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ZEND AVESTA. — FRAGMENTS DES NASKS PERDUS

VI. Ij : .SiruHjjislun ze.nd. — Li’ lennii tle ^liranrjistdn ou (>ivro des Mrauigs (livre des cérémonies rituelles) s’applique à deux lexlcs difTéreiils, un texlo zeud cl un loxic pclilvi. l,o loxle zeud est un chapiln’ d’im des sept Nasks dntiques, le Ifùspdrain : le contenu de ce texte est connu iiidirf ^temonl par l’analyse du iJînkart (VIII, 29) el la plus grande partie du l^vxle mt>me t’st connue directement parles citations du iVww<y/.ç/r//jpehIvi. Le Niranfi’tstdn pehlvi est un vaste traité sur le rituel, dont le rapport au Niru/ir/is/iin zeud est à peu près, mais non absolument, celui du Vendidud peiilvi au Vendidad zend : c’est-à-dire qu’il contient le texte zend, avi’f tradiiclioii pt lilvie, et avec un large commentaire, dans lequel il traite lin grand nombre de questions connexes et au cours duquel il cite nombre de textes zends étrangers au texte principal. La traduction de ces textes présente les plus grandes difficidlés, d’abord à cause de la corruption du texte, puis et surtout à cause du caractère technique des idées que nul elfort de philologie ne saurait déterminer. Une traduction définitive du zend ne sera possible qu’après une traduction complète du livre pehlvi. Cependant, avec l’aide de la traduction peblvie et une étude générale du contexte pehlvi, je crois avoir réussi à fournir une base d’étude qui ne sera pas inutile pour l’avenir. Je me suis d’abord attaché à distinguer le texte principal, ([ui est la base du livre, des citations insérées au cours du commentaire. Ce départ est facile à faire, parce que le texte principal est seul traduit en pehlvi, tandis que les textes secondaires n’ont généralement pas de traduction. Ce sont tantôt des formules récitées dans les cérémonies et que le contexte pehlvi indique suffisamment ; tantôt des textes cités ;i l’appui de telle ou telle assertion et introduits avec les formules ordinaires qui annoncent une citation ’. Ce départ une fois établi, l’on obtient un texte zend suivi, qui correspond au texte analysé par le Dîukart, mais qui ne le reproduit pastoul entier. Si l’on compare le contenu de notre texte avec l’analyse qu’eu donne le Dinkarl. on voit que le Nirangistàu pehlvi ne traduit et commente que 1. Voir par exemple le § 28 qui n’appartient pas au texte principal (note 2) ; ou §.i(j, note 9. — Je donne les textes secondaires eu caractère moyen ; la plupart sont des formules de l’.Vvesta déjà connues : il y a quelques textes nouveaux, mais l’absence de traduction pehlvie m’a généralement empèclié de rétablir le texte et de trouver le sens.