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Foudoulis versa une larme. Phanis versa une larme. Les violons jouèrent pour le départ, les filles chantèrent :

Va notre mariée
notre fille…
Elle est partie au jardin,
aux rosiers…

Le frère du marié tira la bride du cheval de la mariée ; par respect pour elle, il va faire tout le chemin à pied.

La belle famille s’est mise en route, est montée sur la colline, elle part pour Colombe. Maintenant ils semblent très loin.

Peu après ils ont disparu derrière la montagne.

Aphrodo, notre bonne Aphrodo !


76. Gkéka a fait ce qu’il fallait.

Gkéka s’attendait à ce que le mariage d’Aphrodo ait encore lieu le jour suivant. Il avait rongé tant d’os le dimanche !

Il se rendit aux cabanes Valaques le lundi, et le mardi et le mercredi. Il a pu constater qu’on ne faisait pas la noce tous les jours.

Comme il rentra, à la nuit tombée, aux cabanes des enfants, la lune ronde brillait dans le ciel.

Gkéka n’aboya pas après la lune comme à son habitude, parce que ce soir-là il avait le cœur gros. Il était installé à l’extérieur des cabanes, la tête près de sa queue, et réfléchissait.