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BABOLIN I (Saint), aussi nommé Papolinus, Abolenus et Pabulinus, deuxième abbé de Stavelot et Malmédy, mort en 670 ou 671. Nous devons à une ancienne vie de saint Remacle, attribuée à Notger, évêque de Liége, ainsi qu’à la vieille chronique de Heriger, les quelques faits certains que nous possédons sur saint Babolin. Son origine nous est entièrement inconnue. Étant allé visiter saint Remacle, qui venait de fonder le monastère de Malmédy, il s’attacha à lui et devint bientôt son disciple de confiance, à tel point que le saint fondateur, occupé à bâtir l’abbaye de Stavelot, se déchargea sur lui des soins de l’administration de celle de Malmédy. A la mort de saint Remacle, il fut élu abbé des deux monastères, qu’il gouverna pendant environ deux ans. Quant à ses deux voyages à Rome, à la bulle que lui aurait envoyée le pape Vitalien et à la translation du corps de saint Symmétrius, qui lui est attribuée, ce sont, d’après les meilleurs critiques, des faits douteux ou de pure invention.

Saint Babolin a souvent été confondu par les anciens hagiographes avec Babolin, premier abbé de Saint-Maur-les-Fossés, qui vivait également au viie siècle ou avec Babolin, abbé de Bobio, dans l’ancien Milanais, et plus souvent encore avec Babolin II, cinquième abbé de Stavelot et Malmédy. Fisen, dans ses Flores Ecclesiæ Leodiensis, et le P. Henschenius, dans les Acta Sanctorum, sont tombés dans cette erreur.

Eugène Coemans.

BABOLIN II, cinquième abbé de Stavelot et Malmédy, succéda à Gondouin. Il n’est connu que par un diplôme de Clovis III, roi de France (693), où on lui donne le titre d’homme apostolique et d’évêque, dénomination qui équivaut simplement, comme le fait remarquer Mabillon, à celle d’évêque régionnaire.

Eugène Coemans.

Heriger, Gest. Pont. Tung., etc. in Chapeauville, t. III, pp. 95-97. — Fisen, Flor. Eccles. Leod., p. 300. — Le Cointe, Ann. Eccles. Franc., t. III, p. 628 — Act. SS., t. V, junii, pp. 195 et 196. — Mabillon, Ann. Ben., t. I, pp. 464 et 465. — Gallia Christiana, t. III, col. 940. — Ghesquière, Act. SS. Belg., t. III, pp. 452-455, 683-685.

BACCARELLES (Gilles), peintre, né à Anvers en 1572, mort vers 1640. Voir Backereel (Gilles).

BACCARELLES (Guillaume), peintre, né à Anvers en 1570, mort en 1600. Voir Backereel (Guillaume).

BACCIUS (Martin), théologien, prédicateur, né à Thielt, décédé en 1609. Voir Back (Martin).

BACHÆRUS (André), médecin, né à Poperinghe, xviie siècle. Voir De Backer (André).

BACHERIUS (André-Éloi), jurisconsulte, professeur, né à Poperinghe, vivait aux xvie-xviie siècles. Voir De Backer (André-Éloi).

BACHERIUS (Jean-Aug.), poëte, né à Louvain, vivait au xviie siècle. Voir De Backer (Jean).

BACHERIUS (Josse), poëte latin, né à Bruxelles, vivait au xviie siècle. Voir De Backer (Josse).