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Page:Ackermann - Pensées d’une solitaire, 1903.djvu/87

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PENSÉES

Notre esprit est plein d’embryons de pensées dont quelques-unes auraient chance de vivre si nous les mettions au monde. La seule manière d’arriver à une heureuse délivrance, ce serait de les écrire. Dégagées de leurs enveloppements, elles se laisseraient voir et juger.

Peut-être ce qui est n’est-il su par personne, pas même par celui qui doit avoir tout créé. Outre l’ignorance humaine, s’il y avait encore l’ignorance divine ?

La sévérité de ma morale n’est pas le