Avec leurs gros sacs ils ont l’air des maçons et des camelots qui descendent en ville.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/15/%CE%9C%CF%80%CE%B1%CE%BB%CF%89%CE%BC%CE%B1%CF%84%CE%AE%CF%82.png/220px-%CE%9C%CF%80%CE%B1%CE%BB%CF%89%CE%BC%CE%B1%CF%84%CE%AE%CF%82.png)
Tous se les rappellent à cet instant, et les imitent l’un après l’autre, tels qu’ils sont, avec leur allure, avec leurs cris.
Dimitrakis fait le rétameur et hurle « cuivres à rétaaamer… »
Costakis le savetier : « chaussures à répaaaarer… »
Georges à son tour fait le rémouleur : « couteaux, cisailles, canifs à aiguiiii…’ser ».
Phanis se souvient d’un marchand qu’ils ont oublié. Il vend les herbes aromatiques, l’origan et les simples ; on l’appelle le cueilleur des montagnes : « Câpres, belles câp… ! »
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Dans ces éclats de rires, Kaloyannis se rappelle de la chanson « Tsiritro » et commence à chanter. Toute la compagnie entonne le drôle de refrain et ils chantent en frappant le sol de leurs bâtons :