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Page:Annales du Musée Guimet, tome 6.djvu/254

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CHAPITRE XVII

Religieux, en ce temps-là, au fils de Râma nommé Roudraka, s'étant retiré dans la ville nommée Râdjagrĭha, il y demeurait avec une grande réunion de disciples au nombre de sept cents. Il leur enseignait la Loi qui, avec les mortifications, conduit au séjour où il n'y a ni idée ni absence d"idées. Ce Bôdhisattva vit donc Roudraka, le fils de Râma, le guide de l'assemblée, le précepteur de la réunion (des disciples), connu, recherché, très vénéré, estimé des savants. Et après l'avoir vu, il lui vint à la pensée : Ce Roudraka, en vérité, guide de l'assemblée, précepteur de la réunion, est connu, recherché, très vénéré et estimé des savants. Si, étant allé moi-même auprès de lui, je ne me livrais pas aux austérités et à la pénitence, il n'aurait pas vis-à-vis de moi une science distincte, il ne serait pas connu par une science frappant les yeux, et le vice des composés avec ce qui en découle et ce qu'ils apportent avec eux, (le vice) des contemplations, des méditations et de l'acquisition de la quiétude ne serait pas non plus démontré. C'est moi-même qui pourrais indiquer un moyen tel que, par ce moyen, ces choses seraient évidentes. Des domaines de la contemplation, des acquisitions de la quiétude et des méditations de ce monde la qualité de ne pas être une issue serait démontrée. Après être allé moi-même auprès de Roudraka, fils de Ràma, afin de démontrer la supériorité des qualités de ma méditation, prenant la condition de disciple, je pourrais démontrer l'absence d'essence de la méditation produite par ce qui est composé (sañskrita).