Page:A. Belot - Les Stations de l’Amour.djvu/57

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mencer, tu souffriras peut-être un peu, mais…

— Fais donc vite, mon chéri, j’aurai du courage…

Maud prit alors, au bout du doigt, un peu de vaseline que je lui avais envoyé chercher, et l’enfonça profondément dans le petit trou de son amie ; la patiente commença à frémir de plaisir ; puis, sur mon indication elle continua à lubréfier les bords de l’étroit abîme.

— À mon tour, maintenant, lui dis-je.

La charmante enfant comprit et se mit à enduire de salive maître Jacques, qui ne se tenait plus. Quand il fut bien humecté, tout gonflé de désir, il se présenta à l’huis qui s’ouvrait pour l’absorber, mais il eut de la peine à s’introduire. La pauvre Flora étouffait ses plaintes et secondait de son mieux mes efforts… « Pousse !… pousse !… » disait-elle pour m’encourager.

Tout à coup je poussai un cri de soulagement auquel répondit un gémissement de la victime… j’étais enfin au cœur de la place…

— Et maintenant, Maud, à ton poste !…

Elle alla immédiatement s’asseoir entre les jambes de Flora, et se mit à la minetter avec adresse, tandis que je commençais mon mouvement de va-et-vient, en serrant fortement les nichons de la chère Flora, qui dit au bout de quelques secondes : « Oh ! mais c’est délicieux… je ne me doutais pas… J’ai bien souffert un moment… Maud… un peu plus vite… ta bonne langue… oh ! cher ami… je te sens bien… Quelle volupté extraordinaire !… oh ! mon ami… mon chéri… mes bien-aimés… je vais jouir… Maud, arrête un instant… que je savoure… oh ! plus vite… mais allez donc… »

Et elle donnait des coups de reins terribles… « Oh ! cette fois, voilà… je te sens décharger… oh ! que je jouis !… »

Et je continuai de lancer mon flot dans ses entrailles au moment précis où elle s’affaissait en soupirant, pendant qu’à ma grande surprise Maud roulait sur la natte en poussant également des petits cris de jouissance… La coquine

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