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Le Zend-Avesta (trad. Darmesteter)/Volume III/Avant-Propos

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Traduction de James Darmesteter

Édition : Musée Guimet. Publication : Ernest Leroux, Paris, 1893.
Annales du Musée Guimet, Tome 24.


AVANT-PROPOS


AVANT-PROPOS

Cet Appendice comprend :

1o Une quantité de fragments zends, appartenant aux Nasks perdus, et dont les plus considérables sont inédits. La première traduction d’un texte nouveau est toujours chose difficile et dangereuse : elle a du moins l’avantage de servir de point de départ pour des recherches plus heureuses. Ces fragments étant soit dispersés dans diverses publications, soit inédits, j’ai cru nécessaire de donner le texte original avec la traduction, de sorte qu’à défaut d’autre mérite ces pages pourront du moins servir de complément aux éditions existantes de l’Avesta.

Avec ces fragments nous avons achevé notre tâche, qui est la traduction de l’Avesta dans toute son étendue, telle qu’elle est connue, du moins de nous, à cette heure (1er janvier 1893) ; réserve faite des textes nouveaux que pourra nous révéler la vieille littérature pehlvie.

2o Une série de textes parsis, choisis soit pour leur importance propre, soit comme spécimens d’un genre.

3o Des-corrections et additions portant sur tout l’ouvrage.

4o Les Index.

Je dois ici renouveler les remerciements que je donnais dans la préface de mon premier volume à M. Tahmuras Dinshawji et à M. West.

C’est à M. Tahmuras que je dois communication des 124 fragments publiés sous le titre de Fragments Tahmuras. Je dois à M. West communication des variantes du Nîrangistân prises sur les deux manuscrits les plus anciens connus.

Dans la préparation des Index j’ai été grandement assisté par mon élève et ami, M. Blochet.

Le lecteur ayant à présent en main l’ensemble des textes connus de l’Avesta, j’ai cru qu’il me serait permis d’exposer les conclusions historiques auxquelles m’a conduit l’analyse de ces textes considérés dans la forme et dans le fond, c’est-à-dire d’esquisser dans ses grandes lignes, telle que je la conçois, l’histoire de la littérature zoroastrienne et de la doctrine dont elle est l’expression. Je n’ai point la prétention d’avoir résolu ni même d’avoir reconnu toutes les questions que cette analyse soulève : sur plus d’un point très important j’ai dû me contenter de simples hypothèses : j’ai essayé du moins de distinguer aussi nettement que possible mes certitudes, mes doutes et mes ignorances.