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Page:Τα ψηλά βουνά, 1918.djvu/158

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en fustanelle toute blanche, les femmes avec les colliers de pièces d’or sur la poitrine.

Tous les enfants sont invités au mariage. Ils sont en route avec M. Stéphane et vont aux cabanes des Valaques.


Dans une cabane, les femmes et les filles ont préparé la mariée. Tout le temps de la préparation, les violons ont joué un air triste.

Dès qu’elle fût prête, elles ont demandé à un enfant d’apporter les souliers blancs de mariée que son époux a amenés. L’enfant choisi pour ça doit encore avoir son père et sa mère.

Elles ont choisi Foudoulis. Lui, il a sa mère et son père, et sa mamie, et son papy ; et ils ont tous de bonnes dents. Il s’est penché pour chausser la mariée et elle l’a embrassé sur ses joues roses.


Le soir eurent lieu les épousailles. Le pope a récité beaucoup de vœux tirés d’un livre couvert de cire. Le pope chantait avec le chantre, et le vieil Athanase aidait aussi un peu.

Il a entendu ça de nombreuses fois le vieil Athanase. Il a marié tant de filles et de fils qu’il sait tout ça presque par cœur.

Après le couronnement, le parrain a jeté un tissu de soie rose sur les épaules de la mariée et de l’époux.


Le soir la table fût dressée devant les cabanes. La mariée s’est assise d’un côté avec les belles-mères, et de l’autre côté les hommes.