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Page:Ackermann - Pensées d’une solitaire, 1903.djvu/81

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PENSÉES

À mesure que j’avance en âge, je perds le goût de l’érudition. Mon esprit, probablement parce qu’il devient plus paresseux ou plus délicat, n’aime que les bons morceaux et de digestion facile ; il craint les os et les arêtes.

Janvier 1851.

La poésie est pour ainsi dire le dessert de l’esprit. Il ne faut donc en prendre qu’en petite quantité, comme de toutes les friandises.

Quand j’ouvre un livre allemand, il me semble que j’éteins ma lumière, et