Les contradictions du collectivisme

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Les contradictions du collectivisme
La Revue bleuesérie 4, tome 15 (p. 292-296).
CONTRADICTIONS DOCTRINALES
DANS LE COLLECTIVISME

L’étonnement qu’a produit l’incontestable progrès du socialisme, en ces dernières années, amène à rechercher les causes de ce succès et à se demander, par exemple, quelles sont les idées, les doctrines, les aspirations des masses qui se laissent conduire vers le collectivisme et tout au moins des paysans et des ouvriers des campagnes ? Qu’est-ce qui peut les amener au socialisme, ceux-là ? Qu’y comprennent-ils ? Qu’en attendent-ils ?

Nous les interrogeâmes, et voici ce que nous recueillîmes de notre enquête. Nous demandâmes aux paysans s’ils consentiraient à abandonner leurs lopins de terre à la communauté ; ils nous répondirent tout effarés : « Mais, personne n’y songe !… » Personne n’y songe ? Les malheureux ! ils ont trouvé des courtiers d’élection qui leur ont affirmé que personne ne songeait à abolir la propriété privée. Pour les entraîner dans le socialisme, les racoleurs niaient le principe même du socialisme. Que leur importait ? L’essentiel était qu’ils donnassent leur vote ; les pays sans, influencés par quelques-uns de leurs camarades villageois passés des champs dans les usines des villes, les suivaient aveuglément. Ceux-ci, les ouvriers, ne comprenaient guère mieux le système et ce n’est certainement pas en disciples intelligent, qu’ils y adhérèrent ; mais à l’heure qu’il est, le socialisme jouit de la réputation de former l’avant-garde de l’opinion républicaine : encore un peu et l’on prétendra qu’il n’y a de vrais républicains que les socialistes et l’on tient à en être. Déjà l’on affirme que les socialistes, seuls, peuvent faire des réformes. Quelles réformes ? On ne le dit point et pour cause. Parmi ceux qui en proposent, — quelques érudits, — chacun choisit la sienne. En voici un qui vient d’entrer au Conseil municipal d’une assez grande ville, qui trouvera son socialisme satisfait si on lui donne l’impôt progressif sur les successions ; tel autre par l’impôt sur le revenu, au moyen duquel, c’est bien entendu, il espère ne rien payer et rejeter toute la charge fiscale sur le riche.

Au demeurant, dans les rangs de ces prolétaires, point de partisans d’une jacquerie : ce sont des inconscients, ce ne sont point des fauteurs de projets criminels. Les vrais révolutionnaires, prêts à tout, ne se trouvent que dans les grands centres. Là seulement les anarchistes ont chance d’être écoutés.

Telle est, ainsi que nous avons pu le constater, la psychologie des troupes qui forment l’armée actuelle du socialisme. Cette psychologie serait assez rassurante si les intentions étaient pour quelque chose dans l’action des partis : mais il ne faut point perdre de vue qu’il n’y a que le bulletin de vote qui compte et que tous ces bien intentionnés volent pour les socialistes. Ils sont donc, en fait, aussi dangereux que s’ils étaient franchement révolutionnaires.

El maintenant voyons ce qui se passe dans les hautes régions du socialisme ; le progrès et l’unanimité dans les doctrines expliquent-ils ses succès électoraux ? Je n’ai jamais pu comprendre que des hommes très intelligents acceptent un système d’organisation sociale aussi utopique que le collectivisme : un système, pour n’en relever qu’un point où toutes les fonctions sont hiérarchisées ; où chaque fonction est assignée à chacun par des chefs obéis, sans que la liberté individuelle de choisir son emploi soit atteinte. Que la foi accepte ces contradictions ou que la passion révolutionnaire s’en empare, soit ! Du ne discute ni avec la foi ni avec les violences de l’esprit de parti ; mais que la raison y consente, c’est ce qui me confond.

Certains indices montrent bien le malaise que font éprouver aux doctrinaires du parti les contradictions du système : ils se séparent sur bien des points.

