Page:Bernardin, Un précurseur de Racine - 1895.djvu/638

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Chap. III. — Vie de Tristan depuis son retour en France à la fin de 1634 jusqu’à sa réception à l’académie. — Curieuse réimpression à Paris des Plaintes d’Acante (1634). — Tristan se réconcilie avec le cardinal de Richelieu (le Sacrifice des Muses :

madrigal à Mme de Combalet ; épigramme sur la Didon de Cochet). — Vains efforts de Tristan pour rentrer dans la maison de Monsieur. — Sa liaison avec M. et Mme de Modène ; Mlle de Lavardin ; les Principes de Cosmographie et les Amours du prince d’Ethiopie. — Les protecteurs de Tristan : le comte de Nançay, le comte de Saint-Aignan, Roger de Rabutin, l’archevêque de Reims. — La Marianne (1636) au théâtre de Mondory. — Manuscrit de cette pièce offert au duc d’Orléans ; vers à la gloire de ce prince. — Maladies de Tristan ; ses médecins : Félis, Ranchin, Boujonnier, le célèbre de Lorme ; vers en leur honneur. — Attaque d’apoplexie de Mondory.- La Panthée (1638). — Jugement de l’abbé d’Aubignac écrit d’après l’ordre du cardinal. — Les Amours (1638). — La Chute de Phaéton, par le frère cadet de Tristan, J.-B. L’Hermite de Vauselle (1639), parent, par sa femme, de Madeleine Béjart. — Vers de Tristan pour des poètes, des soldats, des dames, pour les ballets de la cour ; le ballet du Triomphe de la Beauté. — Tristan est repris par Monsieur en qualité de gentilhomme ordinaire (1640). — L’Orphée (1641) et Berthod l’incommodé ; vers de Scudéry et de Colletet sur l’Orphée. — Conspiration de Sedan ; rôle odieux Joué par J.-B. L’Hermite dans cette affaire ; le duc de Guise passe en Flandre, où il épouse la comtesse de Bossu. — La Lyre, dédiée au financier Montauron (1641) ; Mme Tallemant et Mlle de Souscarrière. — L’Ode à Mgr. le Grand. — Les Lettres mêlées, dédiées à Mme Du Plessis-Guénegaud (1642). — Tristan est de nouveau mis hors de la maison de Monsieur (1642). — Le Page disgracié (1642). — Les Plaidoyers historiques (1643). — Mort de Louis XIII ; le duc de Guise rentre en France. — Stances de Tristan à Monsieur sur la prise de Gravelines (1644). — La Folie du Sage (1644) et l’Ode sur les premières couches de Madame (1645). — La Mort de Sénèque jouée par l’Illusire Théätre (1644). — La Mort de Crispe (1645). — Tristan chevalier d’honneur de la duchesse de Chaulnes. — Tristan gentilhomme de Ia maison du duc de Guise (1646).

— Henri de Lorraine se rend à Rome pour faire annuler son mariage avec la comtesse de

Bossu, afin d’épouser Suzanne de Pons. — Le logis de Tristan rue Neuve Saint-Claude aux Marais du Temple : ses livres ; ses tableaux. — L’Office de la sainte Vierge (1646) ;

Tristan le présente à la reine (1647). — La Mort du grand Osman (1647) ; M. de Cézy. — L’expédition de Naples ; nombreuses poésies de Tristan pour le duc de Guise et pour Suzanne de Pons. — Les Vers héroïques (1648), — Arrestation de M. de Modène ; le duc de Guise prisonnier des Espagnols. — Le chancelier Séguier. protecteur de Tristan ; vers de Tristan en son honneur ; élection du poëte à l’Académie {1649).,..,........ p. 175-278

Cuap.IV.-— LES DERNIÈRES ANNÉES DE TRisTAN.— Les Triomphes de Louis le Juste, ’Elite des Bouts-rimés de ce temps (1649), et l’Ovide er belle humeur (1650). — Amour platonique de Monsieur pour Anne de Saujon ; poësies manuscrites présentées par Tristan à la favorite : il est probable qu’elle obtint le rétablissement de Tristan dans la maison de Monsieur. — J.-B. L’Hermite, sa femme et sa fille, engagés dans la troupe de Madeleine Béjart et de Molière. — Les Lettres du président Maynard et le duc de Joyeuse. — Tristan souhaite d’être appelé en Suëde à la cour de Christine (le baron de Spar à l’Académie ; vers pour Mie de La Barre ; lettre de Chevreau à Tristan). — Fin de la Fronde ; retour du roi à Paris : Tristan le salue par des vers, que récite la petite Faret. — Mise en liberté du duc de Guise : il intente un procès pour vol à Suzanne de Pons, tandis que ia comtesse de Bossu s’enfuit avec le comte de Vandy. — Tristan rentre dans la maison du duc de Guise. — L’Amaryllis (1652). — Les Rivales du jeune Quinault, disciple de Tristan, et l’origine des droits d’auteur (1653). — Le mariage de Tristan, la mort de sa femme et de son jeune fils, paraissent des inventions intéressées de Quinault ; Quinault a dû être d’abord le petit valet de Tristan, et non le camarade de son fils. — Le Parasite (1653). — La Coromène. — La Carte du royaume d’Amour. — Ode à M. Conrart sur la mort de Balzac (1654). — Sonnet au jeune roi sur la prise de Stenay et la levée du siège d’Arras (1654). — La Renommée à S. A. de Guise, ode sur la seconde expédition de Naples (1654). — Tristan gravement malade. — Les Coups de l’Amour et de la Fortune sont-ils bien de Quinault, ou le produit de la collaboration de Mme de Beauchâteau, de M. de Prade, de Tristan et de Scarron ? — Fin chrétienne de Tristan, le mardi 7 septembre 1655. — Son enterrement. — Sa prétendue épitaphe. — Sa succession ; ce qu’il faut penser de l’épigramme d’Habert de Montmort. — Le corps de Tristan fut déposé dans l’église Saint-Jean-en-Grève, qui a été démolie pendant la Révolution, — La réputation

du poète lui a survécu cinquante ans 
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