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Page:Annales du Musée Guimet, tome 24.djvu/126

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ANNALES DU MUSÉE GUIMET


Il pose les deux coupes sur la surface de l’eau et dil : 2. Nous le louons, ù Aliurâni, [Eau] d’Ahura ; nous t’offrons bons sacrifices el bonnes prières, bonne offrande, offrande d’assistance. Puis il les plonge, les remplit, les soulève et les remet en place sur la pierre Urvis en prononçant, au fur et à mesure des opérations, les mots suivants : yazalanàm, thwâ, ashaonàm, kukhshnîsha, us-bîbarâmi, rathwasca berezatô, gâthâosca srâvayôit^ : <i je te soulève, puisses-lu satisfaire les saintes divinités et le Grand Ralu. — Qu’il chante les Gàlhas ! » Ce texte, très corrompu el dont je ne puis que donner une traduction partielle el 1res conjecturale, semble être une formule de malédiction pour faire périr un ennemi.

i. Qu’il périsse dans l’année, dans le mois ! Moi, adorateur de Mazda, veux le faire périr par mes malédictions -. Qui les prononce ^ contre lui, le malfaiteur en périra* vite et prompt,... et que nul ne soit saisi par cette Druj !

2 ’,

3. Traduction douteuse. Je ne suis pas sur que ces mots forment une seule et même phrase. En tout cas les deux derniers termes ont tout l’air d’une ancienne indication liturgique. — Je traduis thwâ comme dépendant de us-bîbarâmi, et kukhshnîsha comme une seconde personne de potentiel redoublé de khshnu (pour kukhshnvîsha).

■1. ava-mîr est le verbe de la mort pour les êtres mauvais : pour les bons on emploie para-irith : cf. Yt. XXII, 1 et 19.

2. âfrivanâeibish, litt. « par mes vœux « : cf. Yasna XI, note 2. 3. yô hé aoshefuè : cf. aoshêtê (Vd. XYIII, 2(i,53) = yamalalùnêl. 4. ava-mîryaêshaètê : futur moyen de ava-mîr. 5. darâjàn â havô (ou âhvô).

6. Suivent quelques lignes inintelligibles que je reproduis avec les principales variantes du Uivàyat J. D. — dôiésnathcnti (drî saiia tcfitê) sn-athahê (sanatahê)