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NOTES.

que je viens de transcrire. Il semble résulter de ces divers rapprochements qu’on devrait, pour être parfaitement littéral, traduire ainsi la phrase du Lotus : « Là Mâra ne surprendra pas, ou ne perdra pas, » en ajoutant « les êtres. »

f. 82 a.St. 17. Je vais aujourd’hui vous témoigner mon affection.] Lisez, « Je vais aujourd’hui vous parler. »

f. 82 b.St. 22. Les six affranchissements. Lisez, « les huit affranchissements. » Je ne sais par quelle erreur j’ai pu substituer le mot six à celui de huit : tous nos manuscrits lisent achṭâu ; et plus bas, f. 100 a et 111 b, les moyens d’affranchissement sont dits être au nombre de huit. Ces affranchissements ont été énumérés dans une note spéciale de l’Appendice, sous le no XV.

Je vais vous témoigner mon affection.] Lisez, « Je vais vous parler, » et faites la même correction f. 84 a et b, p. 94.

f. 83 a.Hauts de cent Yôdjanas, ayant une circonférence de cinquante Yôdjanas.] C’est là la version du manuscrit de la Société asiatique ; mais les deux manuscrits de M. Hodgson, avec une amplification beaucoup plus buddhique, disent, « hauts de mille Yôdjanas, avec une circonférence de cinq cents Yôdjanas. » Ce doit être la leçon véritable, car c’est exactement celle que suit le manuscrit même de la Société asiatique, pour la prédiction relative à Mahâmâudgalyâyana, prédiction qui est littéralement conçue dans les mêmes termes que celle de Kâtyâyana ; voyez ci-dessous, f. 84 a et b, p. 94.

Des sept substances précieuses.] Voyez ci-dessus, chap. 1, f. 9 a, p. 3.

f. 83 b.Sa bonne loi subsistera pendant vingt moyens Kalpas.] Il faut ajouter après ces mots, la formule finale : « et l’image de sa bonne loi durera vingt autres moyens Kalpas. » Le manuscrit de la Société asiatique a oublié cette phrase : je la rétablis d’après les manuscrits de M. Hodgson.

f. 84 b.St. 30. Après avoir revêtu un corps humain.] Pour traduire ainsi, je lisais ûhitva, sur le seul manuscrit de la Société asiatique ; encore étais-je obligé de forcer le sens. Depuis j’ai reconnu que tous les manuscrits lisent djahitva, forme altérée du participe en tvâ du radical . Il faut donc traduire, « après avoir abandonné son corps d’homme, » et entendre ceci comme un synonyme de l’expression « après sa mort. »