Page:Burnet - L'aurore de la philosophie grecque, trad Reymond, 1919.djvu/256

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47. Car elle regarde à l’opposé le cercle sacré du Soleil-roi.

48. C’est la Terre qui fait la nuit en passant devant la lumière.

49. De la nuit solitaire, aux yeux aveugles.

50. Et Iris apporte de la mer le vent ou une pluie abondante.

51. (Le feu) qui se précipite en haut...

52. Et beaucoup de feux brûlent au-dessous de la Terre. — R. P. 171 a.

53. Car, comme elle courait, elle les rencontra à cette époque, quoique souvent autrement. — R. P. 171 a.

54. Mais l’air s’affaissa sur la terre avec ses longues racines. - R. P. 171.

55. La Mer, sueur de la Terre. — R. P. 170 b.

56. Le sel fut solidifié par le choc des rayons du soleil.

57. Sur elle (la Terre) naquirent beaucoup de têtes sans cous, et des bras erraient nus et privés d’épaules. Des yeux vaguaient dépourvus de fronts. — R. P. 173.

58. Des membres solitaires erraient, cherchant à s’unir.

59. Mais quand, au Dieu, le Dieu se fut mélangé dans une plus forte proportion, ces choses se réunirent au hasard de leurs rencontres, et beaucoup d’autres choses naquirent continuellement à part elles.

60. Des créatures à la démarche traînante, avec des mains innombrables.

61. Beaucoup de créatures naquirent avec des faces et des poitrines regardant en différentes directions ; quelques-unes, progéniture de bœufs à face d’hommes, tandis que d’autres, au contraire, venaient au monde, progéniture d’hommes à têtes de bœufs, et des créatures en qui la nature des hommes et des femmes était mélangée, et pourvues de parties stériles. — R. P. 173 b.

62. Allons, écoute maintenant comment le Feu quand il fut séparé, fit surgir les rejetons des hommes nés de la nuit et les femmes aux larmes abondantes ; car mon discours ne s’écarte pas du but et n’est point dépourvu de sagesse. Des types entièrement formés naquirent d’abord de la terre, ayant une portion à la fois d’eau et de feu. Ces types, ce fut le Feu qui les fit

• Je lis οτιίροις avec Diels, lltrmes, XV, loc ; cit. ’ Je garde tftcoç (L e., tîtoî), qui est la le^on des mss de SitnpHcîus. Cf. plus haut, p. 244, n. 2. .