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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

Et moi aussi je me liens ferme en celle religion el ne m’en écarte pas. Je crois en elle’ et ne m’en écarterai ni pour une vie plus heureuse, ni pour une vie plus longue, ni pour le pouvoir, ni pour l’argent, mais [je la suis] pour le seul amour de la vertu.

Je ne m’écarterai point d’elle, quand ma tête devrait tomber* ; je ne l’abandonne point, car je redoute les supplices^ el les châtiments de l’enfer et j’ai pleine espérance d’arriver au Paradis des Justes, au Garôthmâu resplendissant et bienheureux.

26. Je récite ce Patct, dans l’intention d’être dorénavant plus actif à faire le bien et de m’abstenir davantage du mal, et fine les bonnes œuvres que j’ai et celles qui viendront à mon compte jusqu’à la Fésurrection travaillent dans le ciel à faire passer mes péchés et faire croître mes mérites. J’ai espéré et j’espère en l’arrivée de la résurrection et de la vie future et [j’espère] la compagnie’ d’Ormazd et des Amshàspands. 27. Par suite de ma religion, à l’heure et au moment de la mort, quand Ganâ-Mînôî, le méchant, le chef des misérables °, plein de mort, et Astôyâd " et le mauvais Vai * me lieront la bouche et me paralyseront la pensée, de sorte que ma langue ne pourra prononcer le Patet, alors Ormazd et les Amshàspands feront venir ce Patet au secours et à l’assislanct ; de mon àuie et me le donneront, afin que je vienne au lieu lumineux et que je n’aille pas au lieu des ténèbres, et que Ganà-Minôî, le méchant, le chef des misérables, ne torture pas mon âme et ne la détruise pas. 28. Pour tout péché que je n’ai point expié sur terre ou que je n’ai pas pu expier, ■’, je consens et accepte qu’on me franche trois 1. padash varôshnlli ain.

2. a<jaram sar padash bashnv’id ; lill. « quand pour elle ma tète s’en irait. 3. ji-jj ^ y traduit k-^’i^^ ^ jl.

4. hamà minài ; ou d’une l’ai ;on invisible, par une action céleste. 5. ham-zamdnni OrnuV/d ; zamàna représente le zend demâna. G. darvand /.ah’idagdn : ce dernier terme, traduit iiuil skavanda, <c qui se détruit », comme un participe passé de kah-ldan, semble une transciiption(ieka3’adha (Yasna LVIl, 15), lequel est traduit Mstdr, le destrucleui- (de la même racine kas-kah). 7. Astô-vidhôtu, l’ange de la mort : Vd. V, 8, note 13. 8. Le mauvais Vayu : vol. II, 579.

9. o-’jW-J u"-*— <*’ iSj^- L’Avestâ Tamâm lit : va sâpor’id va scdoç vajfirdan. Le Kliorda AvKsla ijadiini lit : so/mri basadaç vajàrdan.