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Page:Annales du Musée Guimet, tome 18.djvu/41

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XXXVII
introduction

tions données par M. Bendall ; et encore, faute d’avoir noté à temps ces rapprochements, j’ai dû les rejeter à la tia do la tiadiiction dans un Appendice.

À ces rapprochements, qui s’imposaient, j’en ai ajouté d’autres, moins ndispensables, et auxquels je n’avais pas pensé tout d’abord, puisés dans le Tipitaka pâli. J’ai donn( l’analysi’ ou la ti’aductiou de plusieurs textes empruntés tant à l’Apadâna qu’au Petavatthu et au Dhanniiapada. Regrettant de n’avoir pas doinié [ilus d’ampleur à ces RapprochenK^nts qui, cependant, doivent avoir une limite, j’ai ajouti. dans l’Appendice dont je parlais tout à l’heure, la traduction d’un texlc du Divya-Avadâna et d’un récit du Karma-çataka, pour que ces inq^orlanfcs compilations soient représentées au moins par un spécimeu dans le présent recueil d’Avadânas.

En dehors de ces deux éléments, les « Rapprochements et remarques » contiennent peu de chose. Ce n’est pas qu’il n’eût été possible d’y mettre en abondance des observations et des discussions de toute nature ; mais cela eut été en dehors du plan que je m’.'tais tracé, < t, d’ailleurs, il fallait se borner.

Trois index. — Pour compléter ce volume par des Tables qui rendent la lecture plus agréable ou les recherches plus faciles, j’ai ajouté : 1° un Index des Noms propres, dans lequel clu^iue nom est accompagné d’une notice qui résume ou doit résumer tout ce qui se rajijKjrte à ce nom ; — 2" un Index des Mots sanskrits, où j’ai tâché de compléter quelquefois les renseignements fournis par la traduction ; .3" un Index français, un peu sommaire, mais qui a seulement pour objet de mettre en lumière les point-^ les plus dignes d’attirer l’attention.

Esprit du livre. Neutralité. — Je finirai celte introduction par une remarque sur les signes des tenq>s. Ci’ volume parait dans un moment où régne une sorte de propagande bouddhique, où le Bouddhisme jouit d’une espèce de faveur. Je crois devoir déclarer que je ne suis point Bouddhiste ; je ne le suis à aucun degré, ni Bhixu, ni Upasàka ; je ne le suis d’aucune manière, ni à l’asiatique nia l’européenne ; et mes regrets du retard que l’apparition de ce volume à subi S(Maient au.iimentés si l’on pouvait croire qu’il est destiné à servir la propagande bouddhique. Ce que j’ai dit dans la Préface sufdt à démontrer qu’il n’en est rien, puisque mon travail est fait depuis plus de dix ans ; et jo n’entends nullMuiMit bu donm ;rL’ caractère qu’on pourrait supposer. D’ailleurs on me permettra de dire que je ne prends pas le Bouddhisme européen et