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Page:Τα ψηλά βουνά, 1918.djvu/116

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Un enfant, mais pas un homme comme Andréas, Phanis, Mathieu, Kaloyannis, Costakis.

Pas ceux qui ont osé monter voir.


Et maintenant ils rigolent des propos de la vieille Charmène ! Ils sont où les feux du Maure ? Il est où le Maure ? De loin ils regardent le rocher et lui crient :

— Eh, monsieur le Maure !

— Tu devrais mettre ton bonnet, Tonton-Maure !

— Tu peux sortir ta pipe, Papy-Maurice !

— Bonne nuit, Papy-Môôôrice !


54. Même Gkéka est ravi.

Ils sont arrivés à neuf heures du soir.

Vingt enfants ont couru vers Phanis et l’ont soulevé au bout de leurs bras. Ils voulaient tout de suite savoir où il était allé et ce qu’il avait vu. Comment il s’était perdu et comment on l’avait retrouvé. Tout le monde l’interrogeait en même temps.

— Doucement ! a dit Phanis, je vous raconterai après.

— On va vous dire pour le Maure, a dit Mathieu.

— On est allé chez lui et on l’a vu.


— Tout c’est rien du tout, dit Kaloyannis. On a vu le meunier ivre. Il avait avalé une barrique de vin.

— Et qui vous a moulu la farine ? demande Dimitrakis.

— C’est le moulin qui a moulu la farine.

— Le meunier, qu’est-ce qu’il a fait ?