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Un solide vieillard,
pas non plus si vieux que ça,
à cent-neuf ans,
abreuvait son grison.
Il parcourait les montagnes
Et regardait les arbres.
« Vous les montagnes, hautes montagnes,
aujourd’hui qu’est le printemps
ne me rajeunissez-vous pas
mon grison et moi ?
comme rajeunissent
et se renouvellent
tous ces buissons,
les branches millénaires ?
que je redevienne jeune
comme je l’étais autrefois ?

Le pope, entendant que le vieil Athanase voulait rajeunir, le regarda en souriant.


Ensuite les beaux-parents de la mariée chantèrent cette chanson :

Un poussin pleure à la rivière.
Par hasard je passe par là
Je m’arrête et lui demande :
— Pourquoi pleures-tu mon poussin ?
— Hier j’étais chez ma maman
et ce soir chez ma belle-mère.