Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/272

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
260
UNE SECONDE MÈRE.

Dès lors, elle trouva en lui un fils très tendre, très respectueux et n’eut jamais le plus léger reproche à lui adresser.

Deux ans plus tard, les enfants eurent une grande joie : il leur naquit une sœur que l’on nomma Rose. Gina en prit soin, comme une petite mère.

Jacques l’aimait bien également, mais il eût voulu un frère à élever, à son tour ; il fut servi à souhait. Un petit Serge vint au monde. Jacques, cette fois, fut au comble du bonheur : « On peut compter que j’en ferai un solide gaillard, déclara-t-il, c’est moi qui lui apprendrai à monter à cheval, à faire des armes, et, quand il sera grand, lui aussi sera Saint-Cyrien. »

Et les années passèrent… Sans doute nos petits amis ne furent pas toujours heureux. La vie leur réserva des épreuves, comme à tout le monde, mais, en toute occasion, ils venaient se retremper au sein de la famille, sûrs d’avance qu’ils étaient d’y trouver sages conseils, appui et réconfort.