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Page:Τα ψηλά βουνά, 1918.djvu/6

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Cependant un élève, Andréas, essaya de faire tout seul ce dont les autres n'étaient pas capables.

C’était l’enfant qui osait. Andréas était plus attiré par la difficulté que par la facilité. On n’avait pas souvenir de l’avoir vu hésiter un jour. Et il était plus brave encore si ça profitait aux autres.


Son père, M. Stéphane, était exploitant forestier au Verdoyant, la forêt où l’instituteur leur disait d’aller. Il employait là beaucoup de bûcherons.

Donc Andréas le pria de donner gratis le bois pour les cabanes dont avaient besoin les enfants. Et pour que ça aboutisse, un jour il a suivi son père dans la forêt alors qu’il était allé surveiller le travail.

En deux jours, les bûcherons ont construit huit cabanes : huit cabanes robustes et charmantes ; un petit village. Le gîte était prêt.


Les bûcherons ont également informé Andréas que les Valaques allaient s’installer aux Trois-Pics — comme on appelle cette montagne là — pour faire paître leurs troupeaux ; parce que cette année l’herbe a bien poussé dans ce coin.

Le plus important était donc trouvé : la nourriture. Le troupeau fournirait la viande et les laitages.


Andréas resta dans la forêt et patienta jusqu’à l’arrivée des Valaques. C'est alors qu'il envoya aux deux enfants en ville ce message :