Il y a d’abord les partisans de la méthode successive qui veulent recueillir, au fur et à mesure qu’ils se présentent dans la société actuelle, les organismes susceptibles d’être enchâssés plus tard dans le collectivisme, tels que les monopoles existant sur les tabacs, les poudres, les allumettes, auxquels pourraient facilement s’ajouter les chemins de fer, les sociétés coopératives de production et même de consommation : ce sont les économistes.

Il y a ensuite ceux qui repoussent tout emprunt à l’état de choses présent, toute amélioration partielle, et veulent l’entrée en bloc dans le collectivisme. Ce sont les politiques. Parmi eux, distinguons l’auteur d’un livre nouveau, M. Deslinières[1], qui entend que le même jour et à la même heure le collectivisme soit substitué partout à la vieille société. Il faut donc, pour que le régime collectiviste puisse être fondé, qu’il soit substitué à la société actuelle dès le lendemain de l’occupation du pouvoir. Il est vrai qu’il admet qu’auparavant, l’éducation générale aura été faite par des conférences. C’est beaucoup compter sur la puissance de conversion attribuée à ces conférences. Ce qu’elles produisent aujourd’hui n’est pas de nature à rassurer sur l’effet universel que l’on escompte. Ce brusque passage, du soir au lendemain, du régime bourgeois au régime collectiviste pour toute une nation, — nous pourrions dire de l’humanité tout entière, car le système embrasse l’univers, mais la nation est assez grosse pour une première bouchée, — en conçoit-on la possibilité ?

Il n’y a, ce nous semble, que deux hypothèses pour expliquer l’adhésion à la théorie du bloc. Ou bien on veut laisser toute sa fraîcheur et toute sa force à la révolution sur laquelle comptent les amis de M. Jules Guesde, ou bien l’on craint que les organismes empruntés à la société actuelle n’arrêtent le mouvement socialiste.

Comment expliquer autrement l’ostracisme, dont on frappe les sociétés coopératives de production qu’il serait plus naturel de considérer comme les embryons des organisations collectivistes ? N’est-ce pas par la crainte qu’arrivée à ce point, la société nouvelle ne veuille s’y tenir au lieu de s’engager dans les steppes inconnus du collectivisme ? Rendons justice à ceux qui ont cette crainte : elle est justifiée. La société coopérative de production est un organisme très rationnel ; il a sa place toute naturelle dans l’état présent, ne menace aucune institution régnante il est parfaitement adopté par la démocratie.

Mais il existe bien d’autres points d’opposition entre les théoriciens du collectivisme. Les données les plus essentielles du système, celles que l’on avait toujours présentées jusqu’ici comme formant ses assises, sont contestées et niées au sein même de l’aréopage socialiste. Ainsi M. Sarrante, dans un article très remarquable de la Revue socialiste demande nettement à ceux qui affirment que le socialisme ne laissera pas un seul citoyen sans nourriture, d’où l’on tirerait le surplus nécessaire, et il conclut carrément : « On ne saurait compter avec cet optimisme qui tient delà chimère. »

Unie également que l’attribution à chacun des fonctions individuelles par une commission élue puisse s’accorder avec le libre choix de chacun. Il fait remarquer que ce choix suppose dans l’État une grande autorité entraînant une responsabilité formidable, et montre que la liberté des citoyens sera fort exposée. « N’est-il pas infiniment probable que cette responsabilité générale doive entraîner après elle une autorité sans limites et que l’absence de responsabilité individuelle doive avoir pour corollaire la privation de la liberté ? »

Et dans l’énumération de ces libertés, l’auteur comprend la famille elle-même et prétend que la liberté de procréation pourra être menacée. Ainsi s’écroulent, ébranlés par ses fidèles eux-mêmes, les deux étais du système : nourriture pour tous et libre choix de son travail.

A côté des objections soulevées par les collectivistes eux-mêmes, on pourrait placer les concessions qu’on ne faisait pas d’abord, que la critique a arrachées aux docteurs et qui arrivent à démolir le système pièce à pièce. Ainsi l’héritage, repoussé d’abord, admis aujourd’hui, non par M. Sarrante qui continue à le proscrire, mais par M. Deslinières ; ainsi l’indemnité, allant jusqu’à la concession, à un ex-propriétaire de la terre qu’il possédait.

Où conduira cette indemnité, l’a-t-on vu ? Si elle est autre chose qu’un leurre, elle sera proportionnelle à la valeur enlevée et maintiendra ainsi l’inégalité des fortunes. Quel tissu de contradictions ! On le voit, ce n’est plus seulement entre les politiques révolutionnaires et les économistes que la division règne, mais entre les membres de ce dernier groupe eux-mêmes.

Notons enfin ce procédé qui devient de plus en plus fréquent chez les socialistes et qui consiste à transporter dans le collectivisme des progrès, des réformes, des conquêtes dont ils dépouillent sans façon la démocratie, manière plus commode que légitime de s’enrichir. On en vient ainsi à accaparer tout ce qu’il y a de bon dans les conquêtes de l’humanité, sans s’apercevoir que l’on retombe ainsi dans la société que l’on a l’intention de démolir.

Je crois pouvoir en conclure que tout ce que le socialisme contient de bon, la démocratie républicaine, la vieille démocratie de la Révolution, est parfaitement capable de le donner par progrès successifs, sans aller chercher dans le monde des rêves cette société nouvelle qui, pour se réaliser, demande tout simplement une humanité composée d’êtres parfaits. Cette réflexion s’impose quand on lit les dernières pages de l’intéressant article signalé : on y constate le malaise que produisent sur un esprit sérieux les données enfantines du collectivisme courant : « Dans l’état actuel, dit M. Sarrante (p. 288), tant que l’évolution économique de la société n’aura pas mis à notre disposition des ressources inépuisables, tant que la satisfaction des besoins matériels restera la grande préoccupation humaine, il semble que l’individualisme ne puisse être banni du monde économique et que nous ne puissions nous acheminer que lentement vers cet idéal. Cette libération définitive de l’humanité, ce noble rêve d’utopistes et de poètes ne peut former la base d’un programme social. Un parti politique ne peut tabler sur cet absolu. »

On voit que M. Sarrante place ici l’individualisme. Il le maintient partout, même dans l’hypothèse lointaine du collectivisme intégral réalisé, seulement il prétend qu’il s’exerce là dans une sphère plus élevée. Nous ne lui en ferons pas un crime, au contraire, nous rendrons justice à son affirmation ; mais il nous sera bien permis de remarquer que, pour d’autres socialistes, auxquels jusqu’ici on avait donné raison, socialisme et individualisme étaient la négation l’un de l’autre ? Et d’ailleurs, M. Sarrante n’a pas encore fait école.

Mais reprenons la thèse que nous posions plus haut sur les emprunts faits par l’auteur à la démocratie. De tout droit, l’individualisme lui appartient : c’est bien pour l’individu qu’elle stipule les droits de la fameuse déclaration.

Sans doute, le bénéfice en est pour tous, mais c’est un bénéfice individuel pour chacun. Poursuivons.

M. Sarrante répudie la révolution violente pour arriver au socialisme et il en donne la raison : c’est que les moyens pacifiques sont plus sûrs.

« S’il est vrai, dit-il (p. 289, dans une note), que l’organisation sociale actuelle accumule d’une part toujours plus de richesse et de puissance entre les mains de quelques magnats de l’industrie et de la finance et, d’autre part, à l’autre pôle du monde social, toujours plus de misère, de paupérisation et de dégradation pour le plus grand nombre, toutes les considérations doctrinales seront vaines, il n’y a plus alors pour la classe ouvrière qu’à tenter l’aléa et à faire voler en éclats une organisation sociale où elle ne peut se développer. C’est le mouvement social qui l’aura acculée dans ce cas à l’impasse révolutionnaire… Mais si, au contraire, le prolétariat peut, dans nos sociétés démocratiques, par l’exercice de sa puissance politique et économique, améliorer sa situation, réduire peu à peu les privilèges du capital et l’orienter vers l’idéal socialiste par des « socialisations » progressives, il est de toute vraisemblance qu’il n’ira pas au-devant des convulsions révolutionnaires et que, confiant dans l’évolution pacifique, il déploiera tous ses efforts dans l’organisation syndicale, dans le mouvement corporatif, dans les réformes municipales et dans les luttes parlementaires : des organismes nouveaux se créeront au sein de l’État où s’encadreront les masses ouvrières et qui résoudront pratiquement, sans rupture violente, le problème fondamental du socialisme : le compromis entre la liberté et l’égalité économique. »

M. Sarranteajoute : « L’État responsable de tout le mécanisme de la production, obligé d’assurer à tous du travail, d’assurer l’existence aux incapables, de prendre les enfants à sa charge, pourrait-il aujourd’hui assumer cette responsabilité ? » Terrible responsabilité, en effet, puisqu’elle expose au recours de tous les affamés qui trouvent leur écuelle vide, sans graves risques économiques, sans une autorité dictatoriale et sans une intervention supportable dans la vie et les rapports de famille, dans la direction donnée à la consommation, dans l’éducation, etc.

« Sans doute, des conclusions pareilles ne présentent ni l’attrait, ni la fascination des conceptions unilatérales. L’esprit humain, amoureux d’absolu, se plaît aux solutions extrêmes, mais les extrêmes sont des abstractions ; il n’y a pas de place pour eux dans la vie. »

L’auteur conclut donc à résoudre le problème « par morceaux », et rompt définitivement avec le système révolutionnaire.

« La socialisation, dit-il, c’est la démocratie appliquée à la production et à la distribution des richesses. » Quoi de plus clair pour justifier notre affirmation que le socialisme s’attribue ce qui revient à la démocratie ? Et quels sont les organismes socialisateurs que réclame M. Sarrante ? « Syndicats, coopérations, lois ouvrières », et il dit encore :

« Notre société n’est plus l’organisation de la toute-puissance du capital mais un compromis entre les diverses forces qui s’y combattent. La loi devient un compromis entre les intérêts en lutte… Par les libertés qu’elle confère aux travailleurs, la socialisation accélère sa marche progressive. L’expropriation capitaliste se poursuit par la législation ouvrière qui est une mutilation des privilèges du capital, une restriction permanente du droit d’user et d’abuser. L’organisation syndicale activera l’expropriation. Par l’augmentation des salaires et la réduction des heures de travail, les ouvriers organisés auront la main sur une part de plus en plus grande de la propriété utile, et diminuant la part du capitaliste, ne lui abandonneront de plus en plus qu’une sorte de « domaine éminent ». La plainte que « patron n’est plus maître chez lui » prouve que la propriété devient un mythe.

Dans cette analyse profonde des pertes successives du capital, M. Sacrante oublie la diminution de l’intérêt.

On le voit donc, la plupart des réformes que l’auteur attribue au socialisme peuvent être à bon droit revendiquées par la démocratie, tout ce qu’il y a de bon, répétons-le. Ainsi, la démocratie n’a jamais soutenu qu’il ne pourrait y avoir aucune modification dans la forme de la propriété : la propriété par actions en est bien une ; la coopération, les sociétés de production coopératives peuvent bien se réclamer delà démocratie ; ainsi de toutes les modifications qui ont la justice à leur base.

Fort bien, nous diront peut-être les socialistes : appelez démocratie progressive ce que nous appelons socialisme, nous ne tenons pas au mot pourvu que vous nous donniez la chose. Nous répondons : Non ! car vous avez dans le programme collectiviste des choses que la démocratie ne peut comprendre, des choses que la justice ne peut légitimer ; le dépouillement de la propriété privée. Vous avez beau restreindre ses privilèges, vous n’en enlèverez pas l’essence qui consiste dans la libre disposition. Il restera au socialisme tout l’absurde que vous rêvez : nourriture pour tous, substitution du commandement d’autrui à la libre volonté de chacun, acquiescement universel & celle sujétion.

Voilà ce que l’on peut répondre, croyons-nous, aux socialistes qui font de la doctrine, qui veulent raisonner, aux intellectuels du parti. Mais à côté des intellectuels, il y a les apôtres qui procèdent de la foi et avec lesquels il n’y a point à chercher à s’entendre. Ceux-ci, — faisons-leur la part de leur mérite comme de leur responsabilité, — profondément émus des souffrances des déshérités, le cœur touché parle spectacle des inégalités sociales, poussés par un instinct de pitié qui brave toutes les impossibilités pratiques, n’écoutent et ne suivent que leur idéal. Ce sont, les plus dangereux, les seuls dangereux : car s’ils sont éloquents, ce sont eux les vrais entraîneurs des foules, les seuls capables de réveiller dans l’âme des paysans et des ouvriers ignorants les instincts endormis de haine et de convoitise. Et ils n’y manquent point. Et s’ils sont incapables de conduire les masses à la terre promise, ils peuvent parfaitement les amener à une révolution. Ils sont les complices, inconscients ou non, en tout cas les auxiliaires les plus utiles de ceux qui appellent et préparent un bouleversement général.

Il nous a paru intéressant de voir quels conseils donnerait aux enthousiastes, aux orateurs apôtres, l’auteur de cette remarquable étude critique. Les pousserait-il à abandonner leur doctrine simpliste basée sur la thèse unique de la question de la nourriture, sur la sécurité du lendemain et sur la lutte de classes ? Nous le regardions, ce sage et salutaire conseil, comme la conséquence des idées soutenues. Notre attente a été déçue.

« On ne peut exiger d’un parti en lutte une appréciation froide et tranquille de la réalité : ce serait lui enlever sa force et son élan. C’est par la croyance enthousiaste et non par les formulations scientifiques que se réalise le progrès social. »

Ainsi l’auteur encourage la propagande révolutionnaire dont il a démontré la fausseté. Veut-il se faire pardonner les coups qu’il a portés par sa savante critique au socialisme tel qu’on l’a compris jusqu’ici ? Je doute qu’il y parvienne. Il pouvait éclairer et ramener dans la voie pacifique ; il a préféré laisser continuer la lutte vers la guerre sociale : nous le regrettons.

En résumé : incohérence à la base, dans le corps électoral qui le forme ; contradictions au sommet, dans l’aréopage intellectuel qui le dirige, voilà, en deux mots, la situation actuelle du collectivisme.

Conclusion. — Si nous n’avions affaire qu’au socialisme économique, — le seul vrai socialisme, — la société actuelle pourrait se rassurer, vu l’époque lointaine à laquelle ses propres disciples en ajournent la réalisation, comme on peut le voir à chaque page de l’article de M. Sarrante.

M. Jaurès lui-même le laisse entendre dans la préface qu’il a écrite au livre de M. Deslinières :

« La vie sociale, dit-il, est trop complexe aujourd’hui et l’ordre socialiste de demain enveloppera trop de rapports pour qu’il soit possible de les prévoir minutieusement. Seules les directions générales nous apparaissent ; seuls les grands traits se laissent fixer. »

Si nous n’en sommes encore qu’aux vagues aperçus des directions générales, nous aurions, à coup sûr, bien le temps de respirer, n’était le socialisme révolutionnaire qui, lui, parait beaucoup plus pressé et ne s’inquiète guère que de démolir, ce qui ne demande point de fortes études.

Bernard Lavergne.

  1. L’application du système collectiviste, avec une préface, par Jaurès. Paris, 8, passage Choiseul.