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installés en haut, au Verdoyant, et il nous faut des poules, des œufs et des légumes.

— Avec plaisir, servez-vous, dit le vieil homme. Des poules nous en avons beaucoup.

— Et des pioches et des pelles, pourriez-vous nous en prêter pour un travail ?

— Si vous en avez besoin qu’on vous les donne, dit le vieil homme.

— On en a besoin parce que notre communauté n’a même pas un sentier. Nous voulons en ouvrir quelques-uns.


— Ah bon ? Vous avez une communauté ?

— Nous on est en dernière classe du collège, mais maintenant qu’on est venus en forêt et qu’on vit ensemble au même endroit, on dit que notre groupe est une communauté. On a tout en commun.

— Et à combien allez-vous travailler avec les outils ?

— Plusieurs d’entre nous ou tous ensemble, ça revient au même. Il faut juste que le travail soit fait.

— Ho ho ! Vergogne ! fit le vieillard. Les enfants nous ont mis la honte !

« Pépé, tu peux nous ferrer ? »

20. Les enfants ouvrent des routes

Une route n’est pas faite seulement pour quelques-uns. Quelques-uns l’ouvrent et beaucoup en profitent.

La route est pour tout le monde. Elle est pour le riche et pour le pauvre, pour le maître et pour le mendiant.