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Page:Annales du Musée Guimet, tome 24.djvu/23

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xiii
ORIGINES DU ZOROASTRISME. — INTRODUCTION À L’IRAN ANCIEN


tion du Zoroastrisme sur la terre ; à l’histoire des trois fils futurs de Zoroastre, à la résurrection. Le Spand n’est point représenté directement dans l’Avesta, sauf sans doute par les Fragments du Yendidad pehlvi VII, 52. Mais c’est la source d’une section importante de la littérature pehlvie : le livre VII du Dînkart qui conte l’histoire de Zoroastre en est tiré et l’Ardà Virâf, avec ses descriptions de l’enfer, en est très probablement dérivé 1[1].

III

Les Nasks légaux 2[2] ou datiques sont :

le Nîkâtûm ;

le Ganbâ-sar-nijat ;

le Hûspàram ;

le Sakâtûm ;

le Vendidad ;

le Citradât ;

le Bakân Yasht.

Les cinq premiers seuls sont strictement légaux.

Le Nikâtûm 3[3], composé de trente Fargards, traitait des enquêtes judiciaires (Patkâr-ratistân), des coups (Zatamistân), des blessures (Rèshistân), des procès en général (Hamimâlistân), etc. Souvent cité dans la littérature pehlvie, il est représenté dans nos textes par certains fragments du Farhang zend (Fragments 1, 15, 16, 47, 70) et par une citation du Vendidad pehlvi (XVIII, 71) ; sans parler des citations douteuses du Vajarkard-dinik et des Vaêtha.

  1. 1. Cf. le § 8 de l’analyse du Dînkart. L’épisode de Davàs (Ardâ Vîrâf, XXXII) se trouvait dans le Spand (Sâdyast-lâ-Shâyast, XII, 29) : il est tiré par voie édifiante d’un passage des Gàthas (XXXI, 10).
  2. 2. Sur les Nasks légaux, voir l’Introduction au Vendidad (vol II, viii-ix).
  3. 3. Analysé dans le Dînkart, VIII, 16-21.