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xv
ORIGINES DU ZOROASTRISME. — INTRODUCTION À L’IRAN ANCIEN

IV

Le troisième groupe, celui du Hadha-mâthra, esl celui qui est le moins bien connu et dont il reste le moins. Il contenait :

le Dâmdât ;

le Nâtar ;

le Pâjag ;

le Rat-dât-itag ;

le Barish ;

le Kashkisrav ;

le Vishtâsp-sâst.

Le Dâmdât 1[1] était la Genèse zoroastrienne. C’est la source principale du Bundahish : les nombreuses citations de la Din, c’est-à-dire de l’enseignement divin, que le Bundahish donne en pehlvi, donneraient, sans doute, si on les retranscrivait en zend, des textes du Dâmdât. Il est représenté directement par un fragment du Vendidad pehlvi relatif à la création spirituelle qui a précédé la création matérielle (Yd. II, 20 c) 2[2].

Du Nâtar nous ne savons rien. L’auteur du Dînkart n’en avait que l’Avesta sans le Zend, c’est-à-dire qu’il n’avait que l’original, sans traduction pehlvie. Il n’en donne donc point l’analyse.

Le Pâjag 3[3] traitait des cérémonies du Gâhânbâr, de l’organisation du sacerdoce et des rapports du Ràspi et du Zôti ; du rapport de la liturgie avec les divisions du jour et les saisons de l’année ; de l’histoire des événements qui remplissent chaque hazâr ; du culte des mois et des jours. Ce Nask est peut-être représenté par les Gâhs et les Sirôza.

Le Rat-dât-itag 4[4] traitait entre autres de la disposition du sacrifice, du rôle du Zôt et du Ràspi. Il est représenté par un fragment sur l’omni-

  1. 1. Analysé dans le Dînkart, VIII, 5.
  2. 2. Voir Dînkart, VIII, 5, 1-2. — Et sans doute aussi par le Farhang, fr. 9.
  3. 3. Analysé dans le Dînkart, VIII, 7.
  4. 4. Analysé dans le Dînkart, VIII, 8.