Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/180

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
168
UNE SECONDE MÈRE.

que nous nous amuserons, vous, vous ferez une bonne œuvre, et tout le monde y trouvera son compte.

Là-dessus on se sépara, et Mme de Hautmanoir entra chez l’infirme.

Le Père Paterne.

Nous, nous allons visiter la Merveille.

Jacques et Gina.

La Merveille ?

Le Père Paterne.

Oui, c’est la partie principale, et aussi la plus remarquable des bâtiments de l’abbaye. Vous admirerez encore plus les constructions, quand vous penserez aux difficultés qu’ont éprouvées ceux qui les ont entreprises, pour se procurer les matériaux et les mettre en œuvre.

Jacques.

L’abbaye est très ancienne, n’est-ce pas, mon père ?

Le Père Paterne.

Oh ! ses origines se perdent presque dans la nuit des temps. C’est saint Aubert, évêque