Mon Dieu cette course, je n’en peux plus Je veux tomber, et puis mourir, 6
Il s’écroule comme un arbre sous la cognée… Au loin la forêt s’est dressée, Auprès de lui, pas un brin d’herbe, Dans la plaine, les épines, il est mort |
44. La baignade.
De tous les enfants c’est Panos qui aime le plus l’eau. Il s’assit sous la fontaine le corps dévêtu et se baigne. S’il trouve une citerne en chemin, il est capable de se déshabiller et d’y plonger.
M. Stéphane l’a surnommé Merle-Panos.
Le merle d’eau n’est-il pas l’oiseau se déchaîne pour l’eau ? S’il entend de l’eau qui coule, il siffle dans sa cage. Et si Panos entend de l’eau, il bondit et devient fou de joie.
Dès qu’il a entendu qu’on irait au moulin pour la farine, quelle fête il a fait !
« Moi, dit-il, je me déclare meunier, moi ! »
À partir de là il ne pense plus qu’à s’assoir nu sous la pluie du