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18. Voies de communication avec les lieux habités.

Et maintenant il fallait établir les communications avec les lieux habités des alentours.

Étant donné qu’un homme ne peut pas vivre isolé, de la même façon une communauté ne peut pas vivre toute seule. Elle a besoin d’une autre pour pouvoir lui vendre et lui acheter.

À vendre, la nôtre n’a rien parce qu’elle ne produit rien.

Il faut pourtant qu’elle achète parce qu’elle manque de vivres.


Aujourd’hui dix enfants vont partir pour le Petit Village afin d’acheter des poules, des œufs et des oignons. Ayant d’abord demandé le chemin, pour éviter de se perdre, ils se sont mis en route.

Au bout d’une demi-heure ils ont trouvé une paysanne chargée de bois.

— Madame, où se trouve le Petit Village ?

— D’ici vous allez tout droit.

— Et ensuite ?

— En allant tout droit vous allez trouver la route qui descend ; un peu plus bas, à la bifurcation, vous irez à droite.

C’est le premier long chemin qu’ils vont parcourir. Ils ont écouté attentivement. Andréas leur a dit ceci : « une indication comme tout droit ou à droite a une grande importance pour un marcheur. Il doit bien repérer du regard les lieux où il passe pour ne pas se perdre. »


Les dix enfants ont fait comme leur avait dit la paysanne.