaine (Paul Vérola, Robert Veyssié). — Les Entretiens idéalistes (Divoire et Paul Vuillaud). — La Phalange (Royère). — La Revue du temps présent (1re série ; Pierre Chaine, fondateur). — La Vie libre (Saint-Georges de Bouhélier).

1907. — Henri Allorge : Le Clavier des Harmonies.

Claudel : Art poétique.

Georges Duhamel : Des légendes, des batailles.

Tristan Derème : La Chimère vaincue.

René Ghil : Le Vœu de vivre.

Mme Fernand Gregh : Jeunesse.

André Ibels : Le Livre du soleil.

Léo Larguier : Jacques.

Guy Lavaud : La Floraison des eaux.

Grégoire Le Roy : La Chanson du pauvre.

Louis Mandin : Ombres voluptueuses.

Jean Moréas : Premières Poésies (réédition).

Comtesse de Noailles : Les Éblouissements.

Pierre de Nolhac : Les sonnets.

Florian-Parmentier : Entre la vie et le rêve. — Le défi suprême.

Cécile Périn : Les pas légers.

Hélène Picard : L’Instant éternel.

François Porche : A chaque jour.

Jean Royère : La Sœur de Narcisse nue.

Saint-Pol Roux : Les Féeries intérieures.

André Salmon : Les Féeries.

R. de Souza : La Victoire du silence (L’avenir du Symbolisme et du vers libre).

Pauline Tarn (Renée Vivien) : Chansons pour mon ombre.

Laurent Tailhade : Poèmes élégiaques.

Renée Vivien : Flambeaux éteints.

Revues : Les Bandeaux d’or (Castiaux). — Revue des Lettres et des Arts (Guy-Lavaud). — Les Rubriques (Paintendre, Nicolas Beauduin). — L’Hexagramme (Laurent Sauvigny). — L’Action humaine (Charles Morice). — Anthologie de la Société des Poètes français (Alcanter de Brahm).

1908. — Roger Allard : Vertes saisons.

Nicolas Beaudouin : Le Chemin qui monte.

Charles Cros : Le collier de griffes.

Guy-Charles Cros : Le Soir et le Silence.

Jean Clary : D’or et de soleil.

Lucie Delarue-Mardrus : La Figure de proue.

Tristan Derème : Le Parfum des roses fanées.

Fernand Divoire : Poètes.

Fernand Fleuret : Friperies.

André Fontainas : La Nef désemparée.

Paul Fort : Ile de France. — Saint Jean aux bois.

Guy-Lavaud : Du livre de la mort.

Marie Huot : Notre-Dame des Solitudes.

Francis Jammes : Poèmes mesurés.

Tristan Klingsor : Le valet de cœur.

Touny-Lérys : La Pâque des roses.

Valéry Larbaud : Poèmes d’un riche amateur.

Stéphane Mallarmé : Vers et prose.

Victor-Émile Michelet : L’Espoir merveilleux.

Gabriel Mourey : Le Miroir.

Julien Ochsé : L’Invisible Concert.

Hélène Picard : Les Fresques.

Jules Romains : La Vie unanime.

Emmanuel Signoret : Poésies complètes.

André Spire : Versets.

Archag Tobanian : Poèmes.

Véga : L’Ombre des oliviers.

Charles Vildrac : Images et mirages.

Émile Verhæren : Les Visages de la vie.

Renée Vivien : Sillages.

Van Bever et Paul Léautaud : Poètes d’aujourd’hui.

Revues : Pan (Joel Dumas, Jean Gary, Marcel Rieu). — La Revue des Lettres et des Arts (Huret). — Le Divan (Henri Martineau). — Les Loups (Belval-Delahaye). — L’Hippogriffe (Edmond Coutances). — L’Oliphant (F. Carco, Léon Deubel, Jean Pellerin, Tristan Derème, Jules Romains, André Tudesq).

1909. — Henri Allorge. — L’Essor éternel.

Guillaume Apollinaire : La Poésie symboliste (en collaboration avec Roinard et Victor Émile Michelet).

Nicolas Beaudouin : Les Triomphes.

Paul Castiaux : La Joie vagabonde.

Tristan Derème : Les Ironies sentimentales.

Georges Duhamel : L’Homme en tête.

Georges Fourest : La Négresse blonde.

Henri Guilbeaux : Berlin.

Pierre Jalabert : Les Chansons de l’Aube.

Kœberlé Elsa : Décors et chants.

Olivier Calmar de la Fayette : La Montée.

Jean Lahor : Œuvres choisies.

Marinetti : Le Futurisme (Figaro, 20 février).

Stuart Merrill : Une voix dans la foule.

Jeanne Catulle Mendès : Le Cœur magnifique.

Robert de Montesquiou : Poésies (édition définitive).

Alfred Mortier : Le Temple sans idoles.

Jacques Nayral : A l’ombre des marbres.

Jules Romains : Premier livre de prières.

Édouard Schuré : L’Ame des temps nouveaux.

Louis Thomas : Les douze livres Pour Lily.

Pierre de Bouchaud : La Poétique française.

Revues : Akademos (Fersen). — Ombres et formes (Henri Chomet). — L’Ile sonnante (Tristan Derème). — La Revue du temps présent (direction Francis Caillard). — La Nouvelle Revue française (direction nouvelle). — Les Marges (nouvelle sèrie).

1910. — Nicolas Beaudouin : La Divine Folie.

Léon Bocquet : Les Branches lourdes.

Paul Claudel : Cinq grandes odes suivies d’un processionnal pour saluer le siècle nouveau.

Jean Clary : Quelques lames de la mer sauvage.

Jean Cocteau : Le Prince frivole.

Émile Cottinet : Les Étapes et les Haltes. — Le Livre lyrique et sentimental.

Tristan Derème : Petits Poèmes.

Léon Deubel : Poèmes choisis.

Fernand Divoire : La Malédiction des enfants.

Georges Duhamel : Selon ma loi.

Albert Fleury : Des automnes et des soirs.

André Fontainas : L’Amour moderne (traduit de George Meredith).

Albert Giraud : La Guirlande des dieux.

Edmond Gojon : Le visage penché.

Fernand Gregh : La Chaîne éternelle.

Foulon de Vaulx : La Fontaine de Diane.

Seb. Charles Leconte : L’Esprit qui passe.

Touny-Lérys : Amoureusement.

Maurice Levaillant : Le Temple intérieur.

Jacques Nayral : La Dentelle des heures.

Florian-Parmentier : Par les routes humaines.

Georges Perin : Le Chemin, l’Air qui glisse…

Ernest Raynaud : Apothéose de Jean Moréas.

Edmond Rocher : Le manteau du passé.

Jules Romains : Un être en marche.

Maurice Rostand : Poèmes.

Jules Supervieille : Comme des voiliers.

Charles de Saint-Cyr : Matines (poèmes précédés d’un essai sur l’Intenséisme).

André Salmon : Le Calumet.

Jean Thogorma : Le Crépuscule du monde.

Charles Vildrac : Le Livre d’Amour.

Tancrède de Visan : L’Attitude du lyrisme contemporain.

Gabriel Volland : La Flûte d’ébène.

Revue : Nouvelles de la République des Lettres (André Salmon).



  1. Est-il nécessaire de dire qu’on aurait tort de chercher dans ces Epémérides la nomenclature complète de tous les recueils de vers parus de 1870 à 1910 ? Il n’y devrait figurer strictement que des recueils symbolistes, mais les répercussions du mouvement furent si multiples, que j’ai dû élargir mon cadre et qu’il m’était bien difficile de ne pas mentionner, au fur et à mesure de leur apparition, l’œuvre de poètes, même d’une inspiration opposée, qui s’imposaient à l’attention, soit par leur situation acquise, soit par leur bruit, soit par leurs seules prétentions. Pour ce qui est des omissions possibles, toujours regrettables, qu’on veuille bien m’en absoudre, en considérant la difficulté de la tâche et que mon ambition fut de donner des indications impartiales et non d’établir un Palmarès.