suivi de son nom propre. Les signes formant le mot Amon-mai ⲁⲙⲛⲙⲁⲓ, que j’ai précédemment trouvés liés au prénom de ce prince, ne sont donc qu’un simple titre le Chéri d’Ammon, ainsi que je l’avais d’abord supposé[1], puisque le texte hiératique (pl. IX, no 7) démontre positivement que le nom propre monumental de ce troisième roi de la XVIIIe dynastie, appelé Aménophis par Manéthon, fut Ⲑⲱⲟⲩⲧⲙⲥ, thoutmosis (l’Enfant de Thôout), comme celui de son prédécesseur. En complétant ainsi les documents réunis dans ma première Lettre sur les rois de la XVIIIe dynastie, ce papyrus hiératique fournit une nouvelle preuve de la prédilection de cette famille de souverains pour le nom propre Thoutmosis ou Thetmosis, que Manéthon donne aussi à Aménoftep, leur chef[2]
J’ajouterai en dernier lieu que ce précieux fragment de manuscrit porte en tête de la série des noms propres de reines mentionnées dans son texte
- ↑ Première Lettre, pag. 26.
- ↑ Conformément aux nouveaux faits déduits de ce texte hiératique, il faudra donc entendre désormais en parlant des rois de la XVIIIe dynastie, par
Thoutmosis Ier
Le Chèbron de Manéthon Thoutmosis IIL’Aménophis Ier Thoutmosis IIILe Misphra (Mœris) Thoutmosis IVLe Thoutmosis prédécesseur d’Aménophis II (Memnon)