Page:Annales du Musée Guimet, tome 24.djvu/292

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
174
ANNALES DU MUSÉE GUIMET

15. Pensées sans raison, paroles sans raison, actions sans raison, questions sans raison ; la duplicité’ ; régaremenl, le vol, le mensonge, le faux témoignage, le jugement inique, l’impudence-, l’oppression, l’ingratitude, la raillerie, l’avidilé, l’orgueil, la désobéissance à la religion, l’esprit querelleur, la tristesse, la colère, la rancune, la luxure^ , l’envie, la mélancolie excessive* ; l’accord pour le péché, le désaccord pour les bonnes œuvres ; l’assistance^ donnée aux pécheurs, l’assistance refusée aux bons ; la présomption ; la magie ; enseigner la magie, s’enquérir de magie ; l’hosti-Ulé à Dieu, l’hostilité h Zartusht ; l’hostilité à la Religion, l’hostilité au Dasiûr ; prononcer le nom des dieux avec le nom des démons, ou le nom des démons avec celui des dieux ; la prostitution et la fornication ; avoir commerce avec un animal, avec une prostituée, avec une femme qui est dans ses règles ; séduire la femme d’autrui ; marcher avec une seule chaussure’, marcher sans Kosti ni Sadéré^ ; parler en mangeant’, parler en urinant, uriner debout’" ; adorer les Dévs, penser aux Dévs, sacrifier aux Dévs ; rompre le contrat d’adoption" :

de tous les péchés de ce genre, etc....

16. De tous les péchés de toute sorte que j’ai commis, quant au ciel, à l’égard de Dieu et des Amshâspands ; et à l’égard des Rois, des grands 1. pêsh-sukhunî pas-sukhuni, traduit dû-rûî,« double face » ;lilt. « un discours par devant, un discours par derrière ».

2. cashm sùr’ih ; traduit comme cashm sliûkhr. Tir Andàz donne aussi le sens de « mauvais œil ».

3. varîna, le zend varena.

4. andû/i avî padmâna khordan ■=. gham bi-anddza khordan. 5. haijdrôjnanda : hatjûr := yâr.

6. khûd-râi.

7. ô’anôk duvârishnih : cf. p. 171, n. 9.

8. kushdd duvnnshnih : cf. vol. Jl, Vd. XVlil, 54, note 54. 9. drdydn khôrishnîh : cf. Mhiôkhard, II, 33-34. 10. Cf. Vd. XVIII, ’249, n. 45.

11. star shikanishntk. star est le mariage d’adoption. Un homme meurt sans être marié : pour (ju’il ne soit pas sans enfants, ses parents dotent et marient une jeune fdie en son nom : la moitié des enfants qu’elle aura appartiennent au mort, l’autre à son mari réel, et elle-même, dans l’autre monde, appartient au premier ’West, Paklaoi Tects, I. 143, noie). Violer le slar est sans doute, de la part des parents, se dérober à l’accomplissement de ce devoir